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Règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des 
agents provinciaux  
 
Texte coordonné : version officieuse- bull 7/2018 
 
 
TITRE IER - DISPOSITIONS GENERALES 
 
 
Article 1er - 
Sans préjudice de l'application des règlements organiques, le présent statut s'applique aux 
agents provinciaux du Brabant wallon, à l'exception du personnel enseignant. (…….) 
 
Le  présent  statut  est  également  applicable  aux  agents  contractuels  à  l’exception  des  dispositions 
relatives  à  la  retenue  sur  traitement,  la  suspension,  la  rétrogradation,  la  démission  d’office  et  la 
révocation prévues au titre X – Régime disciplinaire ; des dispositions prévues au titre XI – Mobilité ; 
des  dispositions  du  titre  XII  –  Mesures  dans  l’intérêt  du  service;  des  dispositions  relatives  à  la 
disponibilité prévues au Chapitre 4 du titre XIV – Positions administratives ; des dispositions relatives 
au congé de maternité (Section 9 – A), au congé pour maladie ou infirmité (Section 14), au congé pour 
prestations réduites (Section 16), à l’absence pour convenance personnelle (Section 17) et à l’absence 
de longue durée justifiée par des raisons familiales (Section 18) prévues au titre XVI – Régime horaire 
et régime de congés ; des dispositions du titre XVIII – Cessation des fonctions.  
 
Il  ne  s'applique  au  directeur  général,  au  directeur  financier  et aux  commissaires voyers  que  dans  les 
matières qui ne sont pas réglées par d'autres dispositions légales ou réglementaires. 
 
Ne s’appliquent pas aux agents stagiaires : 
 
- Les dispositions du titre XI relatives aux règles de mobilité ; 
- Les dispositions du titre XIV, chapitre 4, relatives à la disponibilité, à l’exception des articles 
152, 156 et 157 de la section 1 relative aux dispositions communes et la section 2 relative à la 
disponibilité pour maladie ou infirmité ; 
 
- Les sections 16, 17 et 18 du titre XVI, chapitre 2, relatives aux congés pour prestations 
réduites, justifiées par des raisons sociales ou familiales, à l’absence pour convenance 
personnelle et à l’absence de longue durée justifiées par des raisons familiales. 
 
 
Article 2 -
 La qualité d’agent provincial est reconnue à toute personne qui preste ses services au nom 
de  l’administration  provinciale  et  étant  titulaire  à  cet  effet  d’un  arrêté  de  nomination  du  conseil 
provincial ou partie dans un contrat de travail passé avec les représentants de l’autorité provinciale. 
 
Il ne peut être mis fin à la qualité d’agent provincial que dans les cas prévus par le présent statut. 
 
 
Article 3 - Les agents provinciaux sont nommés à des grades répartis entre cinq niveaux (A, B, C, D et 
E)  et  différentes  catégories  conformément  au  règlement  fixant  les  conditions  particulières  de 
recrutement, de promotion et d’évolution de carrière. 
 
 
Article  4  -  §1er  -  Le  niveau  d’un  grade  détermine  la  place  de  l’agent  dans  la  hiérarchie,  selon 
l'ancienneté,  la  qualification  de  la  formation  et  des  aptitudes  qui  doivent  être  attestées  pour  que  ce 
grade puisse être attribué. 
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§2 - Le grade est le titre qui situe l’agent dans son niveau et qui l’habilite à occuper un des emplois du 
cadre du personnel de l'administration provinciale qui correspond à ce grade. 
 
 
Article  5  -  L’accès  à  un  emploi  est  subordonné  entre  autres  à  la  possession  de  la  qualification 
mentionnée  dans  le  règlement  fixant  les  conditions  particulières  de  recrutement,  de  promotion  et 
d’évolution de carrière. 
 
Par qualification, il faut entendre soit la détention d’un ou de plusieurs diplômes, brevets ou certificats 
d'étude  reconnus  dans  l’Union  européenne  ou  dans  l’Espace  économique  européen,  soit  une 
nomination  antérieure  à  un  grade  équivalent  ou  immédiatement  inférieur  au  sein  de  l'administration 
provinciale. 
 
La déclaration de vacance d’emploi décrit la fonction correspondant à l’emploi à pourvoir. 
 
 
 
 
TITRE II - STRUCTURE DE L'ADMINISTRATION PROVINCIALE 
 
 
Article 6 - 
Le conseil provincial adopte le cadre du personnel de l'administration provinciale. Celui-ci 
reprend  le  cadre  divisionnaire  des  directions  d'administration  et  les  cadres  divisionnaires  des 
institutions.  Ils  fixent  notamment  le  nombre  des  emplois  de  chaque  niveau  dans  chaque  direction 
d'administration et dans chaque institution. 
 
Chaque  semestre,  le  directeur  général  dresse  la  liste  des  emplois  inoccupés  par  direction 
d'administration et par institution. Le Collège provincial arrête cette liste. 
 
Article  6bis  –  Conformément  à  l’article  L2218-68  du  CDLD,  le  collège  provincial  adopte 
l’organigramme des services provinciaux. L’organigramme représente la structure d’organisation des 
services, indique les rapports hiérarchiques et identifie les fonctions qui impliquent l’appartenance au 
comité de direction. 
 
 Chapitre 1er  - Le directeur général 
 
Article 7 - §1er - Conformément au CDLD, le directeur général est nommé par le conseil provincial, 
sur base d’un examen organisé par la province dans le respect des règles minimales établies par le 
Gouvernement wallon. 
 
Il est pourvu à la vacance de l’emploi dans les 6 mois de la vacance. 
 
L'emploi de directeur général est accessible par recrutement, promotion et mobilité. 
 
La nomination définitive a lieu à l’issue du stage. 
 
Aux conditions et modalités arrêtées par le Gouvernement wallon, le collège provincial procède à 
l’évaluation du directeur général. 
 
§2 - Conformément à l’article L2212-58 du CDLD, le directeur général est chargé de la préparation 
des dossiers qui sont soumis au conseil provincial ou au collège provincial. 
 
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Le directeur général est également chargé de l’exécution des axes politiques fondamentaux du 
programme de politique générale traduits dans le contrat d’objectifs visé à l’article L2212-61 du 
CDLD. 
 
§3 - Sous le contrôle du collège provincial, il dirige et coordonne les services. Sauf exception prévue 
par la loi, il est le chef du personnel. 
 
§4 - Le directeur général assiste, sans voix délibérative, aux séances du conseil et du collège 
provincial. Il en rédige les procès-verbaux et assure la transcription des délibérations. Il tient à cet 
effet, des registres distincts pour le conseil et pour le collège provincial. 
Le règlement d’ordre intérieur détermine les modalités de transcription et identifie les délibérations qui 
sont transcrites. 
 
Les actes ainsi transcrits et les minutes des délibérations, sont signés dans le mois par le directeur 
général et, soit par le président du conseil ou du collège provincial, soit par tous les membres du 
collège qui y ont assisté, conformément au règlement d’ordre intérieur. 
 
Les expéditions sont délivrées sous la signature du directeur général et le sceau de la province dont il 
est le dépositaire. 
 
§5 - Le directeur général donne des conseils juridiques et administratifs au conseil provincial et au 
collège provincial. Il rappelle le cas échéant, les règles de droit applicables, mentionne les éléments de 
fait dont il a connaissance et veille à ce que les mentions prescrites par la loi figurent dans les 
décisions. 
Ces avis et conseils sont annexés, selon le cas, à la décision du collège provincial ou du conseil 
provincial et transmis, le cas échéant, au directeur financier. 
 
§6 - Le directeur général assure la présidence du comité de direction tel que visé à l’article 9. 
 
Après concertation avec le comité de direction, le directeur général est chargé de la rédaction des 
avant-projets : 
 
1.  de l’organigramme 
2.  du cadre organique 
3.  du statut du personnel 
 
§7 - Le directeur général est chargé de la mise sur pied et du suivi du système de contrôle interne du 
fonctionnement des services provinciaux. 
Le système de contrôle interne est un ensemble de mesures et de procédures conçues pour assurer une 
sécurité raisonnable en ce qui concerne :  
1.  la réalisation des objectifs ; 
2.  le respect de la législation en vigueur et des procédures ; 
3.  la disponibilité d’informations fiables sur les finances et la gestion, telles qu’elles doivent être 
fournies par le directeur financier. 
 
Le cadre général du système de contrôle interne est soumis à l’approbation du conseil provincial. 
 
§8 - Le directeur général ou son délégué, de niveau supérieur à celui recruté ou engagé, participe avec 
voix délibérative au jury d’examen constitué lors du recrutement ou de l’engagement des membres du 
personnel. 
 
§9 - Le directeur général a la garde des archives. Il communique aux membres du conseil et du 
collège, à la demande et sans déplacement, toutes les pièces. Au besoin, il en délivre copie. 
 
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Il transmet à chaque conseiller provincial un exemplaire de tout ce qui est imprimé au nom du conseil 
et du collège provincial. 
 
Article 7bis  - Le collège provincial désigne un directeur général faisant fonction en cas d’absence du 
directeur général ou de vacance de l’emploi. Pour une période ininterrompue n’excédant pas trente 
jours, le directeur général peut soumettre au collège provincial, le nom de l’agent appelé à le 
remplacer. 
 
Le directeur général faisant fonction bénéficie de l’échelle de traitement du titulaire. 
 
Article 7ter – Le Conseil provincial peut adjoindre au Directeur général un fonctionnaire auquel il 
sera donné le titre de Directeur général adjoint. 
 
Article 7quater 
– Le traitement du directeur général adjoint est fixé par le conseil provincial. Ce 
traitement doit rester inférieur à celui qui est fixé pour le directeur général. 
 
 
Article 7quinquies  - §1er - Le directeur général ne peut cumuler des activités professionnelles. Par 
activité professionnelle, il faut entendre toute occupation dont le produit est un revenu professionnel 
visé à l’article 23 du Code des Impôts sur les revenus de 1992 à l’exception des jetons de présence 
perçus dans l’exercice d’un mandat et des revenus issus des mandats tels que visés à l’article L5111-1 
du CDLD. 
 
Le conseil provincial peut autoriser le cumul sur demande écrite et préalable du directeur général si le 
cumul n’est pas : 
1.  de nature à nuire à l’accomplissement des devoirs de la fonction ; 
2.  contraire à la dignité de celle-ci ; 
3.  de nature à compromettre l’indépendance du directeur général ou créer une confusion avec 
sa qualité de directeur général. 
 
L’autorisation est révocable dès lors qu’une des conditions d’octroi susvisées n’est plus remplie. Les 
décisions d’autorisation, de refus et de révocation sont motivées. 
 
§2 - Par dérogation au paragraphe 1er, le cumul d’activités professionnelles inhérentes ou ayant trait à 
l’exercice de la fonction s’exerce de plein droit. Est inhérente à l’exercice de la fonction toute charge : 
1.  exercée en vertu d’une disposition légale ou réglementaire ; 
2.  à laquelle le directeur général est désigné d’office par le conseil provincial.  
 
Chapitre 2 - Le contrat d’objectifs et le Comité de direction 
 
Section 1 - Le contrat d’objectifs 
 
Article 8 - §1er - Conformément à l ‘article L2212-61 du CDLD, le contrat d’objectifs contient la 
description des missions légales du directeur général et qui ressortent du programme de politique 
générale, ainsi que tout autre objectif quantifiable et réalisable relevant de ses missions. 
 
Il décrit la stratégie de l’organisation de l’administration au cours de la législature pour réaliser les 
missions et atteindre les objectifs  visés à l’aliéna 1er et les décline en initiatives et projets concrets. Il 
contient une synthèse des moyens humains et financiers disponibles et/ou nécessaires à sa mise en 
œuvre. 
 
§2 - Le directeur général rédige le contrat d’objectifs sur base et dans les six mois de la réception de la 
lettre de mission que lui aura remis le collège provincial à l’occasion du renouvellement intégral du 
conseil provincial ou lors du recrutement du directeur général.  
 
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Cette lettre de mission comporte au moins les éléments suivants : 
1.  la description de fonction et le profil de compétence de l’emploi de directeur général ; 
2.  les objectifs à atteindre pour les diverses missions, notamment sur base du programme de 
politique générale ; 
3.  les moyens budgétaires et les ressources humaines attribuées ; 
4.  l’ensemble des missions qui lui sont confiées par le CDLD et notamment sa mission de conseil 
et de disponibilité à l’égard de l’ensemble des membres du conseil. 
 
Chaque directeur d'administration participe à la rédaction du contrat d'objectifs du directeur général 
pour les matières relevant des objectifs stratégiques qui concernent la direction d'administration dont il 
a la charge et notamment sur les moyens humains et financiers nécessaires à leur mise en œuvre. 
 
Une concertation a lieu entre le directeur général et le collège provincial sur les moyens nécessaires à 
la réalisation du contrat d’objectifs. Le directeur financier y est associé pour les matières dont il a la 
charge. En cas d’absence d’accord du directeur général sur les moyens, l’avis de ce dernier est annexé 
au contrat d’objectifs tel qu’approuvé par le collège provincial. 
 
§3 - L’actualisation du contrat d’objectifs est annuelle. Sur demande expresse du directeur général, le 
contrat d’objectifs peut être adapté par le collège en cours d’année. Le contrat d'objectifs est 
communiqué au conseil, de même que ses actualisations et éventuelles adaptations.  
 
La lettre de mission est annexée au contrat d'objectifs. 
 
 
Section 2 - Le Comité de direction  
 
Article 9 - Outre les attributions confiées par décision du collège provincial, le comité de direction 
connaît toutes questions relatives à l’organisation et au fonctionnement des services ainsi que les 
questions à portée générale relatives à l’application des règles statutaires.  
 
Le comité de direction est composé du directeur général qui le préside, du directeur financier, du 
directeur général adjoint, des directeurs d’administration et des membres du personnel que le directeur 
général choisit parmi ceux qui remplissent les fonctions reliées à la qualité de responsable de service 
par l’organigramme. 
 
Article 9bis (ancien renuméroté) - Le comité de direction peut inviter de manière ponctuelle l’un ou 
l’autre agent du niveau A à assister, sans voix délibérative, à ses travaux. Cette invitation doit avoir été 
acceptée préalablement à la majorité simple des présents. En cas de parité, le directeur général a voix 
prépondérante. 
 
Article 9ter (ancien renuméroté) - Le règlement d’ordre intérieur arrêté par le comité de direction est 
soumis à l’approbation du conseil provincial. Ce règlement fixe au moins la fréquence des réunions, le 
quorum des présences requises et la majorité requise pour décider, ainsi que les délais dans lesquels il 
prend ses décisions. En tout état de cause, il ne siège valablement qu'en présence du directeur général 
ou du directeur général faisant fonction. 
 
Article 9quater (ancien renuméroté) - Les personnes participant à une séance du comité de direction 
sont tenues au strict respect du secret professionnel et à la discrétion à l’égard des documents et des 
délibérations. 
 
 
Chapitre 3 - Le directeur financier 
 
                                                                                                                                                                                        5/83 

Article 10 - §1er - Conformément au CDLD, le directeur financier est nommé par le conseil provincial, 
sur base d’un examen organisé par la province dans le respect des règles minimales établies par le 
Gouvernement wallon. 
 
Il est pourvu à la vacance de l’’emploi dans les 6 mois de la vacance. 
 
L'emploi de directeur financier  est accessible par recrutement, promotion et mobilité. 
 
La nomination définitive a lieu à l’issue du stage. 
 
Aux conditions et modalités arrêtées par le Gouvernement wallon, le collège provincial procède à 
l’évaluation du directeur financier. 
 
§2 - Le directeur financier est placé sous l'autorité du collège provincial. 
 
 
Article 11 - §1er - Conformément au CDLD,  le directeur financier remplit la fonction de conseiller 
financier et budgétaire de la province. 
 
Dans le cadre du système de contrôle interne, il est chargé:  
1.  de l'utilisation efficace et économique des ressources; 
2.  de la protection des actifs; 
 
§2 - Le directeur financier est chargé: 
 
1.  de la tenue de la comptabilité de la province et de l'établissement des comptes annuels; 
2.  de procéder au paiement des dépenses ordonnancées par les mandants dûment habilités; 
3.  de la gestion des comptes ouverts au nom de la province et du service de la trésorerie générale 
de la province; 
4.  du placement des fonds de trésorerie; 
5.  du contrôle et de la centralisation des engagements réalisés par le conseil, le collège ou les 
agents désignés par eux; 
6.  du contrôle des receveurs spéciaux; 
7.  de la perception et du recouvrement forcé des impôts provinciaux en application de l'article 
L2212-65, §1er,7° et du titre III du livre II de la troisième partie du CDLD; 
8.  de remettre, en toute indépendance, un avis de légalité écrit préalable et motivé sur tout projet 
de décision du conseil provincial ou du collège provincial ayant une incidence financière ou 
budgétaire supérieure à 22.000 euros, dans les dix jours ouvrables de la réception du dossier 
contenant le projet et ses annexes explicatives éventuelles. 
 
Le délai de dix jours visé ci-dessus peut être prorogé d'une durée égale à ce délai par décision de 
l'auteur de l'acte. En cas d'urgence dûment motivée, le délai peut être ramené à cinq jours. 
 
A défaut, il est passé outre l'avis. Cet avis fait, le cas échéant, partie intégrante du dossier soumis à la 
tutelle. 
 
§3 - Le directeur financier donne, en toute indépendance, un avis de légalité écrit et motivé, sur 
demande du collège provincial ou du directeur général, sur toute question ayant une incidence 
financière. A défaut, il est passé outre l'avis. 
 
Il peut rendre, en toute indépendance et d'initiative, au collège provincial son avis de légalité écrit et 
motivé ou ses suggestions sur toute question ayant une incidence financière au niveau de la province 
ou au niveau des entités consolidées de la province et les diverses associations de droit ou de fait qui 
reçoivent des subventions de la province. 
 
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§4 - Le directeur financier peut être entendu par le collège provincial sur ses avis ou suggestions. 
 
§5 - Le directeur financier fait rapport en toute indépendance au conseil provincial au moins une fois 
par an sur l'exécution de sa mission de remise d'avis. Le rapport contient aussi, et notamment: 
-  un état actualisé, rétrospectif et prospectif de la trésorerie, 
-  une évaluation de l'évolution passée et future des budgets, 
-  une synthèse des différents avis qu'il a rendus à la demande ou d'initiative; 
-  l'ensemble des données financières des services provinciaux, des régies provinciales, des 
sociétés dans lesquelles la province a une participation d'au moins 15 % et des ASBL 
auxquelles la province participe et au sein desquelles elle désigne au moins 15% des membres 
des organes de gestion. 
 
Il peut émettre dans ce rapport toutes les suggestions qu'il estime utile. Il adresse copie de son rapport 
simultanément au collège provincial et au directeur général.  
 
Article 12 - §1er - Le directeur financier ne peut pas cumuler des activités professionnelles. Par activité 
professionnelle, il faut entendre, toute occupation dont le produit est un revenu professionnel visé à 
l'article 23 du Code des Impôts sur les revenus de 1992 à l'exception des jetons de présence perçus 
dans l'exercice d'un mandat et des revenus issus des mandats tels que visés à l'article L5111-1 du 
CDLD. 
Le conseil provincial peut autoriser le cumul sur demande écrite et préalable du directeur financier si 
le cumul n'est pas:  
 
1° de nature à nuire à l'accomplissement des devoirs de la fonction; 
2° contraire à la dignité de celle-ci; 
3° de nature à compromettre son indépendance ou créer une confusion avec sa qualité de receveur. 
 
L'autorisation est révocable dès lors que l'une des conditions d'octroi visées à l'alinéa 2 n'est plus 
remplie. Les décisions d'autorisation, de refus et de révocation sont motivées. 
 
§2 - Par dérogation au paragraphe 1er, le cumul d'activités professionnelles inhérentes à l'exercice de la 
fonction s'exerce de plein droit. Est inhérente à l'exercice de la fonction toute charge: 
1° exercée en vertu d'une disposition légale ou réglementaire;  
2° à laquelle le directeur financier est désigné d'office par le conseil provincial. 
 
Article 13 - Conformément au CDLD, les agents commis à la garde, à la conservation ou à l'emploi 
des matières ou du matériel appartenant à la province, sont responsables de ces matières ou matériel, et 
sont assimilés aux receveurs spéciaux ou comptables en deniers, en ce qui concerne les garanties à 
fournir.  
 
Le mobilier de la province est inventorié. Sont compris dans le mobilier, les machines, appareils et 
matériel non confiés à la garde des agents comptables visés à l'alinéa 2.  
 
Les inventaires de mobilier établis pour chaque institution ou service sont récoltés chaque année, et à 
chaque mutation de fonctionnaire responsable.  
 
Article 13bis - §1er - Le collège provincial désigne un directeur financier faisant fonction en cas 
d'absence du directeur financier ou de vacance de l'emploi. S'il y a urgence, et pour une période 
ininterrompue n'excédant pas trente jours le directeur financier désigne l'agent appelé à le remplacer. 
 
Il bénéficie du traitement du titulaire.  
 
§2 - Lors de son installation et de la cessation de ses fonctions, il est procédé à l'établissement d'un 
compte de fin de gestion et à la remise de l'encaisse et des pièces comptables, sous la surveillance du 
collège provincial. 
                                                                                                                                                                                        7/83 

 
 
Chapitre 4 - Les directions d’administration 
 
Article 14 (ancien renuméroté) - L'administration provinciale est composée des directions 
d'administration de l’administration centrale et des institutions. 
 
Article 14bis (ancien renuméroté) - Chaque direction d'administration est dirigée par un directeur 
d'administration. 
 
Chaque service est dirigé par un directeur. 
 
Au sein des services, le collège provincial peut créer des sections dirigées par un agent de niveau A, B 
ou C.  
 
Chaque institution est dirigée par un directeur d'institution. Dans le cadre de l'organisation de 
l'administration provinciale, les directeurs d'institutions d'enseignement provincial soumis au statut du 
personnel enseignant sont assimilés aux directeurs d'institutions. 
 
Chaque institution est attachée administrativement à une direction d'administration qui en assure la 
coordination. La direction d'administration est le relais administratif entre l'institution, les autres 
directions d'administration, les autres institutions, le directeur général et les autorités provinciales. 
 
 
Article  15  -  §1er  -
  Il  existe  un  service  interne  de  prévention  et  de  protection,  ci-après  dénommé 
S.I.P.P. 
 
§2 - Ce service est dirigé par le chef de sécurité qui fait directement rapport au Collège provincial. 
 
§3 - Les missions principales du service S.I.P.P. et notamment du chef de sécurité sont fixées dans le 
règlement général sur la protection du travail. Elles sont exercées dans la plus stricte indépendance. 
 
 
TITRE III - DROITS ET DEVOIRS DES AGENTS
 
 
 
Article  16  -  Les  prestations  de  tout  le  personnel  et  les  moments  où  les  locaux  de  l'administration 
provinciale  sont  accessibles  au  public  sont  fixés  par  le  Collège  provincial.  Pendant  les  heures  de 
travail, les agents doivent consacrer tout leur temps à l'administration provinciale et aux tâches qui leur 
sont imposées. 
 
Les heures de service sont fixées par le Collège provincial en application de l'article 175. 
 
 
Article 17 - Les agents jouissent de la liberté d’expression à l’égard des faits dont ils ont connaissance 
dans l’exercice de leurs fonctions.  
 
Il leur est uniquement interdit de révéler des faits qui ont trait à la protection de l’ordre public, aux 
intérêts financiers de l’autorité, au secret médical, aux droits et libertés du citoyen, et notamment au 
droit au respect de la vie privée, au caractère confidentiel de données commerciales, intellectuelles et 
industrielles,  et  plus  généralement  tout  élément  ayant  un  caractère  secret  par  nature  ou  par 
prescriptions  des  supérieurs  hiérarchiques.  Ceci  vaut  également  pour  les  faits  qui  ont  trait  à  la 
préparation des décisions. 
 
                                                                                                                                                                                        8/83 

Cette  interdiction  ne  s'applique  pas  dans  les  cas  où  la  législation  prévoit  expressément  le  droit  du 
citoyen à la consultation ou à la communication d'un document administratif. 
 
Les dispositions du présent article s’appliquent également aux agents qui ont cessé leurs fonctions. 
 
 
Article  18  -  Les  agents  ont  droit  à  l’information  et  à  la  formation  pour  tous  les  aspects  utiles  à 
l’exercice de leurs tâches. 
 
 
Article 19 - Dans le respect des dispositions du règlement visé à l’article 85, les agents ont droit à la 
formation  pour  satisfaire  aux  conditions  d’évaluation,  aux  conditions  d'évolution  de  carrière  et  aux 
conditions d'accession aux grades de promotion. 
 
Ils  se  tiennent  au  courant  de  l’évolution  des  techniques,  réglementations  et  recherches  dans  les 
matières dont ils sont professionnellement chargés. 
 
 
Article  20  -  Tout  agent  a  le  droit  de  consulter  son  dossier  personnel.  Celui-ci  peut  se  faire 
accompagner  ou  représenter  par  une  personne  de  son  choix.  Lorsqu’il  n’est  pas  accompagné  par 
l’agent concerné, le représentant sera muni d’une procuration dûment signée par l’agent. Le dossier 
personnel de l’agent comprend au moins les documents prévus à l’annexe 1.1. Les recommandations 
dont ressort une conviction philosophique, idéologique ou politique ne peuvent pas figurer au dossier 
personnel de l'agent. 
 
Le  Collège  provincial  arrête  la  plage  horaire  et  toute  autre  modalité  nécessaire  à  la  consultation  du 
dossier personnel. 
 
Tout  agent  a  le  droit  de  faire  ajouter  à  son  dossier  personnel  tout  écrit  relatif  à  sa  situation 
administrative. Cette demande d’ajout doit être adressée au directeur général qui la transmet au service 
compétent. 
 
La ligne hiérarchique dispose de la même faculté en respectant la procédure susvisée et moyennant la 
prise de connaissance par l’agent concerné de la pièce déposée dans son dossier personnel. 
 
 
Article 21 - Les agents doivent en toute occasion veiller à la sauvegarde des intérêts de la province. Ils 
sont  tenus  d’accomplir  consciencieusement,  avec  loyauté  et  intégrité,  les  obligations  de  service  qui 
leur sont imposées. Les agents apportent leur collaboration aux travaux de préparation de la politique à 
suivre et prennent activement part aux travaux d’équipe. Ils ne peuvent suspendre l’exercice de leurs 
fonctions sans autorisation préalable. 
 
Les agents répondent vis-à-vis de leurs supérieurs hiérarchiques du bon fonctionnement du service qui 
leur est confié. Le supérieur hiérarchique est responsable des ordres qu’il donne. 
 
Ils  doivent  respecter  les  lois  et  règlements  en  vigueur  ainsi  que  les  directives  de  l’autorité  dont  ils 
relèvent. Ils doivent formuler leurs avis et rédiger leurs rapports avec correction, rigueur et exactitude. 
 
