#019/27.02.2020/B/0033#
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE
COMMUNE DE WOLUWE-SAINT-PIERRE
Extrait du registre aux délibérations du Collège des Bourgmestre et Échevins
Présents
Benoît Cerexhe, Bourgmestre-Président ;
Caroline Lhoir, Françoise de Callatay-Herbiet, Antoine Bertrand, Carine Kolchory, Raphaël van
Breugel, Helmut De Vos, Échevins ;
Florence van Lamsweerde, Secrétaire communale.
Excusés
Alexandre Pirson, Dominique Harmel, Échevins.
Séance du 27.02.20
#Objet : Urbanisme - Co.B.A.T. article 123/2 - Régénération des massifs (coupe 3) et abattage
phytosanitaire de 408 arbres - Avenue Mostinck 60 - Parc de Woluwe (Chalet Tennis) 1 - Avis sur
demande de permis d’urbanisme - Demanderesse : Bruxelles Environnement (IBGE)#
LE COLLEGE,
Vu le Plan Régional d’Affectation du Sol, approuvé par arrêté du 03.05.2001 du Gouvernement de la Région de
Bruxelles-Capitale et modifié à plusieurs reprises ;
Vu le Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire, approuvé par arrêté du 09.04.2004 du Gouvernement de
la Région de Bruxelles-Capitale et modifié à plusieurs reprises, notament l'article 123/2 ;
Vu l’arrêté du 21.11.2006 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale arrêtant les Titres I à VIII du
Règlement Régional d’Urbanisme applicable à tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale ;
DECIDE d’émettre un avis motivé comme suit relativement à la demande de permis d’urbanisme introduite par
Bruxelles Environnement, avenue du Port 86c/3000, 1000 Bruxelles, visant la régénération des massifs (coupe 3)
et l'abattage phytosanitaire de 408 arbres, avenue Mostinck 60 - Parc de Woluwe (Chalet Tennis) 1 ;
Considérant :
• l’avis émis par la Commission Royale des Monuments et des Sites (C.R.M.S.) en sa séance du
18/12/2019 et formulé comme suit :
Étendue de la protection
Le Parc de Woluwe est un site classé par l’arrêté du 08/11/1972. Il se situe en ZICHEE, au cœur du maillage vert
et bleu de la Région tel qu’il est repris au P.R.D.D. Ce site est également repris comme zone Natura 2000 et fait
partie de la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) « La forêt de Soignes avec lisières et domaines boisés
avoisinants et la vallée de la Woluwe.
Historique du bien
D'une superficie de plus de 63 ha, le parc de Woluwe, accidenté et de forme irrégulière, est sans doute l'un des
plus beaux parcs de style ‘anglais’ de la Région bruxelloise. Léopold II voulait relier Bruxelles au domaine de
Tervuren par une avenue prestigieuse, au départ du Cinquantenaire. Il demande dès 1895 au paysagiste Laîné de
dessiner un grand espace vert, dans la première courbe de la nouvelle avenue, qui serait une dépendance de celle-
ci. Les terrains qui forment l'assiette du parc, vierges de toute construction, sont acquis par François Mellaerts et
Edmond Parmentier en 1883 et 1897 auprès des Hospices civils de la Ville de Bruxelles.
Le 9 avril 1898, l'ensemble fait l'objet d'une convention d'échange entre les deux acquéreurs et est ensuite racheté
par l’Etat, si bien qu'en 1899 l'aménagement du site est chose faite.
L'achèvement complet de cette très belle réalisation se situe toutefois vers 1906-1907. Le parc est limité à l'est par
le boulevard du Souverain et longe la Woluwe. Au nord/nord-est, il est limité par l'avenue de Tervueren et par la
vallée du ruisseau du Bemel, qu'il englobe, ainsi que par la chaîne d'étangs formée par le ruisseau. Il se prolonge
vers le sud sur les hauteurs.
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
1/7
#019/27.02.2020/B/0033#
C'est ainsi que le parc présente une différence de niveau de 30 m dont Laîné, puis Van der Swaelmen (père) ont
su tirer le meilleur parti pour réaliser un magnifique espace vert vallonné. Car en effet, l’aménagement a été fait
en deux phases par deux paysagistes différents. Le style ‘anglais’ n’est donc pas respecté totalement. Van der
Swaelmen va s’attacher à créer des paysages plus simples et plus naturels. Le côté romantique du jardin anglais
n’est pas mis en avant.
Le Bemel alimente les deux étangs qui longent l'avenue de Tervuren : le plus petit est l'étang dit « du Bemel »,
d'une surface d'environ 30 a, et le plus grand est l'étang « long », dont la limite avec la partie boisée du parc est
partiellement constituée d'une imposante rocaille artificielle, très à la mode à la fin du siècle dernier. Entre le
talus du chemin de fer (désaffecté) et l'avenue du Parc, à sa limite sud-est, le parc compte encore deux autres
étangs de source. Le plus petit (50 a) est appelé « l'étang Denis » ; en aval et presque cinq fois plus grand, on
trouve « l'étang rond ».
Le parc possède une flore très diversifiée. Outre les grandes pelouses, les pièces d’eau et les massifs boisés, qui
organisent les vues lointaines, on y découvre certaines essences locales ou exotiques remarquables formant des
points d’attrait ou des points d’appel paysagers. Les arbres sont de toute beauté, répartis en désordre à flanc de
coteau. Signalons la présence des quelques espèces rares et ou particulièrement remarquables, comme un
Kalopanax septemlobus de 2,02 m de circonférence, un séquoia géant de 8,66 m de circonférence et un très beau
Zelkova serrata de 2,32 m de circonférence.
Historique du dossier
Le 19 octobre 2016, Bruxelles Environnement a présenté un Plan de gestion des massifs boisés du Parc de
Woluwe. Il a été réalisé sur base d’une étude phytosanitaire des arbres actualisée en 2018, de l’étude historique et
paysagère de 2015 (De Bruyn) et d’une expertise forestière également de 2015 (Baudry). Il a été rendu nécessaire
par le vieillissement des arbres plantés au tout début du 20ème siècle et par la croissance de semis naturels depuis
lors. De manière générale, la densité des massifs a augmenté et la concurrence entre arbres objectifs et jeunes
semis doit être gérée.
Pour mettre en œuvre la gestion des plantations, l’ensemble des massifs (qui couvrent presque la moitié de la
surface du parc) a été découpé en 24 parcelles, sur base de la typologie forestière et des conditions de station. Ces
parcelles sont regroupées en 6 coupes sur base de considérations à la fois de gestion (exposition au vent,
accessibilité) et paysagères (planning et visibilité des interventions).
Le 08/11/2017, la C.R.M.S. a émis un avis favorable pour l’abattage de 425 arbres situés dans les deux premières
coupes du Plan de gestion des massifs boisés du Parc de Woluwe moyennant une série de réserves et de
recommandations :
• compléter le plan de gestion des massifs par une stratégie de gestion des autres éléments du parc (plans
d’eau, chemins, pelouses et espaces ouverts, mobilier, arbres remarquables, arbres isolés et arbres de
collection situés en lisière des massifs, etc.) ;
• mettre en place un plan de renouvellement des arbres de position intégrant les aspects paysagers et de
collection dendrologique. Elargir de ce point de vue la palette des essences plantées par rapport à ce qui est
proposé dans la demande de permis, en coordination avec la D.M.S., la C.R.M.S. et la Division Nature de
Bruxelles Environnement. La C.R.M.S. insiste en effet sur le maintien, le renouvellement, voire
l’extension de l’importante collection dendrologique du site classé qui est extrêmement bien documentée.