 
Article 22 - Les agents sont tenus à la plus stricte politesse et à une attitude correcte, tant dans leurs 
rapports  avec  le  public  qu’avec  leurs  collègues.  Ils  doivent  s’entraider  dans  l’intérêt  du  service.  Ils 
doivent,  en  tout  temps,  éviter  tout  ce  qui  pourrait  porter  atteinte  à  la  confiance  du  public  ou 
compromettre l’honneur ou la dignité de leur fonction. 
 
                                                                                                                                                                                        9/83 

Ils traitent les usagers de leur service avec compréhension et sans aucune discrimination. Ils veillent à 
ne  communiquer  les  données  personnelles  recueillies  auprès  de  ces  utilisateurs  qu’aux  personnes 
qualifiées pour en prendre connaissance. 
 
 
Article  23  -
  Les  agents  évitent,  en  dehors  de  l’exercice  de  leurs  fonctions,  tout  comportement  qui 
pourrait ébranler la confiance du public dans l’administration. 
 
 
Article  24  -  Les  agents  doivent  informer  le  Collège  provincial  en  cas  de  candidature  à  un  mandat 
public électif ; ils veilleront également à informer le Collège provincial en cas d’élection audit mandat 
public. 
 
 
Article  25  -  Il  est  interdit  aux  agents  de  solliciter,  exiger  ou  recevoir,  directement  ou  par  personne 
interposée, même en dehors de leurs fonctions mais en raison de celles-ci, des dons, gratifications ou 
avantages quelconques. 
 
 
Article 26 - Les agents doivent se conformer aux normes de sécurité prescrites par l'autorité. 
 
Le  cas  échéant,  les  agents  sont  tenus  de  porter  réglementairement  leur  uniforme  dans  l'exercice  de 
leurs fonctions. 
 
En  dehors  de  l’exercice  normal  de  leur  fonction,  il  leur  est  interdit  de  porter  l’uniforme  et  les 
vêtements de travail ou signes d’identification sans autorisation préalable du Collège provincial. 
 
 
Article 27 - Tout acte quelconque de violence, d’harcèlement moral ou sexuel est strictement interdit. 
Tout  fait  de  violence,  d’harcèlement  moral  ou  sexuel  sur  les  lieux  de  travail  peut  donner  lieu  à  une 
procédure  disciplinaire  conformément  au  titre  X  du  présent  statut.  Le  Collège  provincial  prend  les 
mesures  nécessaires  à  la  désignation  d'une  ou  de  personnes  de  confiance  chargées  de  donner  aux 
victimes l'aide et l'appui requis. 
 
On entend par violence au travail toute situation de fait où un agent est persécuté, menacé ou agressé 
psychiquement ou physiquement lors de l’exécution de son travail (injures, insultes, brimades….). 
 
On entend par harcèlement moral au travail les conduites abusives et répétées de toute origine, externe 
ou  interne  à  la  province  qui  se  manifestent  notamment  par  des  comportements,  des  paroles,  des 
intimidations, des actes, des gestes et  des écrits unilatéraux, ayant pour objet ou pour effet de porter 
atteinte à la personnalité, la dignité ou l’intégrité physique ou psychique d’un agent lors de l’exécution 
de  son  travail,  de  mettre  en  péril  son  emploi  ou  de  créer  un  environnement  intimidant,  hostile, 
dégradant,  humiliant  ou  offensant  (isoler  l’agent,  l’empêcher  de  s’exprimer,  le  discréditer, 
compromettre sa santé….). 
 
On  entend  par  harcèlement  sexuel  toute  forme  de  comportement  verbal,  non  verbal  ou  corporel  de 
nature  sexuelle  dont  celui  qui  s’en  rend  coupable  sait  ou  devrait  savoir  qu’il  affecte  la  dignité  de 
femme et d’homme sur les lieux de travail. 
 
 
Article 28 -
 Indépendamment de leurs responsabilités à l’égard des tiers et sauf les cas où un régime 
particulier  de  responsabilité  est  prévu  par  les  lois  et  règlements,  les  agents  sont  personnellement 
responsables  vis-à-vis  de  la  province  du  dommage  qu’ils  lui  ont  causé  en  violant  leurs  devoirs  de 
service, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence. 
 
                                                                                                                                                                                        10/83 

 
Article 29 - Toute contravention aux devoirs des agents prévus par les dispositions du présent titre est 
punie, suivant la gravité, de l’une des sanctions disciplinaires prévues au titre X du présent statut, sans 
préjudice de l’application des lois et réglementations en vigueur. 
 
 
 
TITRE IV - INCOMPATIBILITES 
 
 
Article 30 - Sans préjudice des dispositions du titre III, est incompatible avec la qualité d’agent, toute 
occupation  qui  serait  soit  de  nature  à  nuire  à  l’accomplissement  des  devoirs  de  la  fonction,  soit 
contraire  à  l’honneur  et  la  dignité  de  celle-ci,  soit  de  nature  à  placer  l’agent  dans  une  position  de 
concurrence, de sous-traitant ou de fournisseur de la province. 
 
 
 
Article 31 - Les agents ne peuvent pas cumuler des activités professionnelles. 
 
Par  activité  professionnelle,  il  faut  entendre  toute  occupation  dont  le  produit  est  un  revenu 
professionnel. Toutefois un mandat public de nature politique n’est pas considéré comme une activité 
professionnelle. 
 
 
Article 32 - Par dérogation à l'article 31, le Collège provincial peut sur demande écrite et préalable de 
l’agent,  et  pour  une  durée  maximale  d'un  an,  autoriser  le  cumul,  en  dehors  des  heures  de  service, 
d’activités  lucratives  compatibles  avec  la  qualité  d’agent  et  qui  peuvent  être  exercées  sans 
inconvénient pour le service et pour le public. L’autorisation d’exercer ce cumul est révocable. Elle est 
renouvelable selon la même procédure. 
 
 
L’agent  bénéficiant  d’une  telle  dérogation  est  tenu  d’informer  le  Collège  provincial  en  cas  de 
modification des conditions d’exercice de l’activité lucrative autorisée. 
 
 
Article 33 - 
Toute contravention aux dispositions du présent titre est punie, suivant la gravité des faits, 
de l’une des sanctions disciplinaires prévues au titre X du présent statut, sans préjudice de 
l’application de la législation en vigueur. 
 
 
 
TITRE V - NOTIFICATION, DELAIS ET RECOURS 
 
 
Article  34  -  Sauf  exception  expressément  prévue  par  la  loi,  par  le  présent  statut  ou  par  tout  autre 
règlement,  la  notification  des  actes  et  avis  aux  agents  a  lieu,  soit  par  lettre  recommandée  à  la  poste 
censée être reçue, sauf justification, le troisième jour ouvrable suivant son expédition, soit par remise 
d'un écrit de la main à la main à l'agent concerné contre accusé de réception. 
 
L'agent  communique  dans  les  plus  brefs  délais  tout  changement  de  domicile,  de  résidence  ou  de 
situation familiale. 
 
 
Article  35  -
  Sauf  exception  expressément  prévue  par  la  loi,  par  le  présent  statut  ou  par  un  autre 
règlement, notamment en matière disciplinaire, les recours, observations et demandes d'audition sont 
                                                                                                                                                                                        11/83 

adressées par l'agent au Collège provincial, soit par lettre recommandée, soit par remise d'un écrit de la 
main à la main contre accusé de réception. 
 
Ils sont formés dans un délai de quinze jours ouvrables prenant cours le lendemain de la réception de 
l'acte ou de l'avis. 
 
Si le délai commence ou se termine durant les mois de juillet ou d'août, il est prolongé d'un mois. 
 
En cas d'envoi recommandé, la date de la poste fait foi. 
 
 
Article 36 - Les actes de candidature sont adressés  au Collège provincial par lettre recommandée ou 
par remise d'un écrit de la main à la main contre accusé de réception. 
 
En  cas  de  recrutement  par  appel  public  aux  candidats,  les  actes  de  candidature  ne  sont  valablement 
introduits que par la voie recommandée. 
 
TITRE VI - RECRUTEMENT ET CARRIERE  
 
 
CHAPITRE 1ER - DISPOSITIONS GENERALES 
 
 
Article 37 - 
Le conseil provincial recrute, admet au stage, nomme, promeut, accepte la mutation aux 
emplois déclarés vacants, licencie et révoque. 
 
Le conseil provincial peut déclarer vacant tout emploi inoccupé ou qui cessera d’être occupé dans un 
délai  de  six  mois.  La  déclaration  de  vacance  désigne  la  place  de  l’emploi  dans  le  cadre  de 
l'administration provinciale et décrit la fonction. 
 
Article  37  bis  (ajouté  par  bull  1/2011)  -  Le  Collège  provincial  fixe  le  régime  juridique  de  l’agent, 
statutaire  ou  contractuel,  à  recruter  ou  à  engager  en  fonction  des  besoins  de  l’administration 
provinciale. Il choisit la procédure de recrutement statutaire décrite au présent titre ou la procédure de 
sélection contractuelle décrite dans le règlement du 4 septembre 1997 fixant le cadre et le régime de 
travail des agents provinciaux contractuels et des agents provinciaux pouvant bénéficier d’une aide à 
la promotion de l’emploi, conformément au décret du 25 avril 2002.  
 
 
 
CHAPITRE 2 – RECRUTEMENT (modif. bulletin provincial 5/11) (Les dispositions visées au §3 relatives aux 
compétences valorisables sortent leurs effets à la date à laquelle la Région wallonne définit les compétences 
valorisables et la procédure de validation de ces compétences – Bull. 5/2011) 
 
 
Article 38 - §1er -
 Nul ne peut être candidat à un emploi du cadre de l'administration provinciale s'il ne 
satisfait aux conditions suivantes : 
1.  être belge, lorsque les fonctions à exercer comportent une participation, directe ou indirecte, à 
l'exercice  de  la  puissance  publique  et  aux  fonctions  qui  ont  pour  objet  la  sauvegarde  des 
intérêts  généraux  de  la  province,  ou,  dans  les  autres  cas,  être  belge  ou  citoyen  de  l'Union 
européenne ou de l’Espace économique européen; 
2.  avoir  une  connaissance  de  la  langue  française  jugée  suffisante  au  regard  de  la  fonction  à 
exercer; 
3.  jouir de ses droits civils et politiques; 
                                                                                                                                                                                        12/83 

4.  être d'une conduite irréprochable au regard des exigences de la fonction et pouvoir présenter 
un  extrait  de  casier judiciaire  postérieur  à la  déclaration  de  vacance  de  l'emploi visé; (modif. 
bulletin provincial 5/11)
 
5.  être  en  règle  avec  les  lois  sur  la  milice  ou  aux  lois  portant  le  statut  des  objecteurs  de 
conscience; (modif. bulletin provincial 5/11) 
6.  être âgé de 18 ans au moins; 
7.  être porteur, ou disposer de l’équivalence reconnue par la Communauté française, du diplôme, 
du  brevet  ou  du  certificat  d’études  en  rapport  avec  le  niveau  du  grade  à  conférer 
conformément au règlement fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et 
d’évolution de carrière du personnel non enseignant ou détenteur de compétences valorisables 
pour les grades repris dans le règlement précité pour lesquels la valorisation des compétences 
est possible et autorisée; (modif. bulletin provincial 5/11) 
8.  satisfaire aux conditions de qualification pour l'emploi visé; 
9.  remplir les conditions particulières de recrutement fixées par le conseil provincial en fonction 
de l'emploi visé. 
 
§2 - Sauf disposition contraire, les diplômes, brevets ou certificats d’étude donnant accès à un niveau 
déterminé sont pris en considération pour l’admission à un des grades classés dans les niveaux moins 
élevés. 
 
§3 – Lors de l'appel public à candidatures pour un emploi du cadre de l'administration provinciale, il 
ne  pourra  être  fixé  une  limite  d'âge  maximale  qu'en  application  de  l'article  4  de  la  loi  du  13  février 
1998 portant des dispositions en faveur de l'emploi. 
 
§4  -  Les  dispositions  du  présent  article  s’appliquent  sans  préjudice  des  lois  relatives  aux  anciens 
agents  de  la  colonie,  de  la  coopération  technique  ni  des  autres  lois  de  priorité  notamment  les  lois 
coordonnées des 21 mai 1964 et 26 mars 1968. Pour les recrutements, il est fait application de l’arrêté 
royal  du  1er  octobre  1962  d’exécution  de  l’article  6  de  la  loi  du  27  juillet  1961  portant  certaines 
mesures en faveur du personnel des carrières des cadres d’Afrique. 
 
§5  –  Par  dérogation  au  point  7  du  §1er,  les  étudiants  qui  accomplissent  le  dernier  trimestre  de  la 
dernière  année  du  cycle  d’études  de  l’enseignement  supérieur  requises  pour  l’obtention  du  diplôme 
exigé  peuvent  également  être  candidats  à  un  emploi  du  cadre  de  l’administration  provinciale.  Sans 
préjudice du respect des autres conditions fixées par le présent règlement, les candidats ne peuvent être 
versés  dans  la  réserve  de  recrutement  valide  concernée  et,  dans  tous  les  cas,  ne  peuvent  entrer  en 
service que lorsqu’ils sont titulaires du diplôme en rapport avec le niveau du grade à conférer. (mod. 
bull 14/11) 
 
§6 – Les documents à produire sont admis en copie lisible des documents originaux. En cas de doute 
sérieux sur la conformité à l’original de la copie, la demande d’apport de la preuve de la conformité à 
l’original de la copie pourra être demandée à l’autorité qui a délivré l’original ou au candidat dans le 
respect  de  la  procédure  tracée  par  le  décret  du  1er  avril  2004  portant  suppression  de  l’obligation  de 
produire des copies certifiées conformes de documents. (ajout bull. 05/11) 
 
 
Article  39  -
  Les  conditions  fixées  à  l'article  38  doivent  être  remplies  à  la  date  de  la  déclaration  de 
vacance de l’emploi. 
 
 
Article  40  -
  S’il  répond  aux  conditions  requises,  tout  agent  peut  participer  à  tout  examen  de 
recrutement. 
 
 
Article 41 - La sélection des candidats est réalisée par un examen de recrutement. 
 
                                                                                                                                                                                        13/83 

Les  examens  de  recrutement  sont  organisés  conformément  aux  dispositions  du chapitre  6  du présent 
titre. 
 
 
Article 42 - Tout recrutement est précédé d'un appel public à candidature. 
 
L'appel public est d'une durée minimale de quinze jours. L'avis mentionne les conditions générales et, 
le  cas  échéant,  les  conditions  particulières  de  recrutement,  des  emplois  auxquels  il  est  pourvu  et  le 
délai d'introduction des candidatures. 
 
Le Collège provincial fixe les modalités de publicité de l'appel public. 
 
 
Article 43 - §1er – En application de l'article 3 de l’arrêté du 7 février 2013 du Gouvernement wallon 
relatif  à  l’emploi  de  travailleurs  handicapés  dans  les  provinces,  les  communes,  les  centres  publics 
d’action sociale et les associations de services publics, la province emploie un nombre de travailleurs 
handicapés fixé à 2,5% de son effectif au 31 décembre de l’année précédente. La déclaration à l'Office 
national  de  Sécurité  sociale  des  administrations  provinciales  et  locales  tient  lieu  de  preuve  de  cet 
effectif.  
Par handicapés, il faut entendre, les personnes visées par l'article 2 de l’arrêté visé au paragraphe 1er.  
 
§2  -  En  vue  de  stimuler le  recrutement  de  personnes handicapées,  le  conseil  provincial  peut  déroger 
aux conditions prévues à l'article 44, 4°, du présent statut. 
 
 
 
CHAPITRE 3 - NOMINATION A UN GRADE DE RECRUTEMENT 
 
 
Section 1ère - Dispositions générales
 
 
 
Article  44  -  Nul  ne  peut  bénéficier  d'une  nomination  à  titre  définitif,  s’il  ne  satisfait  aux  conditions 
suivantes : 
1.  réunir les conditions fixées à l'article 38; 
2.  réussir l'examen de recrutement; 
3.  accomplir avec succès le stage probatoire; 
4.  justifier de la possession des aptitudes physiques exigées pour la fonction à exercer, sauf les 
dérogations fixées en vertu de l’article 43, §2. 
 
 
Article 45 - §1er - Le conseil provincial compare, sur base de dossiers individuels, les titres et mérites 
de tous les candidats ayant passé l'examen de recrutement tel que prévu au chapitre 6. Il admet le ou 
les lauréats au stage. 
 
§2 - 
Le stage débute à partir du moment où le lauréat entre réellement dans sa fonction selon le régime 
de prestations correspondant au régime de travail de l’emploi déclaré vacant.  
 
§3  -  Les  lauréats  sont  appelés  en  service  en  leur  qualité  de  stagiaire  au  plus  tard  le  premier  jour  du 
troisième mois suivant la date d’admission au stage. 
Lorsqu’un lauréat doit accomplir une période de préavis, le délai fixé ci-avant, est prolongé jusqu’au 
premier jour du mois qui suit la date d’expiration du préavis. 
 
Article 46 - 
Le conseil provincial fixe les aptitudes physiques exigées pour la fonction à exercer. 
 
                                                                                                                                                                                        14/83 

Sans préjudice des dispositions légales ou réglementaires, notamment du règlement général du travail, 
toute personne engagée en qualité d’agent, à quelque titre que ce soit, doit se soumettre à un examen 
médical d'embauche. Le lauréat d’un examen n’entre en fonction qu’après vérification de son aptitude 
physique. Le Collège provincial prend les mesures d’exécution nécessaires pour la réalisation de ces 
examens médicaux d’embauche.  
 
 
 
Section 2 - Stage et nomination 
 
 
Article  47  -
  Tout  agent effectue  un  stage  d'une  année  de  service.  L'agent  effectue  son  stage  dans  le 
grade pour lequel il a été recruté. Il est admis au stage par le conseil provincial. 
 
Pour  le  calcul  de  la  durée du  stage  accompli,  sont  prises  en  considération toutes  les  périodes  durant 
lesquelles le stagiaire est en position d'activité de service. 
 
Néanmoins, le stagiaire qui a été absent quinze jours ouvrables en une ou plusieurs fois, à l'exception 
des congés  annuels de  vacances  et  des jours fériés,  voit  son  stage  suspendu.  La  période  de  stage  est 
prolongée d’office de la durée de la suspension. 
 
Durant la suspension du stage, l’intéressé conserve sa qualité de stagiaire et sa position administrative 
est fixée conformément aux dispositions du présent statut. 
 
Le conseil provincial peut décider de prolonger le stage d’une durée équivalente, au maximum, à sa 
durée initiale. 
 
Article 47bis
 - Les agents déjà en fonction au sein de l’administration provinciale et ce, quel que soit 
leur statut, bénéficient d’un congé pour accomplir leur stage dans un autre emploi au sein de celle-ci. 
Ce congé est accordé pour une période qui correspond à la durée du stage. 
Ce congé n’est pas rémunéré dès lors que l’agent perçoit par ailleurs le traitement promérité pour ses 
prestations en qualité de stagiaire. Il est assimilé pour le surplus à une période d’activité de service. 
Ce congé prend fin de plein droit dès la nomination, la démission ou le licenciement de l’agent. 
 
Article 48 - 
Le stagiaire bénéficie des dispositions qui règlent pour les agents provinciaux : 

les allocations et indemnités de toute nature, dans la mesure où le fait qui donne lieu à l’octroi 
d’une allocation ou d’une indemnité est compatible avec l’exercice continu du stage; 

-le statut pécuniaire. 
 
 
Article 49 - Le stage des agents est accompli sous la maîtrise du supérieur hiérarchique direct (N+1) 
dénommé ci-après "maître de stage". 
 
 
Article 50 - Le stage des agents des niveaux A et B est accompli sous la maîtrise d’une commission de 
stage composée : 

du  directeur  général  ou  de  la  personne  qu’il  désigne  pour  le  représenter  ou  du  directeur 
financier ; 

du directeur d’administration concerné; 

du directeur 

du maître de stage;  

d’un  délégué  syndical  par  organisation  représentée  aux  comités  de  concertation  et  de 
négociation. 
 
                                                                                                                                                                                        15/83 

Le stage des agents  des niveaux C, D et E est accompli sous la maîtrise d’une commission de stage 
composée : 

du  directeur  général  ou  de  la  personne  qu’il  désigne  pour  le  représenter  ou  du  directeur 
financier ; 

du directeur ; 

du maître de stage; 

du supérieur hiérarchique immédiat; 

d’un  délégué  syndical  par  organisation  représentée  aux  comités  de  concertation  et  de 
négociation. 
 
 
Article  51  -  Les  stagiaires  du  niveau  A  et  B  doivent  faire  parvenir  à  la  commission  des  stages,  un 
travail  écrit  en  fonction  du  niveau  auquel  ils  appartiennent,  selon  les  modalités  et  dans  les  délais 
qu’elle détermine. 
 
 
Article 52 - Le maître de stage établit, tous les trois mois et à la fin du stage, un rapport de stage. Il est 
établi selon le modèle de l’annexe 2.1. Ce rapport contient au moins une évaluation de la manière dont 
le stagiaire acquiert les connaissances requises pour exercer ses fonctions, une évaluation portant sur 
les formations suivies ainsi qu’un rapport sur la manière dont l’intéressé s’intègre à l’administration. 
 
Il est visé par le stagiaire qui y joint, le cas échéant, son avis. 
 
 
Article 53 - Sans préjudice de l’application de l’article 47, 5ème alinéa, au plus tard dans le mois qui 
suit la fin du stage, le conseil provincial décide sur base du rapport de la Commission de stage : 

soit la nomination à titre définitif; 

soit le licenciement. 
 
En  outre,  le  conseil  provincial  peut  décider  à  tout  moment  le  licenciement  anticipé  du  stagiaire  et 
notamment aux cas visés par l’article 53bis. 
 
La période comprise entre la fin du stage déterminée en application de l'article 47 et la notification de 
la nomination ou du licenciement est considérée comme une prolongation de stage. 
 
Avant le licenciement, le conseil provincial peut entendre l'agent soit à sa demande, soit d'initiative. 
L'agent peut se faire accompagner ou représenter par une personne de son choix. 
 
Article 53bis – Le licenciement anticipé tel que visé par l’article 53 alinéa 2 s’applique notamment en 
cas de manquement(s) commis par le stagiaire pendant la durée de son stage et pouvant être 
considéré(s) comme motif(s) grave(s). 
 
L’audition préalable visée à l’alinéa 4 de l’article 53 est également d’application en cas de 
licenciement anticipé du stagiaire. 
 
Article 54 - Toute décision de licenciement d'un agent stagiaire lui est notifiée selon les modes prévus 
au titre V. Conformément à l’article 45 du règlement du 4 septembre 1997 portant le statut pécuniaire 
des agents provinciaux, le licenciement à la fin du stage donne lieu à la prestation d’un préavis de trois 
mois ou à une indemnité compensatoire de préavis correspondant à trois mois de traitement. 
 
 
Article  55  -  Conformément  à  la  loi  du  29  juillet  1991  relative  à  la  motivation  formelle  des  actes 
administratifs, l'acte de nomination est motivé. 
 
 
                                                                                                                                                                                        16/83 

Article 56 - Les conditions que l’agent doit réunir pour pouvoir être nommé doivent être satisfaites le 
jour de la nomination. 
 
La nomination s’effectue le premier jour du mois qui suit la fin du stage. 
 
Le statut juridique précédant la nomination à titre définitif de l’agent, soit dans des liens d’un contrat 
de  travail,  soit  en  qualité  de  temporaire  ou  encore  nommé  à  titre  définitif  dans  une  autre  fonction, 
prend fin de plein droit à la date de cette nomination. 
 
Article  57  -  Les  stagiaires  prêtent  serment  lors  de  leur  nomination  en  qualité  d’agent.  Le  serment 
s’énonce dans les formes légales. 
 
Sauf disposition contraire des lois existantes, les agents des niveaux B, C, D et E prêtent serment entre 
les mains du fonctionnaire désigné à cette fin par le conseil provincial. 
 
Les agents du niveau A prêtent serment entre les mains du président du conseil provincial. 
 
L’agent qui s’abstient de prêter serment sans motif légitime est considéré comme démissionnaire. 
 
 
CHAPITRE 4 – CARRIERE 
 
LES  DISPOSITIONS  REPRISES  AUX  ARTICLES  63,  67,1°,  68,1°,  ET  69,  1°  SORTENT  LEURS  EFFETS  A  LA  DATE  D’ENTREE  EN 
VIGUEUR DE LA PROCEDURE D’EVALUATION VISEE PAR LA RESOLUTION DU 25 NOVEMBRE 2010 (BULL. 14/11) 
 
 
Article 58 - §1er - Pour l'application du présent statut, il y a lieu d'entendre : 

par  grade  :  le  titre  qui  situe  l'agent  dans  la  hiérarchie  et  qui  l'habilite  à  occuper  un  emploi 
correspondant à ce grade; 

par  échelle  :  la  catégorie  barémique  attribuée  à  l'agent  en  fonction  de  son  grade  et,  le  cas 
échéant,  de  son  ancienneté,  de  son  évaluation  et  des  formations  suivies,  conformément  au 
règlement  fixant les conditions particulières de recrutement,  de  promotion  et  d’évolution  de 
carrière. 
 
 
§2 - La notion d'ancienneté a des sens différents selon qu'elle entre en ligne de compte soit : 

pour la détermination des traitements individuels; 

pour  le  passage  d'une  échelle  de  traitements  à  une  autre  en  vertu  du  système  d'évolution  de 
carrière; 

pour la prise en compte des actes de candidature à des grades de promotion. 
 
1°  Pour  la  détermination  des  traitements  individuels,  l'ancienneté  à  prendre  en  considération 
est la période durant laquelle l'agent, en quelque qualité que ce soit, a presté des services : 

soit dans le secteur public ou comme C.M.T. ou comme stagiaire ONEM ; 

soit dans le secteur privé, dans des fonctions complètes ou incomplètes avec un   
             maximum  de  six  ans  (modif  bull  2/2007).  Pour  ce  qui  excède  les  6  ans  admissibles 
visés  ci-avant,  il  est  renvoyé  à  l’article  9,  §2  du  Règlement  du  4  septembre  1997  portant  le 
statut pécuniaire des agents provinciaux 
 
Sont  également  valorisés,  dans  les  mêmes  conditions,  les  services  accomplis  antérieurement 
dans  les  secteurs  privé  ou  public  d’un  état  membre  de  l’Union  européenne  ou  de  l’Espace 
économique européen. 
 
                                                                                                                                                                                        17/83 

2° L'ancienneté d'échelle permettant l'évolution de carrière est limitée à la durée des services 
accomplis  dans  une  fonction  analogue  dans  le  secteur  public  ou  dans  le  secteur  privé 
subventionnable (hôpital, maison d'éducation, de repos, d'accueil et de soins). 
 
Sont  également  valorisés,  dans  les  mêmes  conditions,  les  services  accomplis  antérieurement 
dans les secteurs privés subventionnables ou public d’un état membre de l’Union européenne 
ou de l’Espace économique européen. 
 
Pour  les  agents  nommés  à  titre  définitif  au  30  juin  1994,  l'ancienneté  pécuniaire  acquise  au  28 
novembre 1997 entre en ligne de compte pour l'évolution de carrière. 
 
3° L'ancienneté d'échelle exigée pour postuler à un grade de promotion est la période durant 
laquelle l'agent a presté des services en qualité d'agent statutaire définitif dans l'administration 
provinciale où un emploi est à pourvoir. 
 
 
Article 59 - L'agent est nommé à un grade. A chaque grade correspondent une ou plusieurs échelles. 
Les tableaux des échelles de traitement figurent dans le règlement fixant les conditions particulières de 
recrutement, de promotion et d’évolution de carrière. 
 
 
Article 60 - En évolution de carrière, l'agent obtient un changement d'échelle au sein d'un même grade 
s'il  satisfait  aux  critères  d'ancienneté,  d'évaluation  et  de  formation  prévus  au  règlement  fixant  les 
conditions  particulières  de  recrutement,  de  promotion  et  d’évolution  de  carrière  du  personnel  non 
enseignant. 
 
 
Article  61  -  Nonobstant  les  dispositions  du  titre  XI,  le  Collège  provincial  affecte  l'agent  dans  un 
emploi  vacant  correspondant  au  grade  auquel  il  est  nommé,  dans  une  direction  d'administration  ou 
dans une institution, et fixe sa résidence administrative. 
 
Dans  l'intérêt  du  service,  chaque  agent  peut  durant  sa  carrière,  être  affecté  dans  un  autre  emploi  du 
cadre de l'administration provinciale correspondant à son grade. 
 
 
Article 62 - La promotion est la nomination d'un agent à un grade supérieur. 
 
Elle ne peut avoir lieu qu'en cas de vacance d'emploi du grade à conférer. 
 
 
Article 63 -
 Pour accéder à un grade de promotion, l'agent doit satisfaire aux conditions particulières 
de promotion. Il doit notamment bénéficier d'une évaluation au moins satisfaisante. (bull. 14/11) 
 
 
Article 64 - Les conditions de promotion doivent être remplies à la date de l’appel aux candidatures. 
 
 
Article  65  -  §1er  -  Le  Collège  provincial  arrête  les  modalités  de  publicité  nécessaire  à  la  vacance 
d'emploi à conférer par promotion. 
 
§2 - Le délai d'introduction des candidatures ne peut être inférieur à un mois prenant cours le premier 
jour de la publicité donnée à la vacance d'emploi. 
 
Il est fait acte de candidature de la manière prévue au titre V. 
 
                                                                                                                                                                                        18/83 

 
CHAPITRE 5 - NOMINATION A UN GRADE DE PROMOTION 
 
 
Article  66  -  Le  conseil  provincial  compare,  sur  base  de  dossiers  individuels,  les  titres  et  mérites  de 
tous les candidats. 
 
 
Article 67 - La promotion à un grade des niveaux D, C ou B qui est subordonnée à la réussite d’un 
examen est accordée dans l’ordre de préférence suivant : 
1°  entre  lauréats  d’un  même  examen,  à  celui  qui  fait  l’objet  d’une  évaluation  au  moins 
satisfaisante (mod. bull. 14/11);  
2°  entre  lauréats  faisant  l’objet  d’une  même  évaluation,  à  celui  qui  compte  la  plus  grande 
ancienneté de grade en qualité d’agent statutaire définitif dans l’échelle ou les échelles dont il 
faut être titulaire pour postuler valablement la promotion envisagée; 
3°  entre lauréats ayant la même ancienneté que celle visée au 2°, après comparaison des titres et 
mérites,  à  celui  qui  possède  la  meilleure  aptitude  à  l’exercice  de  la  fonction  du  grade  à 
conférer. 
 
 
Article 68 - La promotion à un grade des niveaux D, C, ou B qui n’est pas subordonnée à la réussite 
d’un examen est accordée dans l’ordre de préférence suivant : 
1°   à l’agent qui fait l’objet d’une évaluation au moins satisfaisante (mod. bull. 14/11); 
2°  entre  ceux  faisant  l’objet  d’une  même  évaluation,  à  celui  qui  compte  la  plus  grande 
ancienneté de grade en qualité d’agent statutaire définitif dans l’échelle ou les échelles dont 
il faut être titulaire pour postuler valablement la promotion envisagée; 
3° entre ceux ayant la même ancienneté que celle visée au 2°, après comparaison des titres et 
mérites,  à  celui  qui  possède  la  meilleure  aptitude  à  l’exercice  de  la  fonction  du  grade  à 
conférer. 
 
 
Article 69 - La promotion à un grade du niveau A est accordée dans l’ordre de préférence suivant : 
1° à l’agent qui fait l’objet d’une évaluation au moins satisfaisante (mod. bull. 14/11) ; 
2° entre ceux faisant l’objet de la même évaluation, après comparaison des titres et mérites, à celui 
qui possède la meilleure aptitude à l’exercice de la fonction du grade à conférer.  
 
 
Article  70  -
  Conformément  à  la  loi  du  29  juillet  1991  relative  à  la  motivation  formelle  des  actes 
administratifs, l'acte de nomination à un grade de promotion est motivé. 
 
 
Article 71 - Les conditions que l’agent doit remplir pour pouvoir être promu doivent être satisfaites le 
jour de l’appel aux candidatures. 
 
 
 
CHAPITRE 6 - EXAMENS DE RECRUTEMENT ET DE PROMOTION 
 
 
 
Article  72  (modif  bull  9/2009)  –  Dans  les  limites  prévues  par  le  règlement  fixant  les  conditions 
particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière, le Collège provincial définit et 
met en œuvre un programme d’examen spécifique par emploi à pourvoir. Par ailleurs, lorsque la nature 
de la fonction le justifie ou lorsque des conditions spéciales sont imposées pour un emploi déterminé, 
le Collège provincial peut adapter, limiter ou ajouter des épreuves au programme de l’examen. 
                                                                                                                                                                                        19/83 

 
Le  Collège  provincial  peut  décider  de  faire  appel  à  un  organisme  tiers  en  vue  de  procéder  à  une 
sélection des candidats dans le respect des règlements et des conditions fixées. 
 
 
« Article  73  -  Le  Collège  provincial  est  chargée  de  l’organisation  des  examens. »  article  supprimé  par  bull 
9/2009 
 
 
Article  74  -
  Pour  un  même  grade,  le  programme  de  l’examen  de  recrutement  et  le  programme  de 
l’examen de promotion peuvent être différents. 
 
 
Article 75 (modif bull 6/2008) - Le conseil provincial détermine si une réserve de lauréats doit ou non 
être constituée.  
 
Le  cas  échéant,  les  candidats  qui  réunissent  les  conditions  prévues  à  l'article  38  et  qui  ont  réussi 
l'examen de recrutement ou de promotion mais qui ne sont pas admis au stage, sont versés dans une 
réserve. 
 
La durée de validité de la réserve de recrutement est de un an. Elle peut être prolongée trois fois sans 
pouvoir dépasser un maximum de quatre ans. 
 
Si  le  conseil  provincial juge  la  réserve  de  recrutement  insuffisante,  il  est  procédé  à  un  nouvel  appel 
public. 
 
 
Article 76 (modif bull 9/2009) - §1er - Le Collège provincial désigne les membres dus jurys. 
 
§2 – 
Pour les examens de recrutement, les jurys se composent, en nombre impair : 

du directeur général qui les préside ou de son délégué de niveau supérieur au niveau concerné 
par le recrutement ; 

d’au moins quatre assesseurs qui ne sont pas des mandataires politiques. 
 
§3 – Pour les examens de promotion, les jurys se composent, en nombre impair : 

du directeur général qui les préside ou de son délégué de niveau supérieur au niveau concerné 
par la promotion ; 

de  deux  à  quatre  agents  provinciaux,  auxquels  peuvent  être  adjoints  un  maximum  de  quatre 
personnalités,  particulièrement  qualifiées  en  raison  de  leurs  compétences  ou  de  leurs 
spécialisations et qui ne sont pas des mandataires politiques. 
 
§4  -  Deux  députés  provinciaux,  un  représentant  de  chaque  groupe  politique  reconnu  par  le  conseil 
provincial et un représentant de chaque organisation syndicale représentative sont invités à assister en 
qualité d’observateur avec voix consultative aux séances des jurys. 
 
 
 
TITRE VII - EVALUATION DES AGENTS 
 
[ Articles 77 à 81 remplacés par le bull 1/2011 (voir en dessous des anciens articles 77 à 81) 
Rem :  Prise  d’effet  de  ces  nouveaux  articles  lorsque  la  formation  des  évaluateurs  est  dispensée 
selon le programme agréé par la Région wallonne) 
 
Les nouvelles dispositions visées aux nouveaux articles 77 à 81 ne sont pas applicables aux agents 
exerçant  des fonctions de grade égal à l’échelle A7 qui  restent soumis à la procédure antérieure, 

                                                                                                                                                                                        20/83 

décrite  aux  articles  77  à  81  du  règlement  précité  et  ce,  jusqu’à  terme  de  la  réforme  des  grades 
légaux. ] 
 
Chapitre 1er – Disposition générales applicables aux agents des niveaux E1 à A6 inclus 
 
Article  77  §1er-  L’évaluation  a  pour  objet  d’apprécier  de  manière  continue  le  travail  que  l’agent 
effectue en regard de son descriptif de fonction. 
 
L’évaluation est rendue après un entretien préalable entre l’agent et ses évaluateurs. L’entretien a pour 
objet de déterminer un plan d’actions fixant les objectifs à atteindre, les mesures à mettre en œuvre 
pour y arriver et les délais pour y parvenir.  
 
 
 
 
§2. L’évaluation est qualifiée par une des six mentions suivantes : 
 
- Excellente  
- Très positive  
- Positive  
- Satisfaisante  
- A améliorer  
- Insuffisante  
 
§3- L’évaluation de l’agent se réalise sur base d’une fiche d’évaluation telle qu’établie selon le modèle 
de l'annexe 2.2. et composée : 
 

de l’identification de l’agent ; 

de la description de la fonction de l’agent; 

du  plan  d’action  des  objectifs  poursuivis  et  notamment  des  situations  particulières 
rencontrées par l’agent depuis la dernière évaluation et la manière dont il les a assumées; 

de(s) formation(s) proposée(s) et suivie(s) ; 

de l’appréciation.  
 
§4- Le dossier d’évaluation repris au dossier personnel de l’agent comprend : 
 

la fiche d’évaluation ; 

le rapport des entretiens de fonctionnement intermédiaires ; 

le dernier rapport d’évaluation ; 

tout autre document ou constatation repris à l’article 79bis §2. 
 
Article  78-  Le  projet  d’évaluation  est  rendu  par  deux  évaluateurs,  soit  les  supérieurs  hiérarchiques 
directs de l’agent identifiés sur base d’un règlement établi à cet effet par le Collège provincial et ayant 
suivi  une  formation  aux  méthodes  d’évaluation  selon  un  programme  adapté  et  agréé  par  la  Région 
wallonne. 
 
Pour les agents exerçant des fonctions de grade égal aux échelles A5 et A6, le projet d'évaluation est 
établi par le directeur d’administration et le directeur général.  
 
En  cas  d’absence  d’un  ou  l’autre  supérieur  hiérarchique  direct  ou  lorsque  l’un  ou  l’autre  supérieur 
hiérarchique est doté de la mention d’évaluation « à améliorer » ou « insuffisant », il y est suppléé par 
le  supérieur  hiérarchique  directement  supérieur  en  grade.  S’il  n’y  a  pas  de  possibilité  dans  la  ligne 
hiérarchique directe, le directeur général désigne le (les) évaluateur(s) qu’il juge le(s) plus apte(s).  
 
Pour l’agent exerçant les fonctions de directeur général adjoint et pour les agents exerçant des 
                                                                                                                                                                                        21/83 

fonctions de directeur d’administration, le projet d’évaluation est établi par le directeur général. 
 
Dans le cas où le supérieur hiérarchique direct n’a pas eu l’agent concerné sous son autorité pendant 
les  trois  mois  précédant  l’évaluation,  l’évaluation  est  réalisée  avec  l’ancien  supérieur  hiérarchique 
direct. 
 
Article  79  §1-  Sans  préjudice  de  l'article  52,  l’évaluation  est  attribuée  à  l’agent  tous  les  deux  ans 
suivant la date d’anniversaire de son entrée en fonction. 
 
L’évaluation ne porte que sur la période prenant cours à partir de l’évaluation précédente.  
 
§2- Toutefois, elle est attribuée à l’agent un an après : 

qu’il se soit vu attribuer une évaluation « à améliorer » ou « insuffisante » ; 

qu’il ait été nommé à titre définitif; 

qu’il ait fait l’objet d’une promotion ; 

l’exercice de nouvelles fonctions ; 

la reprise de ses fonctions suite à une absence d’au moins un an. 
 
A  défaut  d’évaluation  attribuée  dans  le  délai  prescrit,  l’agent  est  censé  bénéficier  au  moins  de  la 
mention « satisfaisante ». 
 
Toute sanction disciplinaire prononcée à l’encontre de l’agent entraîne nécessairement la révision de 
l’évaluation de l’agent. 
 
§3-  Un  entretien  de  fonctionnement  intermédiaire  permettant  d’apprécier  la  réalisation  du  plan 
d’actions des objectifs poursuivis aura lieu : 

au minimum une fois par an en cas d’évaluation « satisfaisante » ; 

tous les six mois en cas d’évaluation « à améliorer » ; 

tous les trois mois en cas d’évaluation « insuffisante ». 
 
L’entretien de fonctionnement intermédiaire porte sur : 

la mise en œuvre du plan d’actions et notamment le niveau d’atteinte des objectifs et 
des  attentes  réalisés  par  l’agent,  les  solutions  aux  problèmes  qui  concernent  le 
fonctionnement  de  l’évalué et  les  solutions  aux  problèmes  qui  entravent  la  réalisation  des 
objectifs convenus ; ceux-ci pouvant concerner aussi bien l’organisation et le fonctionnement 
du  service,  l’accompagnement  par  le  chef  de  service  que  des  facteurs  externes et,  le  cas 
échéant, la réadaptation des objectifs par rapport à l’évolution de la situation ; 

le développement du membre du personnel au sein de sa fonction actuelle, en termes 
de qualité et de quantité de travail. 
 
Chaque  entretien  de  fonctionnement  intermédiaire  fait  l’objet  d’un  rapport  signé  par  l’agent  et  ses 
évaluateurs.  
 
Lors  des  entretiens  de  fonctionnement  intermédiaires  suivant  une  évaluation  ayant  pour  mention  « à 
améliorer » ou « insuffisante » l’agent peut se faire accompagner d’une personne de son choix.  
 
Article 79 bis §1er - Les entretiens d’évaluation et les entretiens de fonctionnement intermédiaires sont 
consignés dans un rapport signé par l’agent et ses évaluateurs et joint au projet d’évaluation. 
L’agent a la possibilité de faire valoir ses objections dans une note écrite qu’il restitue accompagnée 
du rapport dans les dix jours ouvrables. A défaut, le rapport est réputé approuvé.  
 
§2-  L’agent  a  la  possibilité,  dans  les  quinze  jours  ouvrables  précédant  l’entretien  d'évaluation,  de 
s’auto-évaluer sur base d’une copie vierge de la fiche individuelle d’évaluation visée à l’article 77 §3.  
Cet élément écrit peut être pris en compte lors de l’entretien d’évaluation et l’agent peut demander à 
son supérieur hiérarchique direct de la faire ajouter dans son dossier d’évaluation visé à l’article 77§4. 
                                                                                                                                                                                        22/83 

 
Les supérieurs hiérarchiques en charge de l’évaluation peuvent ajouter au dossier d’évaluation visé à 
l’article 77 §4 toute constatation favorable ou défavorable portant sur la réalisation du plan d’action et 
portée à la connaissance de l’agent. 
 
Article  80  -  L’évaluation  visée  à  l’article  77  est  basée  sur  10  critères  d’appréciation  pondérés  de  la 
manière  suivante :  il  est  attribué 12  points  au  maximum  pour  les  critères  n°1  à  5  (qualité  du  travail 
accompli, compétences, l’efficacité, la civilité, la déontologie), 10 points maximum pour les critères 6 
à  9  (l’initiative,  l’investissement  professionnel,  la  communication  et  la  collaboration)  et  35  points 
maximum pour le critère de gestion d’équipe uniquement applicable aux agents exerçant des fonctions 
d’encadrement de personnel au regard du descriptif de la fonction. 
 
L’agent se verra attribuer l’évaluation: 
 
- « Excellente » si la somme des points accordés est supérieure à 90  ou à 121 pour les agents exerçant 
des fonctions d’encadrement de personnel; 
-  « Très  positive »  si  la  somme  des  points  accordés  est  comprise  entre  80 et  89  ou  entre  108  et  120 
pour les agents exerçant des fonctions d’encadrement de personnel; 
- « Positive » si la somme des points accordés est comprise entre 70 et 79 ou entre 95 et 107 pour les 
agents exerçant des fonctions d’encadrement de personnel ; 
- « Satisfaisante » si la somme des points accordés est comprise entre 60 et 69 ou entre 81 et 94 pour 
les agents exerçant des fonctions d’encadrement de personnel ;  
- « A améliorer » si la somme des points accordés est comprise entre 50 et 59 ou entre 67 et 80 pour 
les agents exerçant des fonctions d’encadrement de personnel ; 
- « Insuffisante » si la somme des points accordés est inférieure à 50 ou inférieure à 67 pour les agents 
exerçant des fonctions d’encadrement de personnel. 
 
L’évaluation « insuffisante » empêche toute évolution de carrière et toute promotion. L’évaluation « à 
améliorer » empêche toute promotion.  
En application de l’article 251, deux évaluations « insuffisante » consécutives peuvent entraîner une 
procédure de démission d’office pour cause d’inaptitude professionnelle définitive.  
 
Article 81 - §1er. Le projet d’évaluation est transmis au Directeur général qui le notifie à l’agent dans 
les formes prévues à l’article 34 du présent statut. 
La notification indique la possibilité d’introduire une réclamation au Collège provincial dans les 15 
jours ouvrables  de la notification du projet et précise, les formes à respecter et le droit d’être entendu. 
 
Si le projet d’évaluation ne suscite aucune remarque particulière de l’agent, le Collège provincial fixe 
définitivement l’évaluation.  
 
§2- Dans les cinq jours ouvrables de la notification du projet, l’agent peut introduire une procédure de 
médiation  auprès  du  Directeur  général;  la  procédure  suspend  le  délai  de  réclamation  au  Collège 
provincial. Le Directeur général, après avoir entendu l'agent éventuellement assisté de la personne de 
son  choix  dans  les  15  jours  ouvrables  de  sa  demande,  peut  faire  une  autre  proposition  qu’il 
communique à l’agent. La procédure de médiation avec les supérieurs hiérarchiques doit aboutir dans 
les 15 jours ouvrables de l’audition de l’agent.  
 
Par dérogation à l’alinéa précédent, lorsque le Directeur général fait partie du collège d’évaluation en 
application  des  dispositions  de  l’article  78,  l’agent  introduit  directement  sa  réclamation  auprès  du 
Collège provincial. 
§3-  Dans  les  15  jours  ouvrables  de  la  notification  du  projet,  l’agent  peut  introduire  une  réclamation 
auprès du Collège provincial. Après avoir entendu l’agent éventuellement assisté par la personne de 
son  choix,  le  Collège  provincial  tranche  définitivement  l’évaluation  et  la  notifie  à  l’agent  dans  les 
formes prévues à l’article 34 du présent statut. 
 
                                                                                                                                                                                        23/83 

(…) Dispositions annulées par arrêté du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville le 20 janvier 2014 
 
Chapitre 3 - Dispositions applicables au directeur général et au directeur financier 
 
Section 1ère -  Les règles d’évaluation 
 
Article 81octies - §1er - Conformément aux dispositions de l'arrêté du Gouvernement wallon fixant les 
règles  d'évaluation  des  emplois  de  directeur  général  et  directeur  financier  provinciaux,  les  grades  de 
directeur général et de directeur financier font l’objet d’une évaluation tous les trois ans à l’issue d’un 
entretien  d’évaluation  dont  l’objectif  est  d’apprécier  la  manière  dont  ils  effectuent  leur  travail.  La 
période de trois ans séparant deux évaluations est appelée « période d’évaluation ». 
 
§2 -  Le directeur général et le directeur financier sont évalués sur la qualité du travail, le rythme de 
travail, les méthodes de travail, les attitudes de travail ainsi que sur base de documents à produire. Les 
critères d’évaluation sont fixés à l’annexe 2.3. 
 
 
 
L’évaluation,  qui  a  pour  base  la  description  de  fonction,  et,  notamment,  s’agissant  du  directeur 
général,  les  compétences  et  la  qualité  des  actions  mises  en  œuvre  en  vue  d'atteindre  les  objectifs 
précisés  dans  le  contrat  d’objectifs,  la  manière  dont  ils  ont  été  atteints,  les  compétences  et  les 
exigences de la fonction, est réalisée lors de l’entretien d’évaluation visé à l’article 81decies §1er, al.2. 
 
Section 2ème - De la procédure 
 
Article  81nonies  §1er  -  Dans  les  deux  premiers  mois  de  chaque  période  d’évaluation,  le  Collège 
provincial  invite  le  directeur  général  et  le  directeur  financier  à  se  présenter  à  un  entretien  de 
planification au cours duquel sont précisés les objectifs individuels à atteindre et la description de la 
fonction.  
 
Dans le mois qui suit l’entretien de planification, le Collège rédige un rapport constituant la première 
pièce du dossier d’évaluation. 
 
§2 - Dans le courant de chaque période d’évaluation, un entretien de fonctionnement intervient chaque 
fois que cela est nécessaire entre le Collège provincial d’une part, et le directeur général et le directeur 
financier d’autre part, à la demande de l’une ou l’autre partie. Cet entretien vise notamment à trouver 
des solutions aux difficultés rencontrées par une des parties. 
 
Dans  le  courant  de  chaque  période  d'évaluation,  tout  document  relatif  à  l'exécution  du  travail  du 
directeur général ou du directeur financier est joint au dossier d’évaluation par ces derniers ou par le 
Collège provincial, d'initiative ou sur demande du directeur concerné. 
 
Les éléments joints au dossier d'évaluation par le Collège provincial sont portés à la connaissance du 
directeur concerné afin qu’il puisse faire part de ses remarques éventuelles.  
 
Article  81decies  §1er  -  En  préparation  de  l’entretien  d’évaluation,  le  directeur  concerné  établit  son 
rapport d’évaluation sur la base du rapport de planification et, s’agissant du directeur général, sur la 
base du contrat d’objectifs. 
 
Au  plus  tôt  quatre  mois  et  au  plus  tard  deux  mois  avant  la  fin  de  chaque  période  d’évaluation,  le 
Collège provincial invite le directeur concerné à un entretien d’évaluation portant sur la réalisation des 
objectifs et sur les éléments visés à l’article 81octies, § 2. 
 
§2  -  Le  directeur  général  et  le  directeur  financier  se  voient  attribuer  une  évaluation  "excellente", 
"favorable", "réservée" ou "défavorable". 
                                                                                                                                                                                        24/83 

 
§3  -  Dans  le  mois  qui  suit  l’entretien  d’évaluation,  le  Collège  provincial  formule  une  proposition 
d’évaluation qui, s’agissant du directeur général, fait notamment référence au degré de réalisation du 
contrat d’objectifs. 
 
§4 - Dans les 15 jours de la notification, le directeur général ou le directeur financier signe et retourne 
cette proposition, accompagnée de ses remarques éventuelles. 
 
A défaut, il est censé accepter l’évaluation qui devient définitive. 
 
§5 - Le Collège provincial statue définitivement dans les quinze jours de la réception des remarques du 
directeur  général  ou  du  directeur  financier  concerné  et  notifie  la  décision  à  ce  dernier  moyennant 
accusé de réception ou par lettre recommandée. 
 
§6 - A chaque stade de la procédure d’évaluation, deux membres désignés par les directeurs généraux 
ou  directeurs  financiers  en  fonction  selon  l'emploi  concerné  sont  obligatoirement  présents.  La 
désignation s'opère sur base d'une liste de directeurs généraux et de directeurs financiers provinciaux 
disposant d'un minimum de dix années d'ancienneté dans la fonction. 
 
En  cas  de  carence  le  choix  s'opère  sur  base  de  la  liste  visée  à  l'article  10,  alinéa  2,  de  l'arrêté  du 
Gouvernement wallon du 11 juillet 2013 fixant les conditions de nomination aux emplois de directeur 
général, de directeur général adjoint et de directeur financier communaux. 
 
Ces membres ont une voix délibérative.  
 
Les membres du Collège provincial sont en toute hypothèse majoritaires. 
 
En outre, le Collège provincial peut s’adjoindre les services d’un expert externe. 
 
§7 - A défaut d’évaluation, ou lorsqu’elle n’a pas été réalisée dans les quatre mois suivant la date de 
l’échéance et pour autant que les directeurs concernés en aient fait la demande à l’autorité compétente, 
celle-ci est réputée favorable et ses effets rétroagissent à la date de l'échéance.  
 
Section 3 - Du recours 
 
Article  81undecies  -  §1er  -  Le  directeur  général  et  le  directeur  financier  qui  fait  l’objet  d’une 
évaluation "favorable", "réservée" ou "défavorable" peut saisir la Chambre de recours. 
 
La notification de l’évaluation mentionne l’existence et les formes du recours. 
 
§2 - Dans les quinze jours de cette notification, le directeur concerné peut introduire un recours devant 
la Chambre de recours. 
 
Section 4 - Des mentions et de leurs effets 
 
Article 81duodecies  §1er-  Les effets de l’évaluation sont les suivants : 
1.  Une  évaluation  "excellente"  permet  l’octroi  d’une  bonification  financière  équivalente  à  une 
annale supplémentaire ; 
2.  Une évaluation "réservée" a pour conséquence de maintenir le traitement en l’état jusqu’à la 
prochaine évaluation. Une évaluation intermédiaire a lieu six mois après son attribution; 
3.  une évaluation "défavorable" a pour conséquence de maintenir le traitement en l’état jusqu’à la 
prochaine évaluation. Une évaluation intermédiaire a lieu un an après son attribution. 
 
§2  -  Après  deux  évaluations  défavorables  successives  définitivement  attribuées,  le  Conseil  peut 
notifier la proposition de licenciement pour inaptitude professionnelle. 
                                                                                                                                                                                        25/83 

 
Article  81  terdecies  -  L’évaluation  chiffrée  est  obtenue  en  additionnant  les  points  obtenus  pour 
chaque critère inscrit à l’annexe 2.3.  
1° "excellente" : sur 100, un nombre de points supérieur ou égal à 80 ; 
2° " favorable" : sur 100, un nombre de points compris entre 60 et 79 ; 
3° "réservée" : sur 100, un nombre de points compris entre 50 et 59 ; 
4° "défavorable" : sur 100, un nombre de points inférieur à 50. 
 