Malgré la qualité incontestable du travail accompli, la réflexion n’est pas aboutie lorsqu’il s’agit des
aspects patrimoniaux ;
• mettre en œuvre toutes les techniques nécessaires pour que les abattages n’aggravent pas les problèmes
de compaction des sols et n’induisent aucun dégât au niveau du parc, y compris par un encadrement strict
des entreprises lors du chantier ;
• poursuivre l’évaluation de la stratégie, entamée sur la parcelle 7, notamment en suivant l’évolution de la
compaction du sol, du couvert végétal dans les massifs et en documentant l’effet paysager des
interventions (vues sur les massifs avant et après chaque phase d’intervention) ;
• dans le traitement des lisières des massifs boisés, il est indispensable de retrouver la cohérence
scénographique, de restaurer les anciennes vues et de valoriser les arbres d’intérêt paysager et/ou de
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
2/7
#019/27.02.2020/B/0033#
collection ;
• comme prévu aux pages 106 et 107 du rapport final (I.B.G.E., 2015), lors des abattages, il faudra veiller
très
scrupuleusement
à
ne
pas
créer
des
conditions
favorables
aux
chablis
(cf
.http://orbi.ulg.be/bitstream/2268/21163/1/fw80_3-12_chablis1_2006.pdf) ;
• les clôtures provisoires ne pourront pas être visibles depuis les vues principales.
Les coupes 1 et 2 ont été autorisées par le permis 19/PFU/635404 du 24.01.2018. Le plan de gestion a été
approuvé durant la procédure d’autorisation (avis de la C.R.M.S. du 08/11/2017).
Analyse de la demande
Pour rappel, les objectifs des abattages du Plan de Gestion des massifs boisés du Parc de Woluwe sont
notamment de :
• Réduire la surface terrière des parcelles (objectif entre 25 et 40 m 2/ha)
• Mettre en valeur les arbres objectifs ou arbres d’avenir
• Valoriser les paysages et les vues
• Développer la biodiversité (notamment par le développement de strates herbacées et arbustives)
• Favoriser la régénération des massifs
La demande de permis concerne l’abattage de 408 arbres :
• 204 arbres à abattre, répartis sur l’ensemble du parc pour des raisons phytosanitaires et de sécurité des
usagers du parc
• 204 arbres à prélever en éclaircie dans la coupe n° 3 qui s’inscrit dans la continuité des demandes de
permis pour les coupes n° 1 et n° 2, coupes prévues fin 2019 et début 2020. La coupe 3, composée par les
parcelles 8a, 8b, 9a, 9b, 9c, 9d, 9e, 10a, 10b, 10c et 10d, a une superficie de 6,54 ha. Elle comprend 2.571
arbres dont 204 sont proposés à l’abattage dans le cadre de l’éclaircie.
Les abattages demandés sont motivés :
• Soit par des raisons phytosanitaires
• Soit par des raisons paysagères (voir l’étude historique et paysagère de 2015 - De Bruyn)
• Soit par des raisons de gestions forestières (Expertise forestière de 2015 - Baudry)
Concernant la diversité dendrologique du parc, les Annexes II (3 ème coupe) et VI (abattage de sécurité) signalent
notamment l’abattage des essences suivantes :
• 5 + 10 Quercus palustris
• 2 + 1 Acer pseudoplatanus "Atropurpureum"
• 1 + 1 Fraxinus pennsylvanica
• 1 + 1 Zelkova serrata
• 1 + 2 Fraxinus excelsior "Diversifolia"
• 0 + 2 Acer pseudoplatanus "Leopoldii"
• 0 + 4 Acer saccharinum
• 9 + 2 Castanea sativa
• 0 + 1 Fagus sylvatica purpurea
• 0 + 2 Fraxinus excelsior "Pendula"
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
3/7
#019/27.02.2020/B/0033#
• 0 + 1 Fraxinus angustifolia
• 0 + 1 Juglans regia
• 0 + 4 Larix decidua
• 0 + 3 Pseudotsuga menziesii
• 0 + 1 Quercus velutina
• 0 + 1 Sorbus domestica
• 0 + 9 Ulmus sp.