Article 81 quaterdecies – (Dispositions annulées par arrêté du Ministre des Pouvoirs locaux et de la 
Ville le 20 janvier 2014) 
 
 
 
 
 
 
 
 
TITRE VIII -
 FORMATION 
(Articles 82 à 85 remplacé par le bull 1/2011) 
 
Article  82 -  Il  y  a  lieu  d’entendre  par  formation  un  ensemble  d’activités  ayant  pour  objectif(s), 
l’amélioration des connaissances (le savoir) et/ou des compétences (le savoir-faire) et/ou des attitudes 
(le  savoir-être)  des  agents  provinciaux  dans  l’exercice  de  leur  fonction  ,  en  vue  de  répondre  à  une 
nécessité professionnelle.  
 
Article  83  -  Le  Collège  provincial  approuve  un  Plan  de  formation  triennal  établi  sur  base  de 
l’ensemble des objectifs collectifs et individuels à atteindre afin de répondre aux besoins de formation 
des agents provinciaux.  
 
Le  Plan  de  formation  est  développé  sur  base  d’une  analyse  concertée  tant  sur  le  plan  stratégique, 
organisationnel et individuel des besoins actuels et futurs de formation. Il fait l’objet d’une évaluation 
intermédiaire et, le cas échéant, est réactualisé.  
 
A cet effet, le Plan de formation intègre : 
- les formations de base (RGB) requises pour les évolutions de carrière et/ou les promotions telles que 
définies dans le cadre de la circulaire du Ministre des Affaires intérieures, de la Fonction publique et 
du  budget  de  la  Région  wallonne  du  27  mai  1994  relative  aux  principes  généraux  de  la  fonction 
publique locale et provinciale; 
-  les  formations  transversales  visant  à  l’amélioration  de  la  qualité  des  services  et  les  formations 
spécifiques (obligatoires et facultatives) visant au recyclage professionnel indispensable compte tenu 
de l’évolution législative et technique des métiers, ou à l’initiative des supérieurs hiérarchique ou des 
agents et jugées utiles à la fonction par le Collège provincial.  
 
Article  84  -  Sur  base  des  besoins  collectifs  ou  individuels  identifiés  par  le  Plan  de  formation  et 
résultant notamment de l’écart existant, le cas échéant, entre les compétences actuelles et attendues de 
l’agent,  les  activités  de  formation  peuvent  être  rendues  prioritaires  et/ou  obligatoires  par  le  Collège 
provincial. 
Article 85 - Le Collège provincial adopte les modalités d’exécution et d’organisation des formations 
transversales ou spécifiques. »  
 
                                                                                                                                                                                        26/83 

TITRE VIII BIS - Remplacement ad interim des directeurs d’administration et directeurs 
Le directeur d’administration ou le directeur absent pour raisons médicales, désigne un remplaçant ad 
interim. 
Pour  une  période  ininterrompue  dépassant  les  15  jours  ouvrables,  le  directeur  général  approuve  la 
désignation  de  l’agent  appelé  à  remplacer  le  directeur  d’administration  ou  le  directeur.  L’agent 
bénéficie de l’échelle de traitement du titulaire remplacé à partir du 16ème jour ouvrable (par année 
civile) consécutifs ou non, du remplacement. 
Au-delà  d’une  absence  ininterrompue  de  trois  mois,  le  Collège  provincial  lance  un  appel  à 
candidatures  pour  l’exercice  de  fonctions  supérieures  selon  les  modalités  visées  aux  articles  86  et 
suivants.  
 
 
TITRE IX - EXERCICE DE FONCTIONS SUPERIEURES 
 
 
 
Article 86 -
 Il faut entendre par fonction supérieure des fonctions correspondant à l’emploi prévu au 
cadre d’un grade au moins équivalent à celui dont l’agent est revêtu, auquel est attachée une échelle de 
traitement plus avantageuse. 
 
 
Article 87 - Pour être désigné pour exercer les fonctions supérieures, les conditions suivantes doivent 
être remplies dans le chef de l’agent concerné : 
 
a) bénéficier d’une évaluation  au moins positive dans son grade actuel en cas de première attribution 
ou  d’une  évaluation  au  moins  satisfaisante  dans  son  grade  de  fonction  supérieure  en  cas  de 
renouvellement. 
b) répondre à la condition d’ancienneté requise pour accéder, par promotion, à l’emploi à exercer, ou 
aux conditions de diplôme requises pour le recrutement à cet emploi. 
Il peut être dérogé à cette dernière condition en l’absence d’agents y répondant. 
c) marquer son accord sur l’exercice des fonctions supérieures. 
 
Les fonctions supérieures sont octroyées, par priorité, au fonctionnaire portant le grade le plus élevé 
répondant aux conditions susmentionnées. 
 
Il  est  indiqué  de  confier  l’exercice  des  fonctions  supérieures  relatives  à  un  emploi    vacant  ou 
momentanément  inoccupé    à  l’agent  jugé  le  plus  apte  à  faire  face  aux  nécessités  immédiates  de 
l'administration  provinciale  ou  dont  la  désignation  entraîne  le  moins  d’inconvénients  pour  la  bonne 
marche de l'administration provinciale. 
 
A défaut d’agent statutaire remplissant les conditions requises, il est admis d’attribuer des fonctions 
supérieures à un agent contractuel. » 
 
 
Article  88  –Les  fonctions supérieures  ne  s'accordent  que  pour  un  emploi  déclaré  vacant  ou  pour  un 
emploi occupé par un agent en position de non-activité, en disponibilité, bénéficiant d'un congé tel que 
prévu au titre XVI, chapitre 2, sections 16, 17, 18, 20 ou s’étant vu attribuer des fonctions supérieures 
ou étant absent pour une durée prévisible d’au moins 2 mois ou que pour un emploi laissé vacant par 
un agent admis à la retraite 
                                                                                                                                                                                        27/83 

Elle  ne  peut,  en  principe,  avoir  d’effets  rétroactifs.  Elle  est  décidée  pour  une  période  d’un  mois 
minimum  et  de  six  mois  maximum.  Elle  peut  être  prorogée  par  période  de  un  à  six  mois.  En  cas 
d’absence temporaire, elle peut être prorogée jusqu’au retour du titulaire de l’emploi. 
 
Les fonctions supérieures prennent fin : 
- en cas d’absence du titulaire : dès le retour en fonction de l’agent ; 
- en cas d’emploi définitivement vacant dès l’entrée en fonction du nouveau titulaire». 
en cas d’absence ininterrompue pour raisons médicales de plus de 3 mois. 
 
Article  89  -  L’agent  suspendu  ou  rétrogradé  ne  peut  être  désigné  pour  l’exercice  d’une  fonction 
supérieure avant que sa sanction n’ait été radiée. 
 
 
Article 90 -
 La désignation pour l’exercice d'une fonction supérieure est faite par le conseil provincial. 
L’acte de désignation doit être dûment motivé par l’intérêt du service.  
 
Article  91  -  L’agent  chargé  d’une  fonction  supérieure  exerce  toutes  les  prérogatives  et  toutes  les 
responsabilités attachées à cette fonction. 
 
 
Article 92 - L’agent conserve pendant l’exercice d’une fonction supérieure, ses titres à l'évolution de 
carrière et à l'accession à un grade de promotion. La durée de l’exercice de la fonction supérieure est 
également prise en compte dans l’ancienneté administrative et dans l’ancienneté pécuniaire de l’agent. 
 
L’exercice d’une fonction supérieure ne confère aucun titre à une nomination définitive au grade de 
cette fonction. 
 
 
Article 93 -
 Une allocation est accordée à l’agent qui occupe une fonction supérieure à celle du grade 
dont il est titulaire conformément aux dispositions prévues dans le statut pécuniaire.  
 
 
 
 
 
 
 
TITRE X - REGIME DISCIPLINAIRE 
 
 
CHAPITRE 1ER - DISPOSITIONS GENERALES 
 
 
Article  94  -  Les  sanctions  disciplinaires  suivantes  peuvent  être  infligées  aux  membres  du  personnel 
provincial : 
1° sanctions mineures: 

l’avertissement; 

la réprimande; 
 
2° sanctions majeures: 

la retenue de traitement; 

la suspension; 

la rétrogradation; 
 
3° sanctions maximales: 
                                                                                                                                                                                        28/83 


la démission d’office; 

la révocation. 
 
Seules les sanctions mineures sont applicables au personnel provincial engagé sous contrat de travail.   
 
Article 95 - La retenue de traitement ne peut excéder trois mois de traitement. 
Elle peut s’élever au maximum à 20 % du traitement brut. 
Il est garanti à l’agent un traitement net égal au montant du revenu d’intégration tel qu’il est fixé en 
vertu de la loi du 26 mai 2002 concernant le droit à l’intégration sociale. 
Lorsque l’agent preste à temps partiel, le montant garanti est fixé proportionnellement à la durée des 
prestations. 
 
Article 96 - La peine de la suspension est prononcée pour une période de trois mois au plus. 
La peine de la suspension entraîne, pendant sa durée, la privation de traitement. 
Il est garanti à l’agent un traitement net égal au montant du revenu d’intégration tel qu’il est fixé en 
vertu de la loi du 26 mai 2002 concernant le droit à l’intégration sociale. 
En  cas  de  prestations  à  temps  partiel,  ce  montant  est  réduit  proportionnellement  à  la  durée  des 
prestations. 
 
Article  97  -  La  rétrogradation  est  l’octroi  d’une  échelle  de  traitement  inférieure,  que  ce  soit  par 
l’attribution d’un autre grade ou le maintien du même grade. 
Dans  tous  les  cas,  le  grade  dans  lequel  la  rétrogradation  est  appliquée  doit  figurer  au  cadre  de 
l’administration provinciale. 
 
L’agent  prend  rang,  selon  le  cas,  dans  le  nouveau  grade  ou  la  nouvelle  échelle  à  la  date  à  laquelle 
l’attribution de ce grade ou de cette échelle produit ses effets. 
 
 
Article 98 - La démission d'office et la révocation entraînent la perte définitive de la qualité d'agent. 
 
Article 99 - Sans préjudice de l'article 98, la révocation entraîne la perte, pour l'agent révoqué, du droit 
à la pension de retraite. 
 
Article 100 - Le Conseil provincial peut, sur rapport du Collège provincial, infliger aux membres du 
personnel les sanctions disciplinaires prévues à l’article 94. 
 
Le  Conseil  provincial  peut  infliger  une des  sanctions  disciplinaires  prévues  dans  le  statut  des  agents 
provinciaux, au directeur général et au directeur financier. Il n’y a pas lieu à rapport pour les sanctions 
à infliger au directeur général et au directeur financier. 
 
Article  101  -  Le  Collège  provincial  peut,  sur  rapport  du  directeur  général,  infliger  aux  membres  du 
personnel les sanctions disciplinaires de l’avertissement, de la réprimande, de la retenue de traitement 
et de la suspension pour un terme qui ne pourra excéder un mois. 
 
Article  102  -  §1er  -  Sans  préjudice  des  prérogatives  du  conseil  provincial  et  du  collège  provincial, 
l'avertissement  et  la  réprimande  peuvent,  sur  rapport  dûment  motivé  du  supérieur  hiérarchique  de 
l'agent, être infligés par le directeur général aux membres du personnel provincial. 
 
§2 - Le directeur général notifie sa décision au collège provincial, qui dispose d'un délai de 15 jours 
pour l'évoquer. Passé ce délai, la décision du directeur général est notifiée conformément à l’article 
108. 
 
§3 (…) Dispositions annulées par arrêté du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville le 20 janvier 
2014. 
 
                                                                                                                                                                                        29/83 

Article 103 - Les sanctions ne peuvent pas être cumulées pour le même fait. 
 
 
Article  104  -  Lorsque  plusieurs  faits  identiques  sont  reprochés  à  l’agent,  il  n’est  toutefois  entamé 
qu’une seule procédure qui ne peut donner lieu au prononcé que d’une seule sanction disciplinaire. 
 
Si  un nouveau fait est reproché à l’agent pendant le déroulement d’une procédure disciplinaire, une 
nouvelle procédure peut être entamée sans que la procédure en cours soit interrompue pour autant.  
 
 
Article 105
 - Aucune sanction disciplinaire ne peut être prononcée sans que l'agent ait été au préalable 
invité à s'expliquer devant l'autorité qui la prononce, sur tous les faits mis à sa charge. 
L'agent peut se faire assister du conseil de son choix. Il ne peut s'agir d'un élu provincial. 
La convocation à l'audition disciplinaire doit mentionner le droit pour l'agent de demander la publicité 
de l'audition. 
 
S'il doit comparaître devant le conseil provincial, l'audition a lieu en public lorsque l'agent le demande. 
 
Article 106 -  A partir de la convocation à comparaître devant l’autorité disciplinaire jusqu’au jour de 
la comparution, l’intéressé et son défenseur peuvent consulter le dossier disciplinaire et communiquer 
par écrit, s’ils le souhaitent, les moyens de défense à l’autorité disciplinaire. 
L’autorité  disciplinaire  peut  décider  d’office  ou  sur  requête  de  l’intéressé  ou  de  son  défenseur 
d’entendre des témoins. 
En ce cas, l’audition des témoins a lieu en présence de l’intéressé. 
 
Article 107 - Il est établi un procès-verbal de l’audition prévue à l’article 105. L’agent vise le procès-
verbal et le restitue au Directeur général dans les sept jours ouvrables. S’il a des objections à présenter, 
il restitue le procès-verbal accompagné d’une note écrite. 
Si l’agent est accompagné d’un conseil, celui-ci vise également le procès-verbal. 
 
Article 108 - La sanction disciplinaire est notifiée sans tarder à l'agent, soit par lettre recommandée à 
la poste, soit par la remise contre accusé de réception. 
A défaut de notification de la décision dans le délai de dix jours ouvrables, elle est réputée rapportée. 
Des poursuites disciplinaires pour les mêmes faits ne pourraient plus être engagées. 
La notification de la décision fait mention des recours prévus par la loi ou par le décret et du délai dans 
lequel ceux-ci peuvent être exercés. 
 
Article 109 -A peine de nullité, la notification de la sanction disciplinaire indique à l’agent son droit 
d’adresser un recours. Elle précise que le recours doit être adressé par lettre recommandée à la poste 
avec accusé de réception à la Chambre de recours visée au chapitre 2 du présent titre et dont l’adresse 
officielle figure dans la notification. 
 
Par ailleurs, un recours en annulation ou en suspension de la décision définitive peut être introduit au 
Conseil d’Etat lorsque la procédure de recours devant la Chambre de recours précitée est épuisée. 
En outre, la notification de la sanction disciplinaire prise à l’issue du recours intenté à la Chambre de 
recours  indique  à  l’agent  son  droit  d’adresser  un  recours  au  Conseil  d’Etat.  A  peine  de  nullité,  ce 
recours  doit  être  introduit  dans  les  soixante  jours  de  la  notification  de  la  décision  définitive,  par 
requête  écrite  et  signée  par  le  requérant.  La  requête  doit  contenir  les  nom,  qualité  et  demeure  du 
requérant, l’objet du recours et un exposé des faits et moyens, ainsi que les nom, qualité et demeure de 
la partie adverse. La requête peut également être introduite par voie électronique selon la procédure et 
les modalités définies à l’article 85bis de l’arrêté du Régent du 23 août 1948 déterminant la procédure 
devant la section du contentieux administratif du Conseil d’Etat. En tout état de cause, une copie de la 
requête doit être simultanément adressée pour information au Collège provincial du Brabant wallon. 
 
 
                                                                                                                                                                                        30/83 

Article 110 - L'autorité disciplinaire ne peut plus intenter de poursuites disciplinaires après l'expiration 
d'un  délai  de  six  mois  après  la  date  à  laquelle  elle  a  constaté  les  faits  répréhensibles  ou  en  a  pris 
connaissance. 
 
En cas de poursuites pénales pour les mêmes faits, ce délai prend cours le jour où l'autorité judiciaire 
informe  l'autorité  disciplinaire  qu'une  décision  définitive  est  intervenue  ou  que  la  procédure  pénale 
n'est pas poursuivie. 
 
 
Article 111 - Toute sanction disciplinaire fait l’objet d’une inscription au dossier personnel de l’agent. 
 
 
Article 112 - §1er - Sans préjudice de leur exécution, les sanctions disciplinaires de l'avertissement, de 
la réprimande et de la retenue de traitement sont radiées d'office du dossier personnel de l'agent après 
une période dont la durée est fixée comme suit : 
1°  un an pour l'avertissement; 
2°  dix-huit mois pour la réprimande; 
3°  trois ans pour la retenue de traitement. 
 
§2  -  
Sans  préjudice  de  leur  exécution,  les  sanctions  disciplinaires  de  la  suspension  et  de  la 
rétrogradation  peuvent,  à  la  demande  de  l'intéressé,  être  radiées  par  l'autorité  disciplinaire  qui  les  a 
infligées après une période dont la durée est fixée comme suit : 
1°  quatre ans pour la suspension; 
2°  cinq ans pour la rétrogradation. 
 
 
L'autorité  disciplinaire  ne  peut  refuser  la  radiation  visée  à  l'alinéa  précédent  que  si  de  nouveaux 
éléments susceptibles de justifier un tel refus, sont apparus. 
 
§3 - Les délais visés aux §§1er et 2 prennent cours à la date à laquelle la sanction disciplinaire a été 
prononcée. 
 
Par la radiation, toute mention ou référence à la sanction disciplinaire est retirée du dossier. 
 
 
 
CHAPITRE 2 - CHAMBRE DE RECOURS 
(modif bull 8/2009) 
 
Section 1ère - Composition et compétence de la chambre de recours 
 
 
Article 113 - Il est institué auprès de la province, une chambre de recours compétente pour émettre un 
avis motivé sur tout recours en matière disciplinaire. 
 
Le président de la chambre de recours déclare irrecevable le recours téméraire et vexatoire. 
 
 
Article 114 - La chambre de recours est composée : 
o  d’un  président  et  d'un  président  suppléant,  magistrats  désignés  par  le  Collège  provincial. 
Par  séance,  le  président  ou  son  suppléant  reçoit  un  jeton  de  présence  égal  à  celui  dévolu 
aux conseillers provinciaux assistant à une séance du conseil provincial; 
o  d'assesseurs désignés pour moitié par les organisations syndicales représentatives au niveau 
de  la  Province  du  Brabant  wallon,  à  concurrence  de  deux  assesseurs  par  organisation 
syndicale  représentative  à  ce  niveau,  et  pour  moitié  par  le  Collège  provincial  parmi  le 
personnel provincial. 
                                                                                                                                                                                        31/83 

 
L’ensemble des niveaux doit être représenté dans la composition de la chambre de recours. 
 
 
Article  115  -  Un  secrétaire  de  séance  sans  voix  délibérative  est  désigné  par  le  Collège  provincial 
parmi  le  personnel  de  niveau  A  de  la  direction  d’administration  du  greffe.  Il  est  chargé  d’établir  les 
procès-verbaux, rapports et notes nécessaires. 
 
 
Article  116  -  §1er  -  La  chambre  de  recours  ne  peut délibérer  qu’en  présence  d’un  président  et  de  la 
majorité des assesseurs. 
 
Les assesseurs désignés par le Collège provincial et ceux désignés par les organisations syndicales, qui 
prennent part au vote, doivent être en nombre égal. Seuls ont droit au vote, les assesseurs qui ont été 
présents lors de toute la procédure de la chambre de recours. 
 
§2 – Le cas échéant, la parité est garantie par le retrait d’un ou de plusieurs assesseurs après tirage au 
sort. 
 
§3 – Lorsque, dans une affaire déterminée soumise à la chambre de recours, un assesseur n’appartient 
pas  au  moins au  niveau du  requérant, il  est remplacé par  un assesseur suppléant  de  ce  niveau  ou  de 
niveau supérieur. 
 
§4 – Lorsque le nombre d’assesseurs suppléants répondant à la condition de niveau visé à l’article 114 
est insuffisant, le Collège provincial procède dans un délai maximum de 30 jours suivant les règles en 
vigueur à la désignation des assesseurs effectifs et suppléants. 
 
En tout cas, à l’expiration du délai de 30 jours, la chambre de recours intéressée délibère valablement 
du  moment  qu’elle  se  compose  d’un  nombre  d’assesseurs  au  moins  égal  à  la  moitié  du  nombre 
d’assesseurs  composant  normalement  la  chambre  de  recours,  sans  qu’il  puisse  être  exigé  que  les 
assesseurs désignés par les organisations syndicales et ceux désignés par le Collège provincial soient 
en nombre égal. 
 
Article 116 bis - §1er – Le requérant a le droit, pour des motifs légitimes, de demander la récusation de 
tout assesseur. Le président récuse l’assesseur dont l’impartialité pourrait être mise en cause. 
 
Le secrétaire notifie au requérant, par lettre recommandée à la poste, la liste des assesseurs effectifs et 
suppléants convoqués pour l’examen de l’affaire le concernant. 
 
Dans un délai de huit jours à partir de la notification de la liste, le requérant envoie celle-ci, par lettre 
recommandée à la poste, au secrétaire en y indiquant le nom des assesseurs qu’il récuse. La récusation 
doit être motivée. 
 
Passé le délai fixé à l’alinéa précédant, l’agent est censé renoncer à son droit de récuser les assesseurs. 
 
§2  –  Est  en  outre  récusé,  l’assesseur  qui,  de  son  initiative  et/ou  sur  avis  du  président,  pourrait  être 
considéré comme juge et partie. 
 
 
Article 117 - La chambre de recours établit un règlement d’ordre intérieur. Elle le soumet, ainsi que 
toute  modification  de  celui-ci,  au  comité  supérieur  de  concertation  syndicale  et  à  l’approbation  du 
conseil provincial. 
 
 
 
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Section 2 - Procédure devant la chambre de recours 
 
 
Article  118  –  Les  dispositions  de  la  présente  section  s’appliquent  aux  recours  contre  les  décisions 
visées à l’article 113. Sans préjudice des dispositions prévues à l’article 35 alinéa 3, ce recours doit 
être introduit endéans les dix jours ouvrables, à compter de la notification de la sanction disciplinaire, 
au  secrétaire  de  la  chambre  de  recours  et  une  copie  doit  être  adressée  à  l’autorité  qui  a  prononcé  la 
décision disciplinaire. 
 
Le délai prévu à l'alinéa précédent prend cours à la date de réception de la notification de la sanction 
disciplinaire par pli recommandé à la poste avec accusé de réception. 
 
 
Article 118 bis – Le secrétaire demande le dossier complet de l’affaire à l’autorité qui a prononcé la 
décision  disciplinaire,  lequel  le  transmet  à  la  chambre  par  retour  de  courrier.  Les  pièces  et 
informations complémentaires demandées sont transmises de même par retour de courrier. 
 
 
Article  119  -  §1er  -  La  chambre  de  recours  rend  un  avis  sur  les  recours  dont  elle  est  saisie 
régulièrement, après avoir entendu l’agent concerné.  
 
§2 – Aucun recours ne peut faire l’objet des délibérations de la chambre de recours si les enquêtes ne 
sont  pas  complètement  terminées  et  si  le  requérant  n’a  pas  été  mis  en  mesure  de  faire  valoir  ses 
moyens de défense. 
 
§3 – Au moins quinze jours avant sa comparution devant la chambre de recours, l’agent est convoqué 
par lettre recommandée à la poste avec accusé de réception. 
 
 
La convocation mentionne : 
1°  les faits justifiant la décision ; 
2°  la constitution d’un dossier administratif complet relatif à la décision ; 
3°  le lieu où les jours et heures pendant lesquelles le dossier peut être consulté ; 
4°  le lieu, le jour et l’heure de la comparution ; 
5°  le  droit  de  l’agent  de  se  faire  assister  par  une  personne  de  son  choix,  la  quelle  ne  peut 
cependant, à aucun titre, faire partie de la chambre de recours et être un élu provincial ; 
6°  le droit de demander l’audition de témoins. 
 
§4  –  A  partir  de  la  réception  de  la  convocation  à  comparaître  jusqu’à  la  veille  de  la  comparution, 
l’agent peut consulter le dossier et communiquer par écrit, s’il le souhaite, ses moyens de défense à la 
chambre de recours. 
 
§5 – Il peut demander l’assistance du conseil de son choix. Il ne peut s’agir d’un élu provincial et d’un 
membre de la chambre de recours. Le défenseur a le droit de suivre l’instruction dans tous les détails 
pour autant que son assistance ait été demandée à chaque stade de la procédure par l’agent concerné. 
S’il s’agit d’un avocat ou d’un délégué syndical, il doit fournir la preuve de sa qualité. 
 
§6  –  Sauf  cas  de  force  majeure  ou  accord préalable de  la  Chambre  de  recours,  l’agent  comparait  en 
personne et ne peut y renoncer. 
 
L’agent qui s’abstient de comparaître alors qu’il a été régulièrement convoqué est réputé renoncer au 
recours introduit sauf en cas de force majeure ou avec accord de la Chambre de recours. 
 
L’agent  qui  n’a  pu  comparaître  en  personne  pour  cas  de  force  majeure  ou  accord  préalable  de  la 
Chambre de recours peut être reconvoqué. 
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§7 – La chambre de recours peut décider d’entendre des témoins, d’office ou à la demande de l’agent. 
 
L’audition des témoins a lieu en présence de l’agent. 
 
Tout membre du personnel convoqué en qualité de témoin ne peut s’opposer à témoigner. 
 
§8 – Pour des motifs légitimes, la chambre de recours peut, soit d’initiative ou sur demande motivée 
du  requérant,  décider  de  tenir  des  enquêtes  complémentaires  et  y  déléguer  deux  assesseurs  qui  ont 
assisté aux délibérations. Ces assesseurs, lors les cas où aucun assesseur n’est désigné à cette fin par 
les  organisations  syndicales,  sont  choisis  l’un  parmi  la  délégation  de  l’autorité,  l’autre  parmi  la 
délégation des organisations syndicales.  
 
 
Article 120 - 
§1er - Il est établi un procès-verbal des auditions. Le procès-verbal est notifié à l’agent 
par pli recommandé à la poste avec accusé de réception.  
 
Dans les sept jours de la notification, l’agent renvoie à la chambre de recours, par pli recommandé à la 
poste avec accusé de réception, le procès verbal visé pour accord et, le cas échéant, avec la mention 
d’éventuelles objections. 
 
A  défaut  de  renvoi  du  procès-verbal  conformément  à  l’alinéa  précédent,  le  procès  verbal  est  réputé 
définitif. 
 
§2 – Lorsque l’agent ne s’est pas présenté à la comparution, alors qu’il a été régulièrement convoqué, 
il est établi un procès-verbal de défaut de comparution. 
 
§3 – Le procès-verbal de comparution ou de défaut de comparution fait mention de l’accomplissement 
de chacun des actes de procédure requis. 
Article 121 – Après examen, la chambre de recours statue sur l’avis à remettre au plus tard dans les 
trois mois de la saisine. La computation du délai est suspendue entre le 15 juillet et le 15 août. 
 