L’annexe IV - Replantations signale la plantation, entre autres, de :
• 2 Fagus sylvatica purpurea
• 3 Quercus palustris
• 1 Acer rubrum
• 1 Castanea sativa
Avis :
La C.R.M.S. constate que, pour cette troisième coupe et pour les abattages d’arbres dangereux, la replantation
proposée présente à nouveau un large déficit en termes d’espèces ornementales. Dès lors, elle réitère plusieurs
remarques qu’elle a déjà formulé le 08/11/2017.
• Concernant les Quercus rubra, qui sont très souvent de grande qualité (A-B), est-il vraiment
stratégiquement prioritaire d’en abattre 32 dans cette 3ème coupe ? Dans les parcs paysagers, cette essence
est particulièrement intéressante et, à Woluwe, il n’y a pas de signe d’envahissement.
D’une manière plus générale, au sujet des aspects patrimoniaux du site classé :
• Les pages 29 & 59 donnent l’information suivante : « un total de 94 taxons (genres, espèces, variétés) a
été relevé pour l’ensemble du parc » alors que, selon la littérature, « on dénombre plus de 180 essences
(courantes, exotiques ou très rares). Trois cents arbres, comme un sequoia géant (Sequoiadendron
giganteum) de près de 7 mètres de circonférence, figurent d’ailleurs dans la liste des arbres remarquables
de l’agglomération bruxelloise. L’A.S.B.L. « BELGISCHE DENDROLOGIE BELGIQUE » en a même
sélectionné 7 auxquels elle a donné le titre de « Champion de Belgique », soit parce qu’ils sont uniques,
soit parce qu’ils ont une taille exceptionnelle. Parmi ceux-ci un érable rouge (Acer rubrum), un chêne
bicolore (Quercus bicolor), un cormier (Sorbus domestica)…» La C.R.M.S. estime que des précisions ou
corrections doivent impérativement être apportées au texte : soit il s’agit d’un total de 94 taxons au sein
des massifs, compte non tenu des lisières, soit le nombre de 94 doit être revu s’il s’agit bien de l’ensemble
du parc. Or, la note de Bruxelles Environnement du 8 novembre dernier confirme que le recensement de
94 taxons concernerait l’ensemble du parc, ce qui est largement sous-estimé vis-à-vis de la littérature et,
par ailleurs, contredit les Infos Fiches Espaces verts publiées par Bruxelles Environnement :
(http://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/IF_EV_Parcs_Parc_de_Woluwe_FR.PDF?
langtype=2060). En tout état de cause, la C.R.M.S. demande que la liste de 1991 (cf. dépliant joint en
annexe) soit bel et bien prise en compte (180 essences) et que les replantations soient envisagées sur cette
base.
• La page 102 propose notamment de « rester ouvert aux espèces exotiques, vu le caractère de parc
paysager et arboretum » et la page 139 conclu, entre autres, « Il nous semble important de poursuivre le
travail des créateurs du parc en continuant le travail de collection dendrologique. Parmi les massifs boisés,
certains arbres (par exemple les noyers) occupent des positions remarquables. Si l’on souhaite que les
générations futures bénéficient de tels monuments naturels, il est important de poursuivre des plantations
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
4/7
#019/27.02.2020/B/0033#
d’espèces et/ou de cultivars rares, supportant les conditions de croissance au sein des massifs ». La
C.R.M.S. regrette qu’il faille arriver dans les dernières lignes du rapport final de 140 pages relatif à la
« Gestion des massifs boisés » pour que l’on évoque l’aspect patrimonial d’un site classé depuis 1972.
Pour la C.R.M.S., il est indispensable de revoir et d’élargir considérablement la liste des essences à
replanter afin de conserver l’aspect patrimonial du site et sa diversité. Outre les nombreuses espèces
exogènes remarquables, notre flore comporte également bon nombre d’essences intéressantes que les
citoyens citadins devraient avoir la chance de découvrir (La Forêt, Bary-Lenger, Evrard, Gathy, Ed. du
Perron, 1988). La C.R.M.S. (ré)insiste pour que le patrimoine dendrologique diversifié du parc soit
intégralement conservé (voir dépliant de 1991), voire élargi.