A défaut, à l’expiration du délai, l’avis est présumé favorable à l'agent. 
 
Le vote a lieu au scrutin secret. Elle mentionne par quel nombre de voix, pour ou contre, le vote a été 
acquis. 
 
En cas de partage de voix, l’avis est considéré comme favorable à l’agent. 
 
 
Article 121bis – Dans les 10 jours après avoir statué, l’avis est notifié simultanément au requérant, au 
Directeur général et à l’autorité qui a prononcé la décision disciplinaire. Le dossier de l’affaire ainsi 
que  des  éventuelles  objections  introduites  par  le  requérant  sont  joints  à  la  notification  de  l’avis  du 
Directeur général et à l’autorité qui a prononcé la décision disciplinaire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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TITRE XI - MOBILITE 
 
 
CHAPITRE 1ER - MUTATION A LA DEMANDE DE L’AGENT 
 
 
Article 122 - L’agent peut, par mutation, être affecté, à sa demande, à un emploi de son grade ou d’un 
grade équivalent et qui est vacant dans une direction d'administration ou une institution autre que celle 
dans laquelle il est affecté.  
 
 
Article  123  -  La  demande  de  mutation  est  introduite  auprès  du  Collège  provincial.  Le  Collège 
provincial  statue  dans  un  délai  maximum  de  trois  mois.  A  l’expiration  de  ce  délai,  la  demande  de 
mutation est présumée refusée. 
 
 
Article 124 - La mutation est accordée par le Collège provincial. 
 
 
 
CHAPITRE 2 - REAFFECTATION 
 
 
Article 125 - Sans préjudice de l'article 61, la réaffectation d’un agent se fait dans un emploi vacant de 
son grade ou d’un grade équivalent ou, en l’absence de vacance d’emploi, en surnombre dans ce grade. 
Dans tous les cas, l’agent conserve son grade et l’échelle de traitement y afférent. 
 
 
Article 126 - Peut prétendre à la réaffectation : 
1°  l’agent qui, pour une cause quelconque, doit être désigné pour un autre emploi que celui qu'il 
occupe à ce moment; 
2°  l’agent qui est jugé inapte à l’exercice de sa fonction par le service de contrôle médical mais 
qui  peut  être  réaffecté  dans  une  autre  fonction  compatible  avec  son  état  de  santé,  qu’il  soit 
malade ou victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. 
 
 
Article 127 - La réaffectation tient compte des exigences particulières pour l’exercice de la fonction, 
de la description de fonction de l’emploi vacant et du profil souhaité du candidat. 
 
Article 127bis – Lorsque toutes les possibilités de réaffectation ont été épuisées en vain ou lorsque 
l’employeur provincial n’est pas, objectivement et techniquement, en mesure de proposer une 
réaffectation, l’agent est considéré comme étant en congé ou en disponibilité pour cause de maladie, 
selon qu’il a ou non épuisé le contingent de congés de maladie auquel il peut prétendre en vertu de 
l’article 199 du présent statut. 
 
CHAPITRE 3 - PERMUTATION
 
 
 
Article 128 - La permutation est la mutation concomitante de deux agents de même grade et de même 
qualification qui échangent leurs affectations respectives.  
 
Les demandes des volontaires sont introduites auprès du Collège provincial.  
 
 

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Article 129 - La permutation est accordée par le Collège provincial. Le Collège provincial statue dans 
un délai maximum de trois mois. 
 
 
 
 
CHAPITRE 4 - MISE À DISPOSITION  
 
 
Article  129  bis
  -  §  1er  -  L’Autorité  peut  mettre  un  agent  nommé  à  titre  définitif  temporairement  à 
disposition d’une régie provinciale, d’une régie provinciale autonome, d’une intercommunale, d’une 
association sans but lucratif ou d‘une autre association, ci-après dénommé l’utilisateur. 
Il convient d’entendre par Autorité provinciale, le Collège provincial pour les agents nommés dans les 
grades inférieurs au grade de Directeur (A5) et le Conseil provincial pour les agents nommés dans un 
grade de Directeur (A5) ou supérieur. 
 
§2  -  Pendant  toute  la  période  de  sa  mise  à  disposition,  l’agent  reste  soumis  à  l’ensemble  des 
règlements  du  personnel  provincial  non  enseignant.  L’intéressé  conserve  ses  droits  au  traitement,  à 
l’avancement de traitement et peut faire valoir ses titres à la promotion.  
 
Sa  situation  administrative  et  pécuniaire  demeure  inchangée.  L’agent  est,  pour  toute  la  période 
susvisée,  réputé  avoir  exercé  ses  fonctions  dans  le  service  de  l’administration  provinciale  auquel  il 
reste administrativement attaché. 
 
Si les besoins de service le requièrent, l’emploi temporairement libéré ne peut être attribué qu’à titre 
précaire. 
 
§3 - L’agent est placé sous l’autorité fonctionnelle du représentant de l’utilisateur désigné à cette fin. Il 
est tenu de respecter les conditions de travail qui sont imposées dans le cadre du règlement de travail 
qui y est instauré, en ce compris, les horaires et l’octroi de congés. A défaut de règlement de travail, 
l’agent mis à disposition reste soumis au règlement de travail auquel il est soumis dans son affectation 
d’origine. 
 
§4  -  La  rémunération  de  l’agent  mis  à  disposition  reste  à  charge  de  la  Province,  en  ce  compris  les 
cotisations patronales, le pécule de vacances, l’allocation de foyer ou de résidence, l’allocation de fin 
d’année et les allocations familiales. 
 
Toute indemnité relative aux missions de l’agent qu’il effectue pour le compte de l’utilisateur est prise 
en charge par ce dernier. 
 
§5 - Les modalités de l’exécution des prestations durant la mise à disposition des agents sont réglées 
dans une convention tripartite signée entre l’Autorité provinciale, l’agent et l’utilisateur. 
 
§6 - Les modalités d’exécution de la mise à disposition de l’agent en qualité de subvention en nature 
sont réglées  dans  une  convention  cadre  signée  entre  l’Autorité  provinciale et l’utilisateur  et  doivent 
faire référence au contrat de gestion passé entre l’Autorité provinciale et l’utilisateur. ». 
 
 
TITRE XI BIS – TRANSFERT DE PERSONNEL DEFINITIF 
 
Article  129  ter  -  §1er -
  Le  Conseil  provincial  peut  transférer  un  agent  provincial  nommé  à  titre 
définitif,  moyennant  son  accord,  au  sein  d’une  régie  au  sens  des  articles  L2223-4  et  suivants  du 
C.D.L.D. 
 
                                                                                                                                                                                        36/83 

§2 - L’agent transféré est intégré au cadre organique statutaire de la régie au sens des articles L2223-4 
et suivants du C.D.L.D. et preste ses fonctions sous l’autorité fonctionnelle de l’organe de gestion du 
personnel de la Régie. Il est soumis aux statuts administratif et pécuniaire ainsi qu’aux règlements de 
travail en vigueur au sein de la Régie.  
 
§3 - Les modalités du transfert et de cessation de fonction de commun accord sont réglées dans une 
convention tripartite signée entre le Conseil provincial, l’agent transféré et la Régie.  
 
§4 -  Selon les nécessités de service, l’autorité provinciale compétente peut déclarer vacant l’emploi 
dont l’agent transféré était titulaire.  
 
§5 - En cas de dissolution de la Régie, le personnel provincial transféré est repris par la Province tout 
en conservant la qualité, le grade, les anciennetés administratives et pécuniaires qu’il a acquis au sein 
de la Régie. Si l’emploi dont l’agent était titulaire avant son transfert a été pourvu, il fait l’objet d’une 
réaffectation en application des dispositions visées aux articles 125 et suivants. 
 
§6 - L’agent transféré conserve le droit à bénéficier d’une pension du secteur public dans les mêmes 
conditions que celles régies par le présent statut et les dispositions provinciales régissant le régime de 
pension.  
 
 
 
TITRE XII - MESURES DANS L’INTERET DU SERVICE 
 
 
Article 130 - La suspension simple dans l’intérêt du service est une mesure transitoire d’écartement du 
service d’un mois renouvelable deux fois, qui peut être prise pendant le temps nécessaire à l’examen 
d’un dossier disciplinaire administratif à charge de l’agent. Si, à l'issue de l’examen du dossier, l’agent 
fait  l’objet  d’une  sanction  disciplinaire  grave,  le  conseil  provincial  peut  faire  rétroagir  cette  mesure 
jusqu’à la date de début de la suspension simple dans l’intérêt du service. La suspension simple dans 
l’intérêt du service est alors considérée comme sanction disciplinaire et imputée à due concurrence sur 
la durée de la sanction disciplinaire. L’agent garde, de manière conservatoire, ses titres à l'accession au 
grade  de  promotion  ainsi  que  son  ancienneté  administrative  et  pécuniaire  durant  toute  la  période  de 
suspension simple mais pas les avantages éventuels complémentaires attachés à la fonction. 
 
 
Article  131  -  §1er  -  Lorsqu'un  agent  fait  l'objet  de  poursuites  pénales  ou  disciplinaires  et  que  sa 
présence  est  incompatible  avec  l'intérêt  du  service,  il  peut  être  suspendu  préventivement  à  titre  de 
mesure d'ordre. 
 
Le  Collège  provincial  peut  prononcer  une  suspension  préventive.  Toutefois,  celle-ci  cesse 
immédiatement  de  produire  ses  effets  si  elle  n'est  pas  confirmée  par  le  conseil  provincial  à  sa  plus 
prochaine séance. 
 
§2 - La suspension préventive est prononcée pour un terme de quatre mois au plus. 
 
En  cas  de  poursuites  pénales,  l'autorité  peut  proroger  ce  terme  pour  des  périodes  de  quatre  mois  au 
plus pendant la durée de la procédure pénale, moyennant le respect de la procédure prévue au §4. 
 
Si  aucune  sanction  disciplinaire  n'est  infligée  dans  le  délai  susvisé,  tous  les  effets  de  la  suspension 
préventive sont supprimés. 
 
§3  -  Lorsque  l'agent  fait  l'objet  de  poursuites  pénales  ou  lorsqu'il  fait  l'objet  de  poursuites 
disciplinaires,  l'autorité  qui  prononce  la  suspension  préventive  peut  décider  que  celle-ci  comporte 
retenue de traitement et privation des titres à l'avancement de traitement. 
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La retenue de traitement ne peut excéder la moitié de celui-ci. 
 
Il est garanti à l’agent suspendu un traitement mensuel dont le montant net égale au moins le montant 
du minimum de moyens d’existence tel qu’il est fixé en vertu de la loi du 7 août 1974 instituant le 
droit à un minimum de moyens d’existence. 
 
En cas de prestations à temps partiel, ce montant garanti est fixé proportionnellement à la durée des 
prestations. 
 
§4  -  Avant  de  pouvoir  prononcer  une  suspension  préventive,  il  appartient  à  l'autorité  d'entendre 
l'intéressé  conformément  à  la  procédure  prévue  au  titre  X.  En  cas  d'extrême  urgence,  l'autorité  peut 
prononcer  immédiatement  la  suspension  préventive,  à  charge  d'entendre  l'intéressé  immédiatement 
après la décision. 
 
§5  -  La  décision  prononçant  la  suspension  préventive  est  notifiée  dans  les  dix  jours  ouvrables  à 
l'intéressé par lettre recommandée à la poste avec accusé de réception. 
 
A défaut de notification de la décision dans un délai de dix jours ouvrables, elle est réputée rapportée.  
Dans ce cas, l'autorité ne peut prononcer une nouvelle suspension préventive pour les mêmes faits. 
 
§6  -  Si  une  suspension  préventive  avec  maintien  du  traitement  complet  précède  la  sanction 
disciplinaire, celle-ci entre en vigueur le jour où elle est prononcée. 
 
Si,  à  la  suite  d'une  suspension  préventive  avec  retenue  de  traitement  et  privation  des  titres  à 
l'avancement, la sanction disciplinaire de l'avertissement ou de la réprimande est infligée, celle-ci entre 
en  vigueur  le jour  où  elle est  prononcée.  La suspension  préventive  est réputée  rapportée  et  l'autorité 
rembourse le traitement retenu à l'intéressé. 
 
Si,  à  la  suite  d'une  suspension  préventive  avec  retenue  de  traitement  et  privation  des  titres  à 
l'avancement,  la  sanction  disciplinaire  de  la  retenue  de  traitement,  de  la  suspension,  de  la 
rétrogradation, de la démission d'office ou de la révocation est infligée, la sanction disciplinaire peut 
produire ses effets au plus tôt le jour de l'entrée en vigueur de la suspension préventive. Le montant du 
traitement retenu pendant la suspension préventive est déduit du montant de la perte de traitement liée 
à la sanction disciplinaire. Si le montant du traitement retenu est plus important que le montant de la 
perte de traitement liée à la sanction disciplinaire, l'autorité rembourse la différence à l'intéressé. 
 
 
 
TITRE XIII - SERVICE MINIMUM EN CAS DE CONFLIT SOCIAL 
 
 
Article 132 - La participation d’un agent à une cessation concertée du travail ne peut entraîner pour 
cet agent que la privation de son traitement. 
 
 
Article 133 - Sans préjudice de la loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités 
publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités, le Collège provincial, après concertation 
syndicale,  prend  toutes  les  mesures  utiles  afin  de  garantir  la  continuité  des  services  essentiels  de  la 
province. 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                        38/83 

TITRE XIV - POSITIONS ADMINISTRATIVES 
 
 
 
CHAPITRE 1ER - DISPOSITIONS GENERALES 
 
 
 
Section 1ère - Caractéristiques communes aux positions administratives 
 
 
Article 134 - 
L’agent se trouve à tout moment dans une des positions administratives suivantes : 
1°  en activité de service; 
2°  en non-activité; 
3°  en disponibilité. 
 
 
Article  135  -
  Pour  la  détermination  de  sa  position  administrative,  l’agent  est  toujours  censé  être  en 
activité de service sauf disposition contraire formelle le plaçant soit de plein droit, soit sur décision de 
l’autorité compétente dans une autre position administrative. 
 
 
Article  136  -
  L’agent  est  réputé  prester  ses  services  effectifs  tant  qu’il  se  trouve  dans  une  position 
administrative qui lui donne droit à son traitement d’activité ou, à défaut, à la conservation de ses titres 
à l’avancement de traitement. 
 
 
Article  137  -
  L’interruption  de  service  n’est  imputable  à  l’agent  que  lorsqu’elle  est  due  à  l’absence 
non justifiée ou à la faute de l’agent. Dans ces cas, l’interruption de service est réputée volontaire. 
 
 
Article 138 -
 Sans préjudice de l'article 16, les prestations complètes sont celles dont l’horaire est tel 
qu’elles absorbent totalement une activité professionnelle normale. 
 
 
Section 2 - Anciennetés administratives 
 
 
Article 139 - Pour l’application des dispositions réglementaires qui se fondent sur l’ancienneté, l’ordre 
de préférence entre agents dont l’ancienneté doit être comparée s’établit de la manière suivante : 
1°  l’agent dont l’ancienneté de grade est la plus grande; 
2°  à égalité d’anciennetés de grade, l’agent dont l’ancienneté de service est la plus grande; 
3°  à égalité d’anciennetés de grade et de service, l’agent le plus âgé. 
 
Pour l’application des dispositions réglementaires qui se fondent sur l’ancienneté d’échelle, de niveau 
ou de service, l’ancienneté de l’agent est déterminée conformément à l’article 140. 
 
 
Article 140 - Sans préjudice de l'article 58, pour le calcul des anciennetés d’échelle et de niveau, sont 
admissibles les services effectifs que l’agent a prestés, en faisant partie, sans interruption volontaire de 
l'administration  de  la  Province  de  Brabant  ou  de  l'administration  de  la  Province  du  Brabant  wallon, 
comme titulaire d’une fonction. 
 
                                                                                                                                                                                        39/83 

Article  141  -  Pour  les  anciennetés  d’échelle  et  de  niveau,  les  services  admissibles  sont  comptés  à 
partir de la date à laquelle l’agent a exercé son emploi dans l’échelle ou dans le niveau considéré ou à 
laquelle il a été classé pour la promotion par un effet rétroactif formel de sa nomination à tel grade. 
 
 
Article  142  -
  Pour  le  calcul  de  l’ancienneté  de  service,  sont  directement  admissibles  les  services 
effectifs que l’agent a prestés en qualité de temporaire, de contractuel ou d’agent de l'administration de 
la  Province  de  Brabant  ou  de  l'administration  de  la  Province  du  Brabant  wallon.  En  outre,  sont 
directement  admissibles les  services  effectifs  accomplis  à temps  plein  et sans  interruption  volontaire 
ou à temps partiel et sans interruption volontaire dans des services dépendant directement de l’Union 
européenne, de l’Espace économique européen, de ministères fédéraux, communautaires ou régionaux, 
et que l’agent a prestés en qualité d’agent statutaire, ainsi que les services effectifs sans  interruption 
volontaire dans des services publics autres que les ministères et dont le personnel est régi par un statut. 
 
 
Article 143 - L’ancienneté d’échelle, de niveau et de service correspond à la somme des mois entiers 
de calendrier compris dans les services admissibles pour leur calcul; les services effectifs qui ont pris 
fin avant le dernier jour du mois mais qui ont été suivis d’autres avant le dernier jour de ce même mois 
sont comptabilisés comme un mois entier. 
 
 
Article  144  -
  Pour  les  agents  autorisés  à  exercer  leurs  fonctions  par  prestations  réduites  pour 
convenance personnelle, il est appliqué les règles suivantes : 
1°  douze mois entiers de calendrier correspondent à 1976 heures de prestations; 
2°  les services effectifs qui n’ont pas débuté le premier jour du mois ou qui ont pris fin avant le 
dernier jour du mois sont négligés. 
 
 
Article  145  -
  La  durée  des  services  pouvant  être  prise  en  considération  ne  peut  jamais  excéder  des 
prestations réelles. 
 
 
CHAPITRE 2 - ACTIVITE DE SERVICE 
 
 
Article 146 - 
Sauf disposition formelle contraire, l’agent ou le stagiaire en activité de service a droit 
au traitement et à l’avancement de traitement. 
 
L’agent en activité de service peut faire valoir ses titres à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
Article 147 - L’agent en activité de service obtient des congés aux conditions fixées par le titre XVI, 
chapitre 2. 
 
 
 
CHAPITRE 3 - NON-ACTIVITE 
 
 
Article 148 - 
L'agent est en non-activité lorsque : 
1°  il s'absente sans autorisation ou dépasse le terme de ses congés; 
2°  il accomplit en temps de paix certaines prestations militaires; 
3°  il fait l'objet d'une suspension disciplinaire; 
4°  il est autorisé, pour des raisons familiales, à s'absenter pour une période de longue durée; 
5°  il est autorisé à exercer ses fonctions par prestations réduites pour convenance personnelle. 
                                                                                                                                                                                        40/83 

 
Article 149 - Sauf disposition contraire, l'agent en position de non-activité n'a pas droit au traitement. 
 
 
Article  150  -  §1er  -  En  cas  d'absence  sans  autorisation  ou  de  dépassement  du  terme  du  congé,  la 
période de non-activité n'est prise en considération que pour l'avancement de traitement. 
 
§2 - 
En cas de suspension disciplinaire, la période de non-activité n'est jamais prise en considération 
pour l'avancement de traitement, l'évolution de carrière et la promotion. 
 
§3 - En cas d'accomplissement de prestations militaires en temps de paix, l'agent maintient ses droits à 
l'avancement de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
§4 - En cas d'absence de longue durée justifiée par des raisons familiales, la période de non-activité ne 
peut pas être prise en considération pour la promotion. 
 
§5 -
 Durant les absences justifiées par une autorisation d'exercer ses fonctions par prestations réduites 
pour convenance personnelle, l'agent peut faire valoir ses droits à la promotion. 
 
 
Article 151 - L’agent ne peut être mis ou maintenu en non-activité s’il se trouve dans les conditions 
requises pour obtenir une pension de retraite. 
 
 
 
CHAPITRE 4 - DISPONIBILITE 
 
 
Section 1ère - Dispositions communes 
 
 
Article 152 - La mise en disponibilité est prononcée par le conseil provincial. 
 
La disponibilité de plein droit est constatée par le Collège provincial. 
 
 
Article  153  -  La  durée  de  la  disponibilité  avec  bénéfice  d'un  traitement  d'attente  ne  peut,  en  cas  de 
disponibilité par suppression d'emploi ou retrait d'emploi dans l'intérêt du service, dépasser en une ou 
plusieurs fois, la durée des services admissibles pour le calcul de la pension de retraite de l'agent. 
 
Ne  sont  pris en  considération,  ni  les  services  militaires  que  l'agent  a  accomplis  avant  son  admission 
dans l'administration provinciale, ni le temps que l'agent a passé en disponibilité. 
 
 
Article  154  -  Nul  ne  peut  être  mis  ou  maintenu  en  position  de  disponibilité  lorsqu'il  remplit  les 
conditions pour obtenir une pension de retraite. 
 
 
Article 155 - L'agent en disponibilité reste à la disposition de l'administration provinciale. 
 
S'il possède les aptitudes professionnelles et physiques requises, il peut être rappelé en activité. 
 
Il est tenu d'occuper l'emploi qui lui est assigné par le conseil provincial et correspondant à son grade, 
dans le délai fixé. 
 
                                                                                                                                                                                        41/83 

 
 
Si, sans motif valable, il refuse d'occuper cet emploi, le conseil provincial peut le considérer comme 
démissionnaire, dans le respect des formes prévues au titre XVIII. 
 
 
Article 156 - L'agent en disponibilité qui bénéficie d'un traitement d'attente, est tenu de comparaître, 
chaque année, devant le service de santé administratif, au cours du mois correspondant à celui de sa 
mise en disponibilité. 
 
Si l'agent s'abstient de comparaître devant le service de santé administratif à l'époque fixée à l'alinéa 
1er, le paiement de son traitement d'attente est suspendu depuis cette époque, jusqu'à sa comparution. 
 
 
Article 157 -
 L'agent est tenu de notifier à l'administration provinciale un domicile ou une résidence 
en Belgique où peuvent lui être signifiées les décisions qui le concernent. 
 
 
Article 158 - Aux conditions fixées par le présent statut, l'agent en disponibilité a droit à un traitement 
d'attente. 
 
Le  traitement  d'attente  est  établi  sur  la  base  du  dernier  traitement  d'activité,  revu,  le  cas  échéant,  en 
application du statut pécuniaire des agents. 
 
En  cas  de  cumul  des  fonctions,  le  traitement  d'attente  n'est  accordé  qu'en  raison  de  la  fonction 
principale. 
 
 
Article  159  -  L'agent  en  disponibilité  qui  n'a  pas  été  remplacé  dans  son  emploi  occupe  cet  emploi 
lorsqu'il reprend son activité. 
 
 
Article 160 - Le Collège provincial décide, selon les nécessités du service, si l'emploi dont l'agent en 
disponibilité est titulaire doit être considéré comme vacant. 
 
Elle peut prendre cette décision dès que la disponibilité atteint un an. 
 
Elle peut, en outre, prendre cette décision sans délai à l'égard de l'agent mis en disponibilité par retrait 
d'emploi dans l'intérêt du service ou, dans les autres cas, à l'égard de l'agent placé en disponibilité pour 
un an au moins. 
 
La décision du Collège provincial doit être précédée de l'avis du Directeur général. 
 
 
 
Section 2 - Disponibilité pour maladie ou infirmité 
 
 
Article  161  -  Est  mis  d'office  en  disponibilité,  l'agent  dont  l'absence  pour  maladie  ou  infirmité  se 
prolonge au-delà du congé auquel il peut prétendre en application du titre XVI, chapitre 2. 
 
 
Article 162 - L'agent en disponibilité pour maladie ou infirmité conserve ses titres  à l'avancement de 
traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
                                                                                                                                                                                        42/83 

 
Article  163  -  L'agent  en  disponibilité  perçoit  un  traitement  d'attente  égal  à  60%  de  son  dernier 
traitement d'activité. 
 
Toutefois, le montant de ce traitement ne peut, en aucun cas, être inférieur : 
1°  aux  indemnités  que  l'intéressé  obtiendrait  dans  la  même  situation  si  le  régime  de  sécurité 
sociale lui avait été appliqué dès le début de son absence; 
2°  à  la  pension  qu'il  obtiendrait  si,  à  la  date  de  la  mise  en  disponibilité,  il  avait  été  admis  à  la 
retraite prématurée. 
 
 
Article 164 - Par dérogation à l'article 163, l'agent en disponibilité pour maladie ou infirmité a droit à 
un traitement d'attente égal au montant de son dernier traitement d'activité, si l'affection dont il souffre 
est reconnue comme une maladie ou une infirmité grave et de longue durée. 
 
Le  service  de  santé  administratif  décide  si  l'affection  dont  souffre  l'agent  constitue  ou  non  une  telle 
maladie ou infirmité. 
 
Cette  décision  ne  peut  en  tout  cas  intervenir  avant  que  l'agent  n'ait  été  en  congé  ou  en  disponibilité 
pour l'affection dont il souffre. 
 
Cette décision entraîne une révision de la situation de l'agent avec effet pécuniaire à la date du début 
de sa disponibilité. 
 
 
Article  165  -  La  disponibilité  pour  maladie  ou  infirmité  ne  met  pas  fin  au  régime  de  prestations 
réduites  justifiées  par  des  raisons  familiales  ou  au  régime  des  prestations  réduites  pour  convenance 
personnelle. 
 
 
Article 166 - Pour l'application de l'article 163, le dernier traitement d'activité est, durant la période de 
prestation réduite en cours, celui dû en raison desdites prestations. 
 
 
 
Section 3 - Disponibilité par suppression d'emploi 
 
 
Article  167  -  L'agent  dont  l'emploi  est  supprimé  doit  être  réaffecté  dans  un  emploi  vacant 
correspondant à son grade ou à un grade équivalent. 
 
S'il  est  établi  que  la  réaffectation  n'est  pas  possible,  il  est  placé  en  position  de  disponibilité  par 
suppression d'emploi. 
 
Dans cette position, il conserve ses titres à l'avancement de traitement, à l'évolution de carrière et à la 
promotion. 
 
 
Article 168 - L'agent en disponibilité par suppression d'emploi bénéficie d'un traitement d'attente égal, 
les deux premières années, à son dernier traitement d'activité. 
 
A partir de la troisième année, ce traitement d'attente est réduit chaque année de 20% pour les agents 
mariés ou vivant maritalement, ainsi que pour les agents non mariés, ayant un ou plusieurs enfants à 
charge, et de 25% pour les autres agents. 
 
                                                                                                                                                                                        43/83 

 
Le  traitement  d'attente  ne  peut  cependant,  dans  la  limite  de  30/30es,  être  inférieur  à  autant  de  fois 
1/30ème du dernier traitement d'activité que l'agent compte d'années de service à la date de sa mise en 
disponibilité.  Les  réductions  successives  s'opèrent  sur  la  base  du  dernier  traitement  d'activité,  fixé 
conformément à l'article 163. 
 
Pour l'application du présent article, il faut entendre par années de service, celles qui entrent en ligne 
de compte pour l'établissement de la pension de retraite. 
 
Toutefois, les services militaires accomplis avant l'entrée en fonction ne sont pas pris en considération 
et les services militaires admissibles ne sont comptés que pour leur durée simple. 
 
 
 
Section 4 - Disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service 
 
 
Article 169 - §1er - Le conseil provincial peut placer un agent en disponibilité par retrait d'emploi dans 
l'intérêt du service si la mesure est jugée indispensable pour le bon fonctionnement de l'administration. 
 
La proposition de mise en disponibilité est établie par le Directeur général et notifiée à l'intéressé de la 
manière prévue au titre V. 
 
L'avis  mentionne  en  outre  le  droit  de  l'agent  d'être  entendu  par  l'autorité,  la  date  de  l'audition  et  la 
faculté de consulter le dossier administratif. 
 
Lors de cette audition, l'agent peut être assisté d'un conseil de son choix. 
 
§2 - L'agent en disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service perd ses titres à l'avancement 
de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
Article  170  -  Il  jouit  d'un  traitement  d'attente  égal,  la  première  année,  à  son  dernier  traitement 
d'activité. A partir de la deuxième année, ce traitement d'attente est réduit d'autant de fois 1/60ème du 
dernier  traitement  d'activité  que  l'intéressé  compte  d'années  de  service  à  la  date  de  sa  mise  en 
disponibilité. 
 
Pour l'application du présent article, il faut entendre par années de service, celles qui entrent en compte 
pour l'établissement de la pension de retraite. 
 
Toutefois, les services militaires accomplis avant l'entrée en fonction ne sont pas pris en considération 
et les services militaires admissibles ne sont comptés que pour leur durée simple. 
 
 
 
Section 5 - Disponibilité pour convenance personnelle 
 
 
Article 171 - L'agent peut, à sa demande, être placé en disponibilité pour convenance personnelle. 
 
Le Collège provincial notifie la décision à l'agent dans le mois de la réception de la demande. 
 
 
Article  172  -  L'agent  placé  en  disponibilité  pour  convenance  personnelle  ne  reçoit  aucun  traitement 
d'attente. 
                                                                                                                                                                                        44/83 

 
Il ne peut se prévaloir de maladie ou d'infirmité contractée durant sa période de disponibilité. 
 
Il perd ses titres à l'avancement de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
Article 173 - La durée de la disponibilité pour convenance personnelle est limitée à une période de six 
mois. 
 
Elle  peut  être  prolongée  de  périodes  de  six  mois  au  plus,  sans  pouvoir  dépasser  une  durée 
ininterrompue de vingt-quatre mois. 
 
Chaque  prorogation  est  subordonnée  à  une  demande  de  l'agent,  introduite  au  moins  un  mois  avant 
l'expiration de la période de disponibilité en cours. 
 
Tout  agent  dont  l'absence  excède  la  période  pour  laquelle  la  disponibilité  a  été  accordée  peut  être 
considéré comme démissionnaire, dans le respect de la procédure prévue au titre XVIII. 
 
Pour  l’ensemble  de  sa  carrière,  la  durée  totale  des  périodes  de  disponibilité  pour  convenance 
personnelle accordées à l’agent ne peut excéder deux ans. 
 
 
 
TITRE XV – LA SEMAINE DE QUATRE JOURS ET LE TRAVAIL A MI-TEMPS A PARTIR DE 50 ANS OU 
DE 55 ANS
 
 
 
Article 174 -
 Les dispositions légales relatives à la semaine de quatre jours et au travail à mi-temps à 
partir de 50 ans ou 55 ans dans le secteur public sont applicables aux agents provinciaux.  
Le  Conseil  provincial  adopte  les  dispositions  d'application  nécessaires  à  la  mise  en  œuvre  des  lois 
visées à l'alinéa 1er.  
 
 
 
 
TITRE XVI - REGIME HORAIRE ET REGIME DE CONGES 
 
 
 
CHAPITRE 1ER - REGIME HORAIRE 
 
 
Article 175 - Les prestations du personnel s'exécutent sur base d'une prestation hebdomadaire de 38 
heures, à raison de cinq jours par semaine. 
 
Le Collège provincial fixe les horaires de travail des agents dans le respect des dispositions légales et 
réglementaires  et  notamment  celle  qui  organise  les  relations  entre  les  autorités  publiques  et  les 
syndicats des agents relevant de ces autorités en tenant compte des impératifs de service. 
 
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                        45/83 

 
CHAPITRE 2 - REGIME DES CONGES 
 
 
Section 1ère - Dispositions communes 
 
 
Article 176 - Toutes modifications ultérieures à l’adoption du statut et relatives aux congés apportées 
à  la  législation  rendue  applicable  par  le  statut  administratif  sont  automatiquement  applicables  aux 
agents. 
 
 
Article  177  -  Les  agents  ne  peuvent  s'absenter  de  leur  service  s'ils  n'ont  obtenu  un  congé  ou  une 
dispense de service. 
 
Sans préjudice de l'application éventuelle d'une sanction disciplinaire ou d'une mesure administrative, 
l'agent  qui  s'absente  sans  autorisation  ou  qui  dépasse  sans  motif  valable  le  terme  de  son  congé,  se 
trouve de plein droit en non-activité sans traitement. 
 
Dans cette position, il conserve ses titres à l'avancement de traitement. 
 
Toutefois, s'il est agent à titre définitif, il ne peut faire valoir ses titres à l'évolution de carrière et à la 
promotion  pendant  la  durée  de  son  absence  irrégulière  ni  recevoir  une  évolution  de  carrière  ni  une 
promotion. 
 
Article 177 bis – L’agent dont le quota de congé régulier annuel a été réduit conformément à l’article 
178§4, se trouve de plein droit en non activité sans traitement pour les congés qu’il aurait pris au cours 
de l’année considérée et auxquels il n’a plus droit en raison de cette réduction. 
 
Section 2 - Congés annuels de vacances 
 
 
Article 178 - §1er – Les agents ont droit à un congé annuel de vacances dont la durée est fixée comme 
suit, selon l’âge atteint au cours de l’année : 

moins de quarante-cinq ans : vingt-sept jours ouvrables; 

de quarante-cinq ans à quarante-neuf ans : vingt-huit jours ouvrables; 

de cinquante à cinquante-quatre ans : vingt-neuf jours ouvrables (modif bull 4/2006)

de cinquante-cinq à cinquante-neuf ans : trente jours ouvrables(modif bull 1/2005) 
 
§2 - Les agents ont droit à un congé supplémentaire dont la durée est fixée comme suit, selon l'âge : 

à soixante ans : un jour ouvrable; 

à soixante et un ans : deux jours ouvrables; 

à soixante-deux ans : trois jours ouvrables; 

à soixante-trois ans : quatre jours ouvrables; 

à soixante-quatre ans : cinq jours ouvrables. 
 
Pour la détermination de la durée du congé, est pris en considération l'âge atteint par l'agent au cours 
de l’année. 
 
§3 - Le congé annuel de vacances est assimilé à une période d'activité de service. 
 
Il est pris selon les convenances de l'agent et en fonction des nécessités du service. L’agent affecté à la 
direction d'administration de la cohésion sociale et de la santé dont la résidence administrative est celle 
d'un  centre  de  promotion  de  la  santé  à  l’école,  ou  dans  une  institution  d'enseignement,  ou  dans  un 
centre psycho- médico- social provincial, ne peut toutefois prendre son congé que pendant les périodes 
                                                                                                                                                                                        46/83 

de  congés  scolaires.  Il  lui  est  accordé,  pour  cette  raison,  un  congé  compensatoire  supplémentaire 
annuel de 6 jours à prendre pendant les congés scolaires. 
 
S'il est fractionné à la demande de l'agent, la période de vacances annuelles doit comporter une période 
continue d’une semaine au moins. 
 
A  l'exception  de  dix  jours  qui  peuvent  être  pris  jusqu'à  la  fin  des  vacances  de  Pâques  de  l'année 
suivante,  il  doit  être  pris  durant  l'année  civile  concernée,  sauf  dérogation  accordée  par  le  Collège 
provincial sur base d’un motif impérieux dûment justifié. Ce report de congé annuel de vacances est 
réduit  proportionnellement  aux  prestations  effectivement  prestées  par  l’agent  au  cours  de  l’année 
civile.  Si  le  nombre  de  jours  de  congé  ainsi  calculé  ne  forme  pas  un  nombre  entier,  il  est  arrondi  à 
l’unité immédiatement supérieure. 
 
§4  -  Lorsqu'un  agent  entre  en  service  dans  le  courant  de  l'année,  démissionne  de  ses  fonctions,  est 
admis  à  la  retraite,  est  engagé  pour  effectuer  des  prestations  incomplètes,  ou  obtient,  au  cours  de 
l'année,  des  congés  ou  des  autorisations  énumérés  dans  la  liste  suivante,  son  congé  de  vacances  est 
réduit proportionnellement à la période de prestation effective : 
1°  les congés pour des motifs impérieux d'ordre familial; 
2°  les congés pour permettre à l'agent d'accomplir un stage ou une période d'essai dans un autre 
emploi d'un service public ou dans une institution subventionnée prévue à l'article 182, alinéa 
1er, 2°; 
3°  les  congés  pour  permettre  à  l'agent  de  se  présenter  aux  élections  européennes,  législatives, 
régionales, provinciales ou communales; 
4°  les congés pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales; 
5°  les congés pour mission; 
6°  les congés pour interruption de carrière professionnelle; 
7°  les absences pendant lesquelles l'agent est placé dans la position administrative de non-activité 
ou de disponibilité ; 
8°  un congé pour mission tel que visé à l’article 240ter (ajout bull 1/2010) 
9°  le départ anticipé à mi-temps (ajout bull 5/2011) 
10° la semaine volontaire des quatre jours (ajout bull 5/2011) 
 
Si  le  nombre  de  jours  de  congé  ainsi  calculé  ne  forme  pas  un  nombre  entier,  il  est  arrondi  à  l'unité 
immédiatement supérieure. 
 
§5 - Lorsque l'agent est en état d'incapacité de travail pendant ses vacances, les journées couvertes par 
le certificat médical sont transformées en congé maladie. 
 
L'agent  ne  bénéficie  des  dispositions  du  présent  paragraphe  que  s'il  justifie  son  incapacité  de  travail 
dans les formes et les délais prévus au titre V. 
 
 
 
Section 3 - Jours fériés et congés officiels 
 
 
Article 179 - Les agents sont en congé les jours fériés légaux suivants : 
1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 21 juillet, 15 août, 1er novembre, 
11 novembre, 25 décembre. 
 
Ils sont également en congé les 27 septembre, 2 novembre, 15 novembre et 26 décembre. 
 
Si une des journées précitées coïncide avec un samedi ou un dimanche, il est accordé un jour de congé 
de  compensation  qui  peut  être  pris  aux  mêmes  conditions  que  le  congé  annuel  de  vacances,  sauf 
fixation d'office du jour de compensation par le Collège provincial. 
                                                                                                                                                                                        47/83 

 
Pour  ce  qui  concerne  les  agents  visés  à  l'article  178,  §4,  les  jours  de  congé  de  compensation,  à 
l'exception de ceux qui sont fixés d'office par le Collège provincial, sont calculés proportionnellement 
à  la  période  de  prestation  effective.  Si  le  nombre  de  jours  de  congé  ainsi  calculé  ne  forme  pas  un 
nombre entier, il est arrondi à la demi-unité immédiatement supérieure
 
Le  Collège  provincial  peut  imposer  à  certains  agents,  selon  les  nécessités  du  service,  de  travailler 
pendant  les  jours  de  congé  indiqués  au  présent  article.  Ils  ont  droit,  dans  ce  cas,  à  un  jour  de 
récupération,  qui  peut  être pris  aux  mêmes  conditions  que  le  congé  annuel  de  vacances.  Les  congés 
visés au présent article sont assimilés à une période d'activité de service. 
 
Toutefois, si le jour férié, l'agent est en disponibilité ou en non-activité, sa position administrative reste 
fixée conformément aux dispositions réglementaires qui lui sont applicables. 
 
Chaque année, les agents provinciaux bénéficient des mêmes jours de compensation que ceux qui sont 
accordés par la Région wallonne à ses agents. 
 
 
 
Section 4 - Congés de circonstances et de convenances personnelles 
 
 
Article 180 - (modif bull 1/2005) §1er – Pour l’application du présent article, est assimilé au conjoint 
la personne de l’un ou l’autre sexe qui vit maritalement avec l’agent. 
 
Des congés de circonstances sont accordés dans les limites fixées ci-après : 
     1. Mariage de l'agent : 4 jours ouvrables; 
     2. Mariage d’un enfant de l’agent : 2 jours ouvrables ; 
     3. Mariage : 
 
a. d’un enfant du conjoint de l’agent, 
 
b. d’un frère ou d’une sœur, 
 
c. d’un beau-frère ou d’une belle sœur, 
 
d. du père ou de la mère, 
 
e. du beau-père ou de la belle-mère, 
 
f. l’ex-conjoint de la mère ou du père, 
 
g. d’un petit-enfant, 
 
h. d’un grand-père ou d’une grand-mère de l’agent : un jour ouvrable ; 
  4. Accouchement de l’épouse ou de la personne avec laquelle, au moment de l’événement, l’agent 
vit  maritalement :  10  jours  ouvrables  à  prendre  dans  les  4  mois  à  dater  de  l’accouchement  survenu 
après le 1er avril 2009 ; (ajout bull 5/2011) 
     5. Décès : 
a. du conjoint de l’agent, 
b. d'un parent ou d'un allié au premier degré de l’agent, 
c. d’un parent ou allié au premier de gré de la personne de l’un ou l’autre sexe qui vit 
    maritalement avec l’agent : 4 jours ouvrables; 
6. Décès d'un parent ou allié d’un agent au-delà du premier degré, habitant sous le toit de l'agent : 2 
jours ouvrables; 
7. Décès d'un parent ou allié, au deuxième ou au troisième degré, n'habitant pas sous le même toit         
que l'agent : 1 jour ouvrable; 
8. La communion solennelle ou toute autre célébration équivalente dans un autre culte reconnu d’un 
enfant de l’agent ou de son conjoint : un jour ouvrable ; 
9.  Participation  à  la  fête  de  la  jeunesse  laïque  d’un  enfant  de  l’agent  ou  de  son  conjoint :  un  jour 
ouvrable ; 
                                                                                                                                                                                        48/83 

10.  Ordination  ou  entrée  au  couvent  ou  tout  autre  évènement  similaire  d’un  culte  reconnu  d’un 
enfant de l’agent ou de son conjoint, d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur de 
l’agent : un jour ouvrable ; 
11.  Changement  de  résidence  ordonné  dans  l’intérêt  du  service :  2  jours  ouvrables.  (ajout  bull 
5/2011) 
 
Pour tout évènement prévisible, la demande de congé doit être introduite au moins quatre jours avant 
le premier jour de congé. 
 
En outre, pour la préparation et la présentation d’examens au jury d’état ou faisant suite à l’assistance 
à des formations professionnelles ou générales reconnues et subventionnées par les pouvoirs publics, 
l’agent peut obtenir un congé dont la durée ne peut excéder 10 jours ouvrables par an. 
 
Si  l'événement  se  produit  au  cours  d'une  période  de  travail  à  temps  partiel,  la  durée  du  congé  est 
réduite à due concurrence. 
 
Ces congés peuvent être fractionnés pour autant que l'intérêt du service ne s'y oppose pas. Toutefois, 
ils doivent impérativement être pris dans le courant de l’année civile de l’événement qui donne droit à 
ces  congés  exceptionnels  sauf  dérogation  accordée  par  le  Directeur  général  sur  base  d’un  motif 
impérieux dûment justifié. Ils sont assimilés à une période d'activité de service. 
 
§2  -  Dans  le  cadre  d’une  formation  visant  à  l’évolution  de  carrière  ou  à  la  promotion,  un  congé  de 
formation est accordé par le Collège provincial. Il est octroyé aux agents qui suivent une formation en 
dehors des heures normales de service. 
 
La  durée  du  congé  ne  peut  dépasser  le  nombre  d’heures  de  présence  effective  de  l’agent  à  la 
formation. Le nombre d’heures de congé de formation est proportionnel aux prestations effectives de 
l’agent. 
 
Article 181 - Outre les congés prévus à l'article précédent, il peut être accordé aux agents des congés 
exceptionnels pour cas de force majeure : 
 
1. en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation survenus à une des personnes suivantes habitant 
sous le même toit que l'agent : le conjoint, la personne avec laquelle il vit maritalement, l’enfant, un 
parent,  un  allié,  une  personne  accueillie  en  vue  de  son  adoption  ou  dans  l'exercice  d'une  tutelle 
officieuse ;(modif bull 4/2006)(modif bull 5/2011) 
 
2.  en  cas  de  maladie,  d’accident  ou  d’hospitalisation  survenus  à  une  des  personnes  suivantes 
n’habitant pas sous le même toit que l’agent : un parent ou allié au 1er degré.  (modif bull 5/2011) 
 
Une attestation médicale témoigne de la nécessité de la présence de l’agent auprès du malade ou du 
fait que l’agent s’est présenté chez le médecin du malade pour l’accompagner ; 
 
3.  en  cas  de  dommages  matériels  graves  aux  biens  de  l’agent,  tels  que  des  dégâts  causés  à 
l’habitation par un incendie ou une catastrophe naturelle. (ajout bull 5/2011) 
 
Ces congés sont à prendre soit en jours, soit en demi-jours, soit en heures, étant entendu que leur durée 
ne peut excéder quatre jours ouvrables par an; ils sont assimilés à des périodes de service
 
Si le cas de force majeure survient au cours d'une période de travail à temps partiel, la durée du congé 
est réduite à due concurrence. 
 
 
Article 182 - Pour autant que l'intérêt du service ne s'y oppose pas, des congés peuvent être accordés 
aux agents : 
                                                                                                                                                                                        49/83 

1°  pour des motifs impérieux d'ordre familial; 
2°  pour  leur  permettre  d'accomplir  un  stage  ou  une  période  d'essai  dans  un  autre  emploi  d'un 
service  public,  de  l'enseignement  subventionné,  de  l'enseignement  universitaire,  d'un  centre 
psycho-médico-social subventionné, ou d'un institut médico-pédagogique subventionné ou un 
emploi  temporaire  ou  contractuel  au  sein  de  l’enseignement  provincial  du  Brabant 
wallon (modif bull 6/2005)
3°  pour  leur  permettre  de  se  présenter  aux  élections  européennes,  législatives,  régionales, 
provinciales ou communales. 
 
Les congés visés au 1° sont accordés pour une période maximum de deux mois ou quarante-cinq jours 
ouvrables par an. Pour l'ensemble de la carrière de l'agent, ces congés ne peuvent toutefois excéder 24 
mois ou 540 jours ouvrables. Ces congés se prennent par journées ou demi-journées
 
Les congés visés au 2° et au 3° sont accordés pour une période correspondant soit à la durée normale 
du  stage  soit  à  la  durée  de  la  campagne  électorale  à  laquelle  les  intéressés  participent  en  qualité  de 
candidat. 
 
Ces  congés  ne  sont  pas  rémunérés.  Ils  sont  assimilés  pour  le  surplus  à  des  périodes  d'activité  de 
service. 
 
Sauf  pour  les  agents  stagiaires,  les  congés  qui  dépassent  les  limites  prévues  sont  convertis  de  plein 
droit en disponibilité pour convenances personnelles. 
 
Le Collège provincial notifie sa décision à l'agent dans le mois de la réception de la demande; lorsque 
la demande n'est pas ou partiellement agréée, la décision est motivée. 
 
 
Article 183 - Les agents peuvent obtenir un congé : 
1°  pour suivre les cours de l'Ecole de Protection Civile, soit en qualité d'engagé volontaire, soit 
en qualité d'élève n'appartenant pas à ce corps; 
2°  pour remplir en temps de paix des prestations au corps de protection civile en qualité d'engagé 
volontaire à ce corps. 
 
Ce congé est assimilé à une période d'activité de service. 
 
 
 
Section 5 - Congé pour accompagnement et assistance de handicapés 
 
 
Article 184 - Pour autant que l'intérêt du service ne s'y oppose pas, il peut être accordé aux agents des 
congés pour accompagner et assister des handicapés et des malades au cours de voyages et de séjours 
de vacances organisés en Belgique ou à l'étranger par une association, une institution publique ou une 
institution privée dont la mission est de prendre en charge le sort des handicapés et des malades et qui, 
à cette fin, reçoit des subventions des pouvoirs publics. 
 
La  demande  de  congé  doit  être  appuyée  par  une  attestation  par  laquelle  l'association  ou  l'institution 
certifie que le voyage ou le séjour de vacances est placé sous sa responsabilité. La durée de ces congés 
ne peut excéder cinq jours ouvrables par an. Ils sont assimilés à des périodes d'activité de service. 
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                        50/83 

 
 
 
Section 6 - Congé pour don de moelle osseuse 
 
 
Article 185 - L'agent obtient un congé de quatre jours ouvrables au plus pour don de moelle osseuse. 
Ce  congé  prend  cours  le  jour  où  la  moelle  osseuse  est  prélevée  à  l'établissement  de  soins;  il  est 
assimilé à une période d'activité de service. 
 
Il doit fournir la preuve de ce don par la production d’une attestation médicale précisant la date du 
prélèvement. (modif bull 1/2005) 
 
 
 
Section 7 - Congé pour examens médicaux prénataux 
 
 
Article 186 - L'agent qui est en activité de service, obtient à sa demande, le congé nécessaire pour lui 
permettre de se rendre et de subir les examens médicaux prénataux qui ne peuvent avoir lieu en dehors 
des heures de service. 
 
La demande de l'agent doit être appuyée par toute preuve utile. 
 
Le congé est assimilé à une période d'activité de service. 
 
 
 
Section 8 - Protection de la femme enceinte 
 
 
Article 187 - Lorsque la travailleuse enceinte ou allaitante accomplit une activité dont l'évaluation a 
révélé le risque d'une exposition aux agents, procédés ou conditions de travail, fixée par l'arrêté royal 
du 2 mai 1995 concernant la protection de la maternité, le Collège provincial prévoit un aménagement 
provisoire des conditions de travail ou du temps de travail à risque de la travailleuse concernée. 
 
Si un aménagement des conditions de travail ou du temps de travail à risque n'est techniquement ou 
objectivement pas possible ou ne peut raisonnablement pas être exigé pour des motifs dûment justifiés, 
le  Collège  provincial  fait  en  sorte  que  la  travailleuse  concernée  puisse  effectuer  un  autre  travail 
compatible avec son état physique. 
Si un changement de poste de travail n'est techniquement ou objectivement pas possible ou ne peut pas 
être raisonnablement exigé pour des motifs dûment justifiés, l'agent est dispensé de ses prestations. 
 
 
 
Section 9 - Congé de maternité  (modif bull 5/2011) 
 
 
Article 188 –
 A la demande de l’agent féminin, le Collège provincial est tenu de lui donner congé au 
plus  tôt  à  partir  de  la  sixième  semaine  qui  précède  la  date  présumée  de  l’accouchement  ou  de  la 
huitième  semaine  avant  cette  date,  lorsqu’une  naissance  multiple  est  prévue.  L’agent  remet  au  plus 
tard  sept  semaines  avant  la  date  présumée  de  l’accouchement  ou  neuf  semaines  avant  cette  date 
lorsqu’une naissance multiple est prévue, un certificat médical attestant cette date. Si l’accouchement 
n’a  lieu  qu’après  la  date  prévue  par  le  médecin,  le  congé  est  prolongé  jusqu’à  la  date  réelle  de 
l’accouchement. 
                                                                                                                                                                                        51/83 

 
L'agent  ne  peut  effectuer  aucun  travail  à  partir  du  septième  jour  qui  précède  la  date  présumée  de 
l'accouchement  jusqu'à  la  période  de  neuf  semaines  qui  prend  cours  le  jour  de  l'accouchement.  La 
période de neuf semaines commence à courir le jour après le jour de l’accouchement lorsque l’agent a 
entamé le travail le jour de l’accouchement. 
 
L'interruption de travail est prolongée, à la demande de l’intéressée, au-delà de la neuvième semaine, 
pour une période d'une durée égale à la durée de la période pendant laquelle elle a continué à travailler 
à partir de la sixième semaine précédant la date exacte de l'accouchement ou de la huitième semaine 
lorsqu'une naissance multiple est prévue. Cette période est, en cas de naissance prématurée, réduite du 
nombre  de  jours  pendant  lesquels  elle  a  travaillé  au  cours  de  la  période  de  sept  jours  qui  précèdent 
l'accouchement.  Lorsque  l’agent  prolonge  l'interruption  de  travail  après  la  neuvième  semaine  d'au 
moins  deux  semaines,  les  deux  dernières  semaines  de  la  période  de  repos  postnatal  peuvent  être 
converties à sa demande en jours de congé de repos postnatal. L'employeur est alors tenu de convertir, 
en fonction du nombre de jours prévus à l'horaire de travail de la travailleuse, cette période en jours de 
congé  de  repos  postnatal.  L’agent  doit  prendre  ces  jours  de  congé  de  repos  postnatal,  selon  un 
planning fixé par elle-même, dans les huit semaines à dater de la fin de la période ininterrompue de 
congé de repos postnatal.  
 
A la demande de l’agent, la période d'interruption de travail après la neuvième semaine est prolongée 
d'une semaine lorsqu’elle a été incapable d'effectuer son travail pour cause de maladie ou d'accident 
durant toute la période allant de la sixième semaine précédent la date effective de l'accouchement, ou 
de la huitième semaine lorsqu'une naissance multiple est prévue, jusqu'à l'accouchement. 
 
En  cas  de  naissance  multiple,  à  la  demande  de  l’agent,  la  période  d’interruption  de  travail  après  la 
neuvième  semaine,  éventuellement  prolongée  conformément  aux  dispositions  de  l’alinéa  précédent, 
est prolongée d’une période maximale de deux semaines. 
 
Dans le cas où, après les sept premiers jours à compter de sa naissance, le nouveau-né doit rester dans 
l’établissement hospitalier, le congé de repos post-natal visé aux alinéas précédents peut, à la demande 
de  l’agent,  être  prolongé  d’une  durée  égale  à  la  période  pendant  laquelle  son  enfant  est  resté 
hospitalisé après les sept premiers jours. La durée de cette prolongation ne peut excéder vingt-quatre 
semaines. A cet effet, l’agent remet à l’administration : 
 
a)  à  la  fin  de  la  période  de  repos  postnatal,  une  attestation  de  l’établissement  hospitalier 
certifiant que le nouveau-né est resté après les sept premiers jours à dater de sa naissance et 
mentionnant la durée de l’hospitalisation ; 
b)  le cas échéant, à la fin de la période de prolongation qui résulte des dispositions prévues à 
cet alinéa, une nouvelle attestation de l’établissement hospitalier certifiant que le nouveau-né 
n’a pas encore quitté l’établissement hospitalier et mentionnant la durée de l’hospitalisation. 
 