• La C.R.M.S. insiste sur le maintien, le renouvellement, voire l’extension de l’importante collection
dendrologique du site classé qui est extrêmement bien documentée. Malgré la qualité incontestable du
travail accompli, elle doit malheureusement constater que la réflexion n’est toujours pas aboutie pour ce
qui relève des aspects patrimoniaux. Elle demande de poursuivre les plantations d’essences de collection
dans les trouées qui se dégagent suite aux abattages dans les massifs et en bordure des massifs. Dans le
traitement des lisières des massifs boisés, la C.R.M.S. demande de retrouver la cohérence scénographique,
de restaurer les anciennes vues et de valoriser les arbres d’intérêt paysager et/ou de collection.
• Les clôtures provisoires ne pourront pas être visibles depuis les vues principales.
Par ailleurs, à la lecture du dossier, il semble que l’armillaire soit bien présente dans le parc. En effet, sur 216
fiches d’arbres à abattre pour raison phytosanitaire, 98, soit 45 %, comporte la mention Armillaria. Dès lors, la
C.R.M.S. s’interroge sur les mesures prises ou à prendre afin de limiter l’extension du champignon aux arbres
sains et de garantir la reprise des nouveaux plants.
Enfin, la C.R.M.S. note que la gestion des nombreux arbres de position, tout comme le reste des éléments du parc
(plans d’eau, chemins, pelouses, etc.) ne fait toujours pas l’objet de la présente demande, ni du plan de gestion
présenté. Elle réitére sa demande pour que ces aspects soient également abordés. Dans les abattages d’éclaircie de
la coupe n° 3, toutefois, une attention a été apportée à dégager comme arbres-objectifs certains beaux sujets
pouvant être visibles depuis les chemins. La C.R.M.S. insiste pour obtenir un plan de gestion global du parc :
arbres remarquables, arbres isolés et arbres de collection situés en lisière des massifs, ainsi que les autres
éléments tels que plans d’eau, chemins, pelouses et espaces ouverts, mobilier, etc.
En synthèse, la C.R.M.S. rend un avis favorable sous les conditions suivantes :
• apporter les précisions ou corrections au texte : soit il s’agit d’un total de 94 taxons au sein des massifs,
sans tenir compte des lisières, soit le nombre de 94 doit être revu s’il s’agit de l’ensemble du parc ;
• prendre des mesures précises et concrètes, pour garantir la conservation et l’enrichissement de la
collection dendrologique, tant en espèce qu’en nombre ! sur base de la liste de 1991 (180 essences - cf.
dépliant joint en annexe). Renforcer les densités de plantations des essences suivantes : Quercus velutina,
Zelkova serrata, Acer saccharinum, Acer pseudoplatanus Leopoldii, Acer rubrum, Sorbus domestica,
Ulmus (résistant à la graphiose et planté sur les boulevards du centre) et autres feuillus et conifères.
Privilégier pour ce faire les espaces ouverts suite aux abattages dans les massifs et en zones périphériques
des massifs ;
• retrouver la cohérence scénographique, restaurer les anciennes vues et valoriser les arbres d’intérêt
paysager et/ou de collection ;
• compléter rapidement ce plan de gestion des massifs par une stratégie de gestion des autres éléments du
parc : plans d’eau, chemins, pelouses et espaces ouverts, mobilier, etc.
• communiquer à la DPC et à la C.R.M.S. les résultats des observations de la phase test dans la parcelle 7,
au besoin via une visite sur site ;
• prendre les mesures prophylactiques, utiles ou nécessaires, pour contrecarrer l’extension de l’armillaire
aux arbres conservés ou aux jeunes plantations ;
• réexaminer la nécessité et l’urgence de l’abattage de :
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
5/7
#019/27.02.2020/B/0033#
• 14697 Fraxinus excelsior "Diversifolia" qui semble en meilleure santé que son voisin 14696 (Parcelle
9a)
• 14891 Quercus palustris (Parcelle 10d) dans l’attente de nouvelles plantations de cette essence
• 32 Quercus rubra ; ces abattages sont-ils vraiment prioritaires et justifiés ?