 
Article  189  -  Le  congé  de  maternité  est  assimilé  à  une  période  d'activité  de  service.  Durant  cette 
période,  l'agent  conserve  ses  droits  à  l'avancement  de  traitement,  à  l'évolution  de  carrière  et  à  la 
promotion. 
 
Les  périodes  d'absence  pour  maladie  ou  infirmité  pendant  les  six  semaines  ou  les  huit  en  cas  de 
naissance multiple, qui se situent avant le septième jour qui précède la date réelle de l'accouchement 
sont  converties  en  congé  de  maternité  pour  la  détermination  de  la  position  administrative  de 
l'intéressée pendant cette période. 
 
Toutefois, les congés de maladie non liés à la grossesse ne sont pas pris en considération dans le calcul 
du congé de maternité. 
 
 
                                                                                                                                                                                        52/83 

 
Article  190  -  Le  traitement  dû  pour  la  période  durant  laquelle  l'intéressée  se  trouve  en  congé  de 
maternité  ne  peut  pas  couvrir  plus  de  quinze  semaines  ou  de  dix-neuf  semaines en  cas  de  naissance 
multiple. (modif bull 1/2005) 
 
Article 191 - L'agent stagiaire obtient un congé de maternité tel que déterminé à l'article 188. 
 
Ce congé de maternité, d'une durée de quinze semaines maximum ou de dix-neuf semaines maximum 
en cas de naissance multiple, est assimilé à une période d'activité de service. (modif bull 1/2005) 
 
Durant cette période, l'agent conserve ses droits à l'avancement de traitement. 
 
Ce congé n’est pas rémunéré par l’administration provinciale. L’agent perçoit une indemnité à charge 
de son organisme mutualiste. 
 
Article  191bis  
–  Les  dispositions  qui  précèdent  ne  sont  pas  applicables  en  cas  de  fausse  couche  se 
produisant avant le 181ème jour de gestation. 
 
 
 
Section 10 - Congé de paternité 
 
 
Article 192 - L'agent masculin peut, en cas de décès ou d'hospitalisation de la mère pendant le congé 
de maternité visé à la section 9 du présent chapitre, bénéficier d'un congé de paternité en vue d'assurer 
l'accueil de l'enfant dont il est le père. 
 
 
Article 193 - En cas de décès de la mère, la durée du congé de paternité est égale au maximum de la 
partie restante du congé de maternité non encore épuisé par la mère. 
 
L'agent qui souhaite bénéficier de ce congé en informe  le Collège provincial, par écrit, dans les sept 
jours du décès de la mère. 
 
Cet écrit mentionne la date du début du congé de paternité et la durée probable de l'absence. 
 
 
 
 
 
 
Article 194 - §1er - En cas d'hospitalisation de la mère, le père peut bénéficier du congé de paternité 
pour autant que les conditions suivantes sont remplies : 

le congé de paternité ne peut débuter avant le septième jour qui suit le jour de la naissance de 
l'enfant; 

le nouveau-né doit avoir quitté l'hôpital; 

l'hospitalisation doit avoir une durée de plus de sept jours. 
 
§2 - Ce congé de paternité se termine au moment où l'hospitalisation de la mère a pris fin et au plus 
tard au terme de la partie du congé de maternité non encore épuisée par la mère. 
 
§3  -  L'agent  qui  souhaite  bénéficier  de  ce  congé  en  informe  le  Collège  provincial  par  écrit  avant  le 
début du congé de paternité. Cet écrit mentionne la date du début du congé ainsi que la durée probable 
de l'absence. Une attestation médicale certifiant l'hospitalisation de la mère pendant une durée de plus 
                                                                                                                                                                                        53/83 

de  sept  jours  doit  également  parvenir  à  l'administration,  dans  les  délais  les  plus  brefs.  Ce  congé  est 
rémunéré. 
 
 
 
Section 11 - Congé parental 
 
 
Article 195 - L'agent en activité de service peut, après la naissance d'un enfant, obtenir à sa demande 
un congé parental. 
 
La durée de ce congé ne peut excéder trois mois. 
 
Il doit être pris avant que l’enfant n’ait atteint l’âge de 4 ans. (modif. bull. 05/11) 
 
Le congé parental n'est pas rémunéré. Il est assimilé à une période d'activité de service. 
 
 
 
 
Section  12  -  Congé  d'accueil  en  vue  de  l'adoption  ou  du  placement  d’un  mineur  sur  décision 
judiciaire ou de la tutelle officieuse(modif bull 5/2011)
 
 
 
Article  196  §1er    L’agent  qui,  dans  le  cadre  d’une  adoption,  accueille  un  enfant  dans  sa  famille,  a 
droit,  pour  prendre  soin  de  cet  enfant,  à  un  congé  d’adoption  pendant  une  période  de  maximum  6 
semaines si l’enfant n’a pas atteint l’âge de 3 ans au début du congé, et de maximum 4 semaines dans 
les autres cas.  
 
Le congé peut être fractionné par semaine et doit être pris au plus tard dans les quatre mois qui suivent 
l’accueil de l’enfant dans la famille de l’agent. A la demande de celui-ci, trois semaines au plus de 
congé peuvent être prises avant que l’enfant n’ait été effectivement accueilli dans la famille. 
 
 
La  durée  maximale  du  congé  d’adoption  est  doublée  lorsque  l’enfant  est  atteint  d’une  incapacité 
physique  ou  mentale  de  66%  au  moins  ou  d’une  affection  qui  a  pour  conséquence  qu’au  moins  4 
points sont octroyés dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale, au sens de la règlementation relative 
aux allocations familiales. 
 
L’exercice du droit au congé d’adoption prend fin dès que l’enfant atteint l’âge de dix ans au cours du 
congé. 
 
§2 – L’agent qui souhaite faire usage du droit au congé d’adoption doit en avertir par écrit le Collège 
provincial  au  moins  un  mois  à  l’avance.  La  notification  de  l’avertissement  se  fait  par  lettre 
recommandée  ou  par  la  remise  d’un  écrit  dont  le  double  est  signé  par  la ligne  hiérarchique  au  titre 
d’accusé de réception. L’avertissement mentionne la date de début et de fin du congé d’adoption. 
 
Le  travailleur  fournit  au  plus  tard  au  moment  où  le  congé  d’adoption  prend  cours,  les  documents 
attestant l’évènement qui ouvre le droit au congé d’adoption : 
 
1.   une  attestation,  délivrée  par  l’autorité  centrale  compétente  de  la  Communauté, qui  confirme 
l’attribution  de  l’enfant  à  l’agent  pour  obtenir  le  congé  de  3  semaines  au  plus  avant  que 
l’enfant ne soit accueilli dans la famille ; 
 
                                                                                                                                                                                        54/83 

2.  une attestation qui confirme l’inscription de l’enfant au registre de la population ou au registre 
des étrangers pour pouvoir prendre le congé restant. 
 
Ce congé est assimilé à une période d’activité de service. 
 
Article 196bis §1er - L’agent qui accueille un enfant de moins de dix ans dans sa famille dans le cadre 
de la tutelle officieuse ou du placement d’un mineur sur décision judiciaire, a droit, pour prendre soin 
de  cet  enfant,  à  un  congé  d’accueil  pendant  une  période  ininterrompue  de  maximum  6  semaines  si 
l’enfant n’a pas atteint l’âge de 3 ans au début du congé, et de maximum 4 semaines dans les autres 
cas.  
 
Le congé ne peut être fractionné par semaine et débute le jour de l’accueil de l’enfant dans la famille 
de l’agent. A la demande de celui-ci, trois semaines au plus de congé peuvent être prises avant que 
l’enfant n’ait été effectivement accueilli dans la famille. 
 
La  durée  maximale  du  congé  d’accueil  est  doublée  lorsque  l’enfant  est  atteint  d’une  incapacité 
physique  ou  mentale  de  66%  au  moins  ou  d’une  affection  qui  a  pour  conséquence  qu’au  moins  4 
points sont octroyés dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale, au sens de la règlementation relative 
aux allocations familiales. 
 
§2 – L’agent qui souhaite faire usage du droit au congé d’accueil en vue du placement d’un mineur sur 
décision judiciaire ou de la tutelle officieuse doit en avertir par écrit le Collège provincial au moins un 
mois  à  l’avance.  La  notification  de  l’avertissement  se  fait  par  lettre  recommandée  ou  par  la  remise 
d’un  écrit  dont  le  double  est  signé  par  la  ligne  hiérarchique  au  titre  d’accusé  de  réception. 
L’avertissement mentionne la date de début et de fin du congé d’accueil. 
 
Le  travailleur  fournit  au  plus  tard  au  moment  où  le  congé  d’accueil  prend  cours,  les  documents 
attestant de l’évènement qui ouvre le droit au congé d’accueil. 
 
Ce congé est assimilé à une période d’activité de service.  
 
 
Section 13 - Congé de prophylaxie 
 
 
Article  197  -
  Lorsqu'un  membre  de  la  famille  d'un  agent  vivant  sous  le  même  toit,  est  atteint  de 
maladie contagieuse, le Collège provincial peut accorder un congé spécial, dont il fixe la durée dans 
chaque cas, sur base du certificat délivré par un médecin. 
 
Ce certificat doit mentionner la nature exacte de l'affection et indique s'il y a lieu d'éloigner l'agent de 
son service. 
 
 
Tableau des affections donnant lieu à un congé de prophylaxie : 

diphtérie : 7 jours en l'absence de germes chez l'intéressé; 

encéphalite épidémique : 17 jours; 

fièvre typhoïde et paratyphoïde : 12 jours; 

méningite cérébro-spinale : 9 jours; 

morve : 12 jours; 

poliomyélite : 17 jours; 

scarlatine : 10 jours ;  

variole : 18 jours. 
 
Les congés prennent cours à la date d'apparition des premiers symptômes nets chez le malade au foyer 
de l'agent et non à partir de l'établissement du certificat médical. 
                                                                                                                                                                                        55/83 

 
Le Collège provincial peut demander une visite complémentaire par le médecin contrôleur désigné par 
l'autorité. 
 
 
 
Section 14 - Congé pour maladie ou infirmité 
 
 
Article  198  -  Les  dispositions  de  la  présente  section  s'appliquent  aux  absences  pour  maladie  ou 
infirmité, à l'exception des absences résultant d'un accident du travail, d'un accident sur le chemin du 
travail ou d'une maladie professionnelle. 
 
 
Article 199 - §1er - Pour l'ensemble de sa carrière, l'agent qui, par suite de maladie ou d'infirmité, est 
empêché  d'exercer normalement  ses  fonctions,  peut  obtenir  des  congés  à  concurrence  de  vingt  et  un 
jours ouvrables par douze mois d'ancienneté de service. Toutefois, s'il ne compte pas trente-six mois 
d'ancienneté de service, l'agent peut obtenir soixante-trois jours ouvrables de congé. 
 
Les  congés  pour  maladie  ou  infirmité  antérieurs  au  1er  janvier  1988  ne  sont  comptés,  pour  chaque 
agent, que pour sept dixièmes. 
 
Ces congés sont assimilés à des périodes d'activité de service. 
 
 
§2 -
 Il y a lieu d'entendre par ancienneté de service, les services effectifs que l'agent a accomplis en 
faisant partie, à quelque titre que ce soit, d'un service de l’Union européenne, de l’Espace économique 
européen, de l'Etat, d'une Région ou d'une Communauté, d'une province ou d'une commune, ou d'une 
association de communes, d'une personne publique subordonnée à une commune, d'une agglomération 
de communes, d'une fédération de communes, d'un centre public d'aide sociale, d'une association des 
centres publics d'aide sociale ou d'un établissement d'intérêt public repris en annexe de l'arrêté royal du 
1er  juin  1964  relatif  à  certains  congés  accordés  à  des  agents  des  administrations  de  l'état,  comme 
titulaires d'une fonction comportant des prestations complètes ou incomplètes. 
 
Dans l'hypothèse où l'agent demande la valorisation des services effectifs antérieurs en application de 
l'alinéa précédent, elle n'est accordée que pour les périodes couvertes par une attestation délivrée par la 
ou  les  administrations  à  laquelle  ou  auxquelles  il  a  appartenu  et  qui  spécifie(nt)  le  nombre  de  jours 
d'absence  pour  maladie  ou  infirmité  dont  il  a  bénéficié  ainsi  que  les  périodes  de  services  effectifs 
correspondant à la définition du présent article. 
 
L’agent, engagé à titre contractuel par la province et qui obtiendrait une nomination à titre définitif, 
peut s’il le précise explicitement, demander que les périodes prestées à titre contractuel et temporaire à 
la province ne soient pas valorisées en qualité de services effectifs antérieurs.  
§3 - Les vingt et un jours visés au §1er sont réduits au prorata des prestations non effectuées pendant la 
période de douze mois considérée, lorsqu'au cours de ladite période, l'agent : 

a obtenu un congé pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales, un       
congé pour mission, un congé pour interruption de carrière ou l'un des congés visés à l'article 
182 du présent statut ; 

a été mis en disponibilité pour maladie ou infirmité ; 

a été placé en non-activité pour accomplir en temps de paix certaines prestations militaires; 

a été placé en non-activité en application de l'article 148, 1° ; 

a obtenu un congé pour mission tel que visé à l’article 240ter ; 

a obtenu un congé pour départ anticipé mi-temps ;  

a obtenu la semaine volontaire de 4 jours ; a obtenu un congé pour accomplir un stage ou une 
période  d’essai  dans  un  autre  service  public,  dans  l’enseignement  subventionné,  dans 
                                                                                                                                                                                        56/83 

l’enseignement  universitaire,  dans  un  centre  médico-social  subventionné  ou  dans  un  institut 
médicopédagogique subventionné ;  

a  obtenu  un  congé  pour  présenter  sa  candidature  aux  élections  européennes,  législatives, 
régionales, provinciales ou communales.  

 
Si  après  réduction,  le  nombre  de  jours  de  congé  ainsi  calculé  ne  forme  pas  un  nombre  entier,  il  est 
arrondi à l'unité immédiatement supérieure. 
 
§4  -
  Seuls  les  jours  ouvrables  compris  dans  la  période  d'absence  pour  maladie  ou  infirmité  sont 
comptabilisés. 
 
§5 - Lorsque l'agent effectue, conformément aux sections 16 et 17 du présent chapitre, des prestations 
réduites réparties sur tous les jours ouvrables, les absences pour cause de maladie ou d'infirmité sont 
imputées sur le nombre de jours de congé auxquels il a droit en vertu du §1er, au prorata du nombre 
d'heures qu'il aurait dû prester pendant son absence. 
 
Si  le  nombre  total  de  jours  ainsi  comptabilisés  par  douze  mois  d'ancienneté  de  service  n'est  pas  un 
nombre entier, la fraction de jour est négligée. 
 
Pour  l'agent  qui  a  réduit  ses  prestations  par journées entières,  sont  à  comptabiliser  comme  congé  de 
maladie, les jours d'absence pendant lesquels l'agent aurait dû fournir des prestations. 
 
§6 - Les congés pour maladie ou infirmité ne mettent pas fin aux régimes de prestations réduites visés 
aux sections 16 et 17 du présent chapitre. 
 
L'agent continue à percevoir le traitement dû en raison de ses prestations réduites pendant la durée de 
la période initialement prévue. 
 
 
Article  200  -
  Le  contrôle  des  absences  pour  maladie  est  organisé  en  application  du  règlement  du 
conseil provincial portant sur la surveillance médicale du personnel. 
 
 
Article 201 - Lorsque son absence est provoquée par un accident causé par la faute d'un tiers, l'agent 
ne  perçoit  son  traitement  d'activité  ou  son  traitement  d'attente  qu'à  titre  d'avances  versées  sur 
l'indemnité due par le tiers et récupérable à charge de ce dernier. L'agent ne perçoit ce traitement qu'à 
la  condition,  de  subroger  la  province  dans  ses  droits  contre  le  responsable  de  l'accident,  et  ce  à 
concurrence des sommes versées par la province, en ce compris les indemnités et allocations, ainsi que 
les retenues sociales et fiscales. 
 
Les  jours  d'absence  visés  au  présent  article  ne  sont  pas  pris  en  considération  pour  déterminer  le 
nombre de jours de congé de maladie auxquels l'agent peut encore prétendre en vertu de l'article 199
 
 
Article 202 - La réaffectation d'un agent jugé par le service de contrôle médical inapte pour poursuivre 
ses  fonctions  est  soumise  au  règlement  général  de  la  protection  du  travail  et  est  organisée  en 
application de ce dernier. 
 
 
Article  203  -  Sans  préjudice  de  l'article  83  de  la  loi  du  5  août  1978  de  réformes  économiques  et 
budgétaires,  l'agent  ne  peut  pas  être  déclaré  définitivement  inapte  pour  cause  de  maladie  ou 
d'invalidité avant qu'il n'ait épuisé la somme des congés auxquels il a droit en vertu de l'article 199. 
 
 
Section 14bis - Congés pour prestations réduites en cas de maladie ou d'infirmité 
                                                                                                                                                                                        57/83 

 
 
Article 203bis - Lorsqu'un agent nommé à titre définitif qui effectue des prestations complètes, absent 
pour cause de maladie ou d'infirmité, demande à reprendre l'exercice de ses fonctions par prestations 
d'un demi-jour et produit à l'appui de cette demande un certificat de son médecin précisant notamment 
la période durant laquelle cette mesure est préconisée, le Collège provincial l'autorise à accomplir ces 
prestations  réduites  si  cette  mesure  est  compatible  avec  les  exigences  du  bon  fonctionnement  du 
service et si le service médical de contrôle estime que l'état physique de l'intéressé le permet. 
 
En  outre,  sur  avis  motivé  par  des  nécessités  de  service  de  la  ligne  hiérarchique  ou  à  la  demande  de 
l’agent  et  avec  accord  de  la  ligne  hiérarchique,  le  Collège  provincial  peut  décider  de  déroger  aux 
prestations par demi-jour et accorder la reprise des prestations de l’agent à 50% sur base d’un horaire 
réparti de façon adaptée sur la semaine. 
 
Ces prestations réduites doivent succéder directement à une absence ininterrompue pour maladie d’au 
moins trente jours.  
 
 
Article 203ter - Pour l'application de l'article 203bis, l'agent se présente sur convocation au service de 
contrôle médical désigné par le Collège provincial. 
 
Si  le  service  de  contrôle  médical  estime  que  l'agent  absent  pour  cause  de  maladie  ou  d'infirmité  est 
apte à reprendre l'exercice de ses fonctions par prestations réduites conformément à l’article 203bis, il 
en informe le Directeur général. 
 
Sur avis du Directeur général, le Collège provincial décide de rappeler l'agent en service en l'admettant 
à accomplir lesdites prestations réduites, sauf si cette mesure n'est pas compatible avec les exigences 
du bon fonctionnement du service. 
 
 
Article 203quater - L'agent qui conteste la décision du service de contrôle médical peut demander un 
réexamen  de  sa  situation,  pour  lequel  il  sera  convoqué  auprès  du  Service  de  santé  administratif  du 
travail qui informera le Directeur général de sa décision. 
 
Sur avis du Directeur général, le Collège provincial décide de rappeler l'agent en service en l'admettant 
à accomplir lesdites prestations réduites, sauf si cette mesure n'est pas compatible avec les exigences 
du bon fonctionnement du service. 
 
 
Article 203quinquies  -  Les  décisions  du  Collège  provincial  portant  qu'un  agent  reprendra l'exercice 
de ses fonctions par prestations  réduites conformément à l’article 203bis  ne peuvent être prises pour 
une période de plus de trente jours calendrier. Toutefois, des prorogations peuvent être accordées pour 
une période ayant au maximum cette durée, si le service de contrôle médical estime, lors d'un nouvel 
examen, que l'état physique du membre du personnel le justifie. 
 
Par période de dix ans d'activité de service au sein de la province, la durée totale des périodes au cours 
desquelles  le  membre  du  personnel  est  admis  à  exercer  ses  fonctions  par  prestations  réduites 
conformément à l’article 203bis, ne peut excéder nonante jours calendrier. 
 
 
Article 203sexies - Sont considérés comme congés, les périodes d'un membre du personnel provincial 
pendant les prestations réduites qu'il effectue en application des articles 203bis à quinquies. 
 
Ce congé est assimilé à une période d'activité de service et rémunéré à charge de la province
Mod Bull ??? 
Les dispositions des articles 203 bis à 203 sexies du règlement du 4 septembre 1997 portant le statut 
administratif des agents provinciaux relatifs aux congés pour prestations réduites en cas de maladie ou 
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d’infirmité sont applicables aux membres du personnel contractuel. Toutefois, l’agent contractuel qui 
bénéficie  des  dispositions  précitées  n’est  rémunéré  qu’à  concurrence  des  prestations  effectivement 
accomplies. Pour le surplus, il lui appartient de prendre les dispositions utiles avec sa mutualité. 
 
 
 
Section 15 - Absences résultant d'un accident du travail, d'un accident sur le chemin du travail 
ou d'une maladie professionnelle 
 
 
Article  204  -
  Les  dispositions  de  la  présente  section  s'appliquent  exclusivement  aux  absences 
justifiées  par  un  accident  du  travail,  un  accident  sur  le  chemin  du  travail  ou  une  maladie 
professionnelle. 
 
On entend par accident du travail, l'accident survenu à l'agent dans le cours et par le fait de l'exercice 
des  fonctions  qui  lui  sont  confiées.  L'accident  survenu  dans  le  cours  de  l'exercice  des  fonctions  est 
présumé, jusqu'à preuve du contraire, être survenu par le fait de l'exercice des fonctions. 
 
On entend par accident survenu sur le chemin du travail, l'accident qui réunit les conditions requises 
pour avoir ce caractère au sens de la législation sur la réparation des dommages résultant des accidents 
survenus sur le chemin du travail. 
 
On  entend  par  maladies  professionnelles,  les  maladies  reconnues  comme  telles  en  exécution  de  la 
législation relative à la réparation des dommages causés par les maladies professionnelles. 
 
Article 205 - En cas d'absence visée à l'article 204, un congé est accordé sans limite de temps jusqu'à 
la date de la consolidation des lésions. Il est assimilé à une période d'activité de service. 
 
Ces  jours  de  congé  ne  sont  pas  pris  en  considération  pour  déterminer  le  nombre  de  jours  de  congé 
auxquels l'agent peut encore prétendre en vertu de l'article 199. 
A partir de la consolidation, les journées d'absence sont régies par les dispositions de la section. 
 
 
Article  206  -  L'agent  qui  est  dans  l'impossibilité  d'entamer  ou  de  poursuivre  l'exécution  de  ses 
fonctions en avertit immédiatement son chef de service. 
 
 
Article 207 - §1er - En cas d'accident du travail ou d'accident survenu sur le chemin du travail, l'agent 
procède à une déclaration d'accident auprès  du Collège provincial selon les modalités arrêtées par  le 
Collège provincial. 
 
§2 - Il remet à l'administration provinciale un certificat médical dans les quarante-huit heures. 
 
§3 - Le service de santé administratif détermine : 

la relation de causalité entre les lésions ou le décès et les faits accidentels; 

les séquelles éventuelles de l'accident ainsi que le taux de l'incapacité permanente qui pourrait 
en résulter; 

la date de consolidation des lésions. 
 
§4 - Le contrôle des absences résultant d'un accident du travail ou d'un accident survenu sur le chemin 
du  travail  est  fixé  par  le  règlement  du  conseil  provincial  portant  sur  la  surveillance  médicale  du 
personnel. 
 
 
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Article 208 - En cas de maladie professionnelle, l'agent introduit une demande de réparation auprès du 
Collège provincial selon les modalités que le Collège provincial détermine, en application des articles 
10 et 11 de l'arrêté royal du 21 janvier 1993 relatif à la réparation des dommages résultant de maladies 
professionnelles  en  faveur  de  certains  membres  du  personnel  appartenant  aux  administrations 
provinciales et locales, affiliées à l'O.N.S.S.-A.P.L. 
 
Pour la justification et le contrôle des absences, il est fait application de l'article 200. 
 
Article 209 - §1er - Si le service de contrôle des absences désigné par le règlement visé à l'article 207, 
§4,  estime  l'agent  apte  à  reprendre  ses  fonctions,  il  l'en  informe  par  avis  remis  contre  accusé  de 
réception. Il communique également cet avis au Collège provincial. 
 
§2  -  Si  le  service  de  contrôle  des  absences  estime  que  l'agent  est  apte  à  reprendre  ses  fonctions 
antérieures  par prestations d'un  demi-jour, il en  avise  le  Collège  provincial.  Il  en  informe  également 
l'agent. 
 
Si le Collège provincial estime que cette reprise du travail par prestations réduites est compatible avec 
les exigences du bon fonctionnement du service, il peut rappeler l'agent en service. 
 
Celui-ci est prévenu de la manière fixée au titre V. 
 
 
§3 - Si l'agent demande à reprendre l'exercice de ses fonctions par prestations d'un demi-jour et produit 
à l'appui de sa demande un certificat de son médecin traitant,  le Collège provincial autorise l'agent à 
accomplir  ces  prestations  réduites  si  cette  mesure  est  compatible  avec  les  exigences  du  bon 
fonctionnement du service. 
Le Collège provincial peut inviter l'agent à se soumettre à un contrôle médical préalable. 
 
§4 - Pour l’application des deux paragraphes précédents, sur avis motivé par des nécessités de service 
de la ligne hiérarchique ou à la demande de l’agent et avec accord de la ligne hiérarchique, le Collège 
provincial peut décider de déroger aux prestations d’un demi-jour et accorder la reprise des prestations 
de l’agent à 50% sur base d’un horaire réparti de façon adaptée sur la semaine.  
 
§5  -  Les  périodes  d'absences  justifiées  par  la  réduction  des  prestations  sont  considérées  comme  un 
congé visé à l'article 205. 
 
Ce congé est accordé sans limite de temps, jusqu'à la date de consolidations des lésions. 
 
Il est assimilé à une période d'activité de service. 
 
§6 - En cas d'absence postérieure à une décision de remise au travail prise en application des §§1er et 2, 
l'agent est considéré comme étant en position de non-activité. 
 
§7 - Le tribunal du travail est compétent pour statuer sur les contestations relatives aux décisions de 
remise au travail. 
 
 
Article 210 -
 Les articles 202 et 203 sont applicables aux absences résultant d'un accident du travail, 
d'un accident survenu sur le chemin du travail ou d'une maladie professionnelle. 
 
 
 
Section 16 - Congés pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales 
 
 
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Article  211  -  §1er  -  Le  Collège  provincial  peut  autoriser  un  agent  à  exercer,  à  sa  demande,  ses 
fonctions par prestations réduites pour raisons sociales ou familiales. 
 