• comme prévu aux pages 106 et 107 du rapport final (I.B.G.E. 2015), lors des abattages, veiller très
scrupuleusement
à
ne
pas
créer
des
conditions
favorables
aux
chablis
http://orbi.ulg.be/bitstream/2268/21163/1/fw80_3-12_chablis1_2006.pdf ;
• les clôtures provisoires ne pourront pas être visibles depuis les vues principales ;
• soumettre à l’approbation de la DPC les mesures prises ou à prendre pour limiter l’extension de
l’armillaire
La C.R.M.S. constate que la plupart des conditions précitées sont similaires à celles formulées en novembre 2017
et ne comprend dès lors pas pourquoi le dossier n’a pas été complété en fonction de celles-ci. Elle demande à la
DPC de s’assurer de leur bonne mise en œuvre dans le cadre de l’avis conforme.
Considérant qu’il convient de respecter les réserves émises par la C.R.M.S. ;
Sous "ARRETE - article 2"
Conditions à respecter :
1°) Conditions de base
• Renforcer les densités de plantations des essences suivantes : Quercus velutina, Zelkova serrata, Acer
saccharinum, Acer pseudoplatanus 'Leopoldii', Acer rubrum, Sorbus domestica, Ulmus (résistant à la
graphiose). Privilégier pour ce faire les espaces ouverts suite aux abattages dans les zones périphériques
des massifs.
• Ne pas abattre dans le cadre de ce permis les arbres suivants pour réexaminer leur état sanitaire et assurer
les possibilités de remplacement des essences rares : 14697 Fraxinus excelsior "Diversifolia" (qui semble
en meilleure santé que son voisin 14696 (Parcelle 9a)), 14891 Quercus palustris (Parcelle 10d) et 32
Quercus rubra.
• Compléter le plan de gestion des massifs par une stratégie de gestion des autres éléments du parc (plans
d’eau, chemins, pelouses et espaces ouverts, mobilier, etc.) endéans les 12 mois de la délivrance du
permis.
• Communiquer à la DPC et à la C.R.M.S. les résultats des observations de la phase test dans la parcelle 7,
au besoin via une visite sur site, endéans les 6 mois de la délivrance du permis .
• Prendre les mesures prophylactiques nécessaires, et validées préalablement par la DPC, pour
contrecarrer l’extension de l’armillaire aux arbres conservés ou aux jeunes plantations.
• Placer les clôtures provisoires de manière à ce qu’elles ne soient pas visibles depuis les vues principales.
2°) Respecter les indications particulières suivantes pour la mise en œuvre du permis :
Avertir la Direction du Patrimoine culturel du début du chantier et lui soumettre tout document et/ou élément
nécessaire à la bonne exécution des actes et travaux conformément aux plans et au cahier des charges joints au
permis, ainsi qu’au respect des règles de l’art ;
Considérant qu’il y a lieu de prévoir une information au public en collaboration avec la Commune ;
Avis : FAVORABLE, à condition de :
• respecter les conditions reprises dans l’avis C.R.M.S.
Le Collège approuve à l'unanimité le projet de délibération.
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
6/7
#019/27.02.2020/B/0033#
AINSI FAIT ET DÉLIBÉRÉ EN SÉANCE.
La Secrétaire communale,
Le Bourgmestre,
(s) Florence van Lamsweerde
(s) Benoît Cerexhe
POUR EXTRAIT CONFORME
Woluwe-Saint-Pierre, le 05 mars 2020
Pour le Bourgmestre :
La Secrétaire communale,
L'Échevin délégué,
Florence van Lamsweerde
Alexandre Pirson
Collège - 27.02.2020 - Extrait du dossier 50625
7/7