La demande de l'agent doit être motivée et appuyée par toute preuve utile. 
 
La demande ne peut être satisfaite que si elle tend à remédier à une situation résultant de difficultés 
survenues soit : 

à l'agent lui-même; 

à son conjoint; 

à la personne avec qui il vit maritalement; 

à ses enfants ou à ceux adoptés par lui-même ou son conjoint; 

aux parents et alliés, de quelque degré que ce soit, habitant sous le même toit que l'agent ou 
étant à sa charge; 

aux  ascendants  au  1er  degré  de  l'agent  ou  de  son  conjoint,  ainsi  qu'aux  frères  et  sœurs  de 
l'agent; 

à l'enfant accueilli dans un foyer par décision de l'autorité judiciaire ou administrative, ou en 
vue de son adoption; 

à l'enfant dont l'agent ou son conjoint a été désigné comme tuteur; 

à  l'enfant  dont  la  garde  a  été  confiée  à  l'agent  ou  à  son  conjoint,  désigné  comme  subrogé 
tuteur; 

à l'interdit dont la garde a été confiée à l'agent ou à son conjoint désigné comme tuteur. 
 
§2 - Le Collège provincial apprécie les raisons invoquées par l'agent. Il apprécie également si l'octroi 
de l'autorisation est compatible avec les exigences du bon fonctionnement du service. 
 
Elle  notifie  sa  décision  à  l'agent  dans  le  mois  de  la  réception  de  la  demande  et  des  justifications  de 
celle-ci. Lorsque la demande n'est pas ou partiellement agréée, la décision est motivée. 
 
 
§3 - L'agent qui bénéficie de l'autorisation visée au §1er est tenu d'accomplir au moins la moitié de la 
durée des prestations qui lui sont normalement imposées. Ces prestations s'effectuent soit chaque jour, 
soit selon une autre répartition sur la semaine ou sur le mois. 
 
§4 - Pendant son congé, l'agent ne peut exercer aucune autre activité lucrative. 
 
§5 - Le conseil provincial détermine les fonctions pour lesquelles l'autorisation visée au §1er ne peut 
être accordée en aucun cas. 
 
 
Article  212  -  L'autorisation  d'exercer  des  prestations  réduites  est  accordée  pour  une  durée  de  trois 
mois au moins et de vingt-quatre mois au plus. 
 
Des  prorogations  de  trois  mois  au  moins  et  de  vingt-quatre  mois  au  plus  peuvent  toutefois  être 
accordées si des raisons de même ordre subsistent et si la mesure est compatible avec les exigences du 
bon fonctionnement du service. 
 
Chaque proposition est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois 
avant l'expiration du congé en cours, et à l'application de la procédure d'autorisation prévue à l'article 
211, §2. 
 
Pour  l'ensemble  de  sa  carrière,  la  durée  totale  des  périodes  de  congé  pour  prestations  réduites 
accordées à l'agent ne peut excéder cinq ans. 
 
 
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Article  213  -  Sont  considérées  comme  congé,  les  périodes  d'absence  justifiées  par  la  réduction  des 
prestations en application du présent chapitre. 
 
Ce congé n'est pas rémunéré. Il est assimilé pour le surplus à une période d'activité de service. 
 
 
Article  214  -  Le  congé  pour  prestations  réduites  justifiées  par  des  raisons  sociales  ou  familiales  est 
suspendu dès que l'agent obtient : 
1°  un congé de maternité, un congé de paternité ou un congé parental, un congé d'accueil au vue 
de l'adoption; 
2°  un congé en vue de l'accomplissement de certaines prestations militaires en temps de paix; 
3°  un congé pour exercer une fonction dans le cabinet d'un ministre ou d'un secrétaire d'état ou 
dans le cabinet du président ou d'un membre d'un gouvernement d'une communauté ou d'une 
région ou d'un collège communautaire bruxellois; 
4°  un congé pour mission; 
5°  un  congé  pour  exercer  une  activité  auprès  d'un  groupe  politique  reconnu  d'une  assemblée 
législative fédérale, de communauté ou de région ou auprès du président d'un de ces groupes; 
6°  un congé pour être mis à la disposition du Roi, d'un Prince ou d'une Princesse de Belgique; 
7°  un congé visé soit à l'article 40 de l'arrêté royal du 20 juin 1955 portant le statut syndical des 
agents  des  services  publics,  soit  à  l'article  77,  §1er,  de  l'arrêté  royal  du  28  septembre  1984 
portant  exécution  de  la  loi  du  19  décembre  1974  organisant  les  relations  entre  les  autorités 
publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités 
8°  un congé pour mission tel que visé à l’article 240ter (ajout bull 1/2010)
 
 
Article 215 - A l'initiative soit de l'autorité compétente, soit de l'agent intéressé, et moyennant préavis 
d'un mois, il peut être mis fin à un congé en cours. 
 
Article  216 -  §1er  -  Sans  préjudice  de  la  faculté  de  se  prévaloir  des  articles  211 à  215, l'agent  qui a 
atteint l'âge de cinquante ans ou l'agent qui a la charge d'au moins deux enfants n'ayant pas atteint l'âge 
de quinze ans peuvent exercer leurs fonctions, sous le régime des prestations réduites pour des raisons 
sociales ou familiales, aux conditions fixées par le présent article. 
 
§2 - Les agents visés au §1er sont tenus d'accomplir soit la moitié soit les trois-quarts, soit les quatre-
cinquièmes  de  la  durée  des  prestations  qui  leur  sont  normalement  imposées.  Ces  prestations 
s'effectuent soit chaque jour, soit selon une autre répartition dans la semaine ou dans le mois. 
 
Les périodes de congé pour prestations réduites prennent cours au plus tôt deux mois après la date de 
la demande de l'agent, à moins que le Collège provincial ne décide d'accorder le congé dans un délai 
abrégé. 
 
A l'initiative de l'agent et moyennant un préavis d'un mois, il peut être mis fin avant son expiration à 
un congé en cours, à moins que l'autorité, à la demande de l'agent, n'accepte  un délai de préavis plus 
court. 
 
§3  -  Les  agents  visés  au  §1er  peuvent  exercer  leurs  fonctions  par  prestations  réduites  pendant  une 
période de trois mois au moins et vingt-quatre mois au plus. 
 
Des prorogations de trois mois au moins et de vingt-quatre mois au plus peuvent être accordées. 
 
Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois 
avant l'expiration du congé en cours. 
 
§4 - L'article 211, §1er, alinéa 1er, et §4, l'article 212, alinéa 4 et les articles 213 et 214 sont applicables 
aux agents visés au §1er. 
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§5 - Le conseil provincial détermine les fonctions dont les titulaires ne peuvent bénéficier du présent 
article. 
 
 
 
Section 17 - Absence pour convenance personnelle 
 
 
Article 217 - §1er - Le Collège provincial peut autoriser l'agent qui le demande à exercer ses fonctions 
par prestations réduites pour convenance personnelle. 
 
L'octroi de l'autorisation est subordonné aux exigences du bon fonctionnement du service. 
 
Le Collège provincial notifie sa décision à l'agent dans le mois de la réception de la demande. Lorsque 
celle-ci n'est pas agréée, la décision est motivée. 
 
§2 - Le conseil provincial détermine les fonctions pour lesquelles l'autorisation visée au §1er ne peut 
être accordée en aucun cas. 
 
§3  -  L'agent  qui  bénéficie  de  l'autorisation  visée  au  §1er,  est  tenu  d'accomplir  soit  la  moitié  soit  les 
trois-quarts, soit les quatre-cinquièmes des prestations qui lui sont normalement imposées. 
 
Ces prestations s'effectuent soit chaque jour, soit selon une autre répartition dans la semaine ou dans le 
mois. 
 
 
§4 - Durant la période d'absence, l'agent est en non-activité. Il peut néanmoins faire valoir ses titres à 
la promotion. 
 
La  promotion  à  un  grade  supérieur  met  fin  à  l'autorisation  d'exercer  ses  fonctions  par  prestations 
réduites. 
 
 
Article 218 - L'autorisation visée à l'article 217 est accordée pour une période de trois mois au moins 
et de vingt-quatre mois au plus. 
 
Des prorogations peuvent être accordées pour des périodes de trois mois au moins et de  vingt-quatre 
mois au plus, selon les mêmes modalités que celles fixées par l'article 217. 
 
Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois 
avant  l'expiration  de  la  période  pour  laquelle il  a  été autorisé  à  exercer  ses  fonctions  par  prestations 
réduites. 
 
 
Article 219 - A l'initiative soit du Collège provincial, soit de l'agent intéressé, et moyennant un préavis 
d'un mois, l'agent reprend ses fonctions à temps plein avant que n'expire la période pour laquelle il a 
été autorisé à les exercer par prestations réduites. 
 
 
Article 220 - L'autorisation de s'absenter est suspendue dans les cas visés à l'article 214. 
 
 
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Article 221 - §1er - L'agent qui a atteint l'âge de cinquante ans et l'agent qui a la charge d'au  moins 
deux enfants n'ayant pas atteint l'âge de quinze ans peuvent exercer leurs fonctions, sous le régime des 
prestations réduites pour convenance personnelle, aux conditions fixées par le présent article. 
 
 
§2 - Les agents visés au §1er sont tenus d'accomplir soit la moitié, soit les trois-quarts, soit les quatre-
cinquièmes  de  la  durée  des  prestations  qui  leur  sont  normalement  imposées.  Ces  prestations 
s'effectuent soit chaque jour, soit selon une autre répartition dans la semaine ou dans le mois. 
 
L'agent bénéficie du traitement dû en raison des prestations réduites. 
 
Ce  traitement  est  augmenté  du  cinquième  du  traitement  qui  aurait  été  dû  pour les  prestations  qui  ne 
sont pas fournies. 
 
§3  -  Les  périodes  d'absence  pour  prestations  réduites  prennent  cours  au  plus  tôt  deux  mois  après  la 
date de la demande de l'agent, à moins que le Collège provincial ne décide d'autoriser l'absence dans 
un délai abrégé. 
 
Moyennant un préavis d'un mois, l'agent peut reprendre ses fonctions à temps plein avant que n'expire 
la  période  pour  laquelle  il  a  demandé  à  les  exercer  par  prestations  réduites,  à  moins  que  le  Collège 
provincial, à la demande de l'agent, n'accepte un délai de préavis plus court. 
 
§4  -  Les  agents  visés  au  §1er  peuvent  exercer  leurs  fonctions  par  prestations  réduites  pendant  une 
période de trois mois au moins et de vingt-quatre mois au plus. 
 
Des prorogations peuvent être accordées pour des périodes de trois mois au moins et de vingt-quatre 
mois au plus. 
 
§5 - Les articles 215, 217, §1er, alinéa 1er et §4, et 218, sont applicables aux agents visés au §1er. 
 
§6 - Le conseil provincial détermine les fonctions dont les titulaires ne peuvent bénéficier au présent 
article. 
 
 
 
 
 
 
 
Section 18 - Absence de longue durée justifiée par des raisons familiales 
 
 
Article  222  -
  Le  Collège  provincial  peut,  pour  autant  que  l'intérêt  du  service  ne  s'y  oppose  pas, 
autoriser l'agent à s'absenter pour se consacrer à ses propres enfants. 
 
Cette autorisation est accordée pour une période maximum de  quatre ans. En tout état de cause, elle 
prend fin lorsque l'enfant atteint l'âge de cinq ans. (modif bull 1/2005)  
 
La durée maximum de l'absence est portée à  six ans et prend fin au plus tard lorsque l'enfant atteint 
huit  ans  si  ce  dernier  est  handicapé  et  satisfait  aux  conditions  pour  bénéficier  des  allocations 
familiales, en application de l'article 47 des lois coordonnées relatives aux allocations familiales pour 
travailleurs salariés ou de l'article 93 quater de l'arrêté royal organique du 22 décembre 1938 prévu par 
la  loi  du  10  juin  1937  qui  étend  les  allocations  familiales  aux  employeurs  et  aux  travailleurs  non 
salariés. (modif bull 1/2005) 
 
                                                                                                                                                                                        64/83 

Durant la période d'absence, l'agent est en non-activité. Il ne peut exercer aucune activité lucrative. 
 
Il peut néanmoins faire valoir ses titres à la promotion. 
 
La promotion à un grade supérieur met fin à l'autorisation d’absence de longue durée justifiée par des 
raisons familiales. (modif bull 2/2007) 
 
 
 
Section 19 - Congé pour accomplir des missions syndicales de courte durée  
 
 
Article  223  -  Suivant les modalités  fixées  ci-après,  le  Collège  provincial  peut accorder  un  congé  de 
courte durée aux agents participant activement à la vie syndicale. 
 
 
Article 224 - Sur présentation préalable à son supérieur hiérarchique d'une convocation occasionnelle 
ou  d'un  ordre  de  mission  permanent  personnel,  émanant  d'un  dirigeant  responsable,  un  membre  du 
personnel,  délégué  syndical,  obtient,  de  plein  droit  et  pour  la  durée  nécessaire  à  cet  effet,  un  congé 
syndical pour participer aux travaux des comités de concertation et de négociation. 
 
 
Article 225 - Sur présentation préalable à son supérieur hiérarchique d'une convocation occasionnelle 
ou  d'un  ordre  de  mission  permanent  personnel,  émanant  d'un  dirigeant  responsable,  un  membre  du 
personnel obtient, de plein droit et pour la durée nécessaire à cet effet, une dispense de service pour 
participer aux travaux des comités de concertation et de négociation. 
 
 
Article  226  -  Sur  présentation  préalable  à  son  supérieur  hiérarchique  d'une  convocation  personnelle 
émanant  d'un  dirigeant  responsable,  les  membres  du  personnel  obtiennent,  de  plein  droit  et  pour  la 
durée  nécessaire  à cet  effet,  une  dispense  de  service  pour  participer aux travaux des commissions  et 
des comités généraux créés au sein de l'organisation syndicale. 
 
 
 
Article  227  -  Sur  présentation  préalable  à  son  supérieur  hiérarchique  d'un  ordre  de  mission  ou  d'un 
mandat personnels émanant d'un dirigeant responsable, un membre du personnel obtient, de plein droit 
et  pour la durée  nécessaire  à  cet effet,  une  dispense  de  service en  vue  de  l'exercice des  prérogatives 
énumérées  aux  articles  16  et  17  de  la  loi  du  19  décembre  1974  organisant  les  relations  entre  les 
autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités. 
 
 
Article  228  -  Sur  demande  préalable  d'un  dirigeant  responsable  adressée  à  l'autorité  compétente,  et 
sauf incompatibilité absolue avec les nécessités du service, les membres du personnel obtiennent, pour 
la durée nécessaire à cet effet, une dispense de service pour participer aux réunions organisées dans les 
locaux par les organisations syndicales représentatives. 
 
 
Article 229 - §1er - Les lieu, date et heure des réunions se tenant hors de l'administration doivent être 
mentionnées sur la demande de congé. 
 
§2  -  L'autorité  compétente  peut,  en  vertu  des  dispositions  prévues  dans  la  loi  visée  à  l'article  227, 
demander  à  un  responsable  dirigeant  de  confirmer  la  présence  aux  réunions,  des  membres  du 
personnel bénéficiant des congés syndicaux énumérés ci-dessus. 
 
                                                                                                                                                                                        65/83 

Durant la période d'absence, l'agent est en activité de service. 
 
 
 
Section 20 - Congés spéciaux 
 
 
A.  Congé  pour  exercer  une  fonction  dans  un  cabinet  d’un  membre  d’un  Gouvernement 
communautaire  ou  régional,  d’un  secrétariat,  de  la  cellule  de  coordination  générale  de  la 
politique ou d’une cellule de politique générale d’un membre du Gouvernement fédéral (modif 
bull 1/2005)
 
 
 
Article 230 (modif bull 1/2005)
- Il est accordé un congé à l'agent en vue d'exercer une fonction : 
1.  dans  le  cabinet  d’un  président  ou  d’un  membre  du  gouvernement  de  communauté  ou  de 
région,  du  Collège  réuni  de  la  Commission  communautaire  commune  ou  du  Collège  de  la 
Commission communautaire française ; 
2.  dans le cabinet d’un ministre ou d’un secrétaire d’Etat fédéral ; 
3.  dans un secrétariat, la cellule de coordination générale de la politique, une cellule de politique 
générale d’un membre du Gouvernement fédéral. 
 
Durant la période de l'absence, l'agent est en activité de service. Il maintient ses droits à l'avancement 
de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
Article  231–
  Le  congé  est  rémunéré.  La  province,  sur  présentation  d’une  créance  trimestrielle, 
réclame  à  l’institution  auprès  de  laquelle  l’agent  est  en  congé  le  remboursement  de  la  charge 
budgétaire  totale.  La  charge  budgétaire  totale  comprend  les  cotisations  patronales,  le  traitement,  le 
pécule de vacances, l’allocation de foyer ou de résidence, l’allocation de fin d’année, ainsi que toute 
autre allocation ou indemnité qui est liquidée par le service d’origine. 
 
Lorsqu'à l'expiration d'un trimestre, l’institution auprès de laquelle l’agent est en congé n'a pas effectué 
lesdits versements, il est mis fin d'office au congé de l'agent dont elle dispose. 
 
 
Article 231 bis – Lorsqu’il est mis fin au congé accordé en application de l’article 230 et à moins qu’il 
n’obtienne  un  congé  pour  exercer  une  fonction  dans  un  autre  cabinet  ou  secrétariat,  cellule  de 
coordination  générale  de  la  politique  ou  une  cellule  de  politique  générale  d’un  membre  du 
Gouvernement fédéral, l’agent obtient un jour de congé par mois d’activités dans le cabinet, avec un 
minimum de trois jours ouvrables et un maximum de quinze jours ouvrables. 
 
 
B.  Congé  pour  exercer  une  activité  auprès  d'un  groupe  politique  reconnu  d'une  assemblée 
législative  fédérale,  d'une  communauté  ou  d'une  région  ou  d'une  commission  communautaire 
bruxelloise ou auprès du président d'un de ces groupes
 
 
 
Article 232 -
 A la demande d'un groupe politique reconnu d'une assemblée législative fédérale, d'une 
communauté ou d'une région ou d'une commission communautaire bruxelloise ou du président d'un de 
ces groupes, avec l'accord de l'agent et pour autant que l'intérêt du service ne s'y oppose pas, l'agent 
peut être placé en congé, aux fins d'accomplir, d'une manière régulière et continue, des prestations au 
bénéfice de ce groupe ou de son président. 
 
Durant la période d'absence, l'agent est en activité de service. Il maintient ses droits à l'avancement de 
traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
                                                                                                                                                                                        66/83 

 
 
Article 233 - Dès que la durée du congé atteint six ans,  le Collège provincial peut décider selon les 
nécessités du service si l'emploi de l'agent détaché doit être considéré comme vacant. 
 
 
Article  234  –  Le  congé  est  rémunéré.  La  province,  sur  présentation  d’une  créance  trimestrielle, 
réclame  à  l’institution  auprès  de  laquelle  l’agent  est  en  congé  le  remboursement  de  la  charge 
budgétaire  totale.  La  charge  budgétaire  totale  comprend  les  cotisations  patronales,  le  traitement,  le 
pécule de vacances, l’allocation de foyer ou de résidence, l’allocation de fin d’année, ainsi que toute 
allocation ou indemnité qui est liquidée par le service d’origine. 
 
Lorsqu'à l'expiration d'un trimestre, l’institution auprès de laquelle l’agent est en congé n'a pas effectué 
lesdits remboursements, il est mis fin d'office au congé de l'agent dont elle dispose. 
 
 
C. Congé pour être mis à la disposition du Roi, d'un Prince ou d'une Princesse de Belgique 
 
 
Article 235 - A la demande du Roi, les agents sont mis à sa disposition, ou à celle d'un Prince ou d'une 
Princesse de Belgique, pour le temps demandé. 
 
 
Article 236 - §1er - Le Collège provincial peut pourvoir à titre intérimaire au remplacement de l'agent 
mis à la disposition du Roi, d'un Prince ou d'une Princesse de Belgique ou déclarer l'emploi vacant. 
 
§2 - L'agent qui n'a pas été remplacé à titre définitif reprend son emploi à la fin de sa mission. 
 
§3  -  Durant  sa  mission,  l'agent  est  en  activité  de  service.  Il  maintient  ses  droits  à  l'avancement  de 
traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
 
 
 
 
 
 
D. Congé politique 
 
 
Article  237  -
  Les  agents  ne  peuvent  bénéficier  du  congé  politique  que  dans  le  respect  des 
incompatibilités qui leur sont applicables en vertu des dispositions légales ou réglementaires. 
 
 
1. Dispense de service pour l'exercice d'un mandat politique 
 
 
Article 238 -
 §1er - A la demande d’un agent et dans les limites fixées à l’article 3 de la loi du  
18  septembre  1986,  tel  que  modifié  par  la  loi  du  4  mai  1999,  instituant  le  congé  politique  pour  les 
membres du personnel des services publics, une dispense de service est accordée pour l’exercice des 
mandats politiques suivants : 

conseiller communal qui n’est ni bourgmestre ou échevin, 

membre d’un conseil de l’aide sociale autre que le président : 2 jours par mois; 
                                                                                                                                                                                        67/83 


membre  d’un  conseil  d’agglomération  ou  de  fédération  de  communes,  non  président  ou 
échevin : 1 jour par mois; 

membre du Conseil de la communauté germanophone autre que le président : 2 jours par mois; 

membre  de  la  commission  communautaire  commune,  de  la  commission  communautaire 
française ou flamande autre que le président : ½ jour par mois; 

conseiller provincial non membre du Collège provincial : 2 jours par mois. 
 
 
§2 – La dispense de service se prend à la convenance de l’agent. 
 
Elle ne peut être reportée d’un mois à l’autre sauf lorsqu’elle est accordée pour l’exercice d’un mandat 
de conseiller provincial. 
 
La dispense de service peut être prise, après en avoir avisé le chef de service, avec un minimum d’une 
heure sans pour autant que la somme des heures prises ne dépasse le total mensuel autorisé. 
 
 
§3 - L'agent stagiaire ou définitif est, durant son absence, en activité de service. Il maintient ses droits 
au traitement, à l'avancement de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion. 
 
 
2. Congé politique facultatif 
 
 
Article  239  -  §1er  –
  A  la  demande  d’un  agent  et  dans  les  limites  fixées  à  l’article  5  de  la  loi  du  18 
septembre 1986 tel que modifié par les lois des 4 et 25 mai 1999, instituant le congé politique pour les 
membres  du  personnel  des  services  publics,  un  congé  politique  facultatif  peut  être  accordé  pour 
l’exercice des mandats politiques suivants : 

bourgmestre d’une commune comptant : 
  jusqu’à 30.000 habitants : le quart d’un emploi à temps plein, 
  de 30.001 à 50.000 habitants : la moitié d’un emploi à temps plein; 

échevin ou président du conseil de l’aide sociale d’une commune comptant : 
  jusqu’à 30.000 habitants : 4 jours par mois, 
  de 30.001 à 50.000 habitants : le quart d’un emploi à temps plein, 
  de 50.001 à 80.000 habitants : la moitié d’un emploi à temps plein; 

conseiller  communal  qui  n’est  ni  bourgmestre ni  échevin  ou  membre  d’un conseil de l’aide 
sociale,  à  l’exception  du  président  et  des  membres  du  bureau  permanent  d’une  commune 
comptant : 
  jusqu’à 80.000 habitants : 2 jours par mois, (modif bull 1/2005) 
  plus de 80.000 habitants : 4 jours par mois; (modif bull 1/2005) 

membre du bureau permanent d’un conseil de l’aide sociale dans une commune comptant : 
  jusqu’à 10.000 habitants : 1 ou 2 jours par mois, 
  de 10.0001 à 20.000 habitants : 1,2 ou 3 jours par mois, 
  plus de 20.000 habitants : 1, 2, 3, 4 ou 5 jours par mois; 

conseiller provincial n’étant pas membre du Collège provincial : 4 jours par mois; 

membre  du  Conseil  de  la  Communauté  germanophone,  autre  que  le  président :  2  jours  par 
mois. 
 
§2  -
  L'agent  est,  durant  son  absence,  en  non-activité  de  service.  Cette  absence  entraîne  la  perte  de 
rémunération mais donne droit à l'avancement de traitement dans les limites fixées à l'article 10, §1er, 
de  la  loi  du  18  septembre  1986  instituant  le  congé  politique  pour  les  membres  du  personnel  des 
services  publics,  et  à  la  promotion  mais  ce  en  application  de  l’article  10  §.1  al.  2  de  la  loi  du  18 
septembre 1986 instituant le congé politique pour les membres du personnel des services publics. 
 
                                                                                                                                                                                        68/83 

§3 – Le congé politique facultatif se prend à la convenance de l’agent. Il peut être pris, après en avoir 
avisé  le  chef  de service, avec  un  minimum  d’une  heure, sans  pour  autant  que la  somme  des  heures 
prises ne dépasse le total mensuel autorisé. 
 
A l’expiration du congé politique facultatif, l’agent recouvre ses droits statutaires ou contractuels. 
 
 
3. Congé politique d'office 
 
Article  240  -  §1er  -
  Un  agent  est,  dans  les  limites  fixées  aux  articles  6,  6bis,  7  et  9  de  la  loi  du  18 
septembre 1986, tels que modifiés par les lois des 4, 13 et 25 mai 1999, instituant le congé politique 
pour les membres du personnel des services publics, en congé politique d’office pour l’exercice des 
mandats politiques suivants : 

bourgmestre d’une commune comptant : 
  jusqu’à 20.000 habitants : 3 jours par mois, 
  de 20.001 à 30.000 habitants : le quart d’un emploi à temps plein, 
  de 30.001 à 50.000 habitants : la moitié d’un emploi à temps plein, 
  plus de 50.000 habitants : à temps plein; 

échevin ou président du conseil de l’aide sociale d’une commune comptant : 
  jusqu’à 20.000 habitants : 2 jours par mois, 
  de 20.001 à 30.000 habitants : 4 jours par mois (modif bull 1/2005) 
  de 30.001 à 50.000 habitants : le quart d’un emploi à temps plein, 
  de 50.001 habitants à 80.000 habitants : la moitié d’un emploi à temps plein, 
  plus de 80.000 habitants : à temps plein; 

membre du Collège provincial d’un conseil provincial : à temps plein; 

président du conseil de la Communauté germanophone ou de la Commission communautaire 
commune ou de la Commission communautaire française ou flamande : à temps plein; 

président d’une agglomération ou d’une fédération de commune : à temps plein. 
 
§1er bis – Un agent est, dans les limites fixées à l’article 1 §.1er de la loi du 18 septembre 1986, tel que 
modifié  par  la  loi  du  4  mai  1999,  instituant  le  congé  politique  pour  les  membres  du  personnel  des 
services publics, en congé politique d’office pour l’exercice des mandats politiques suivants : 

membre de la Chambre des Représentants, 

membre du Sénat, 

membre d’un Conseil de communauté ou de région, 

membre du Parlement européen, 

membre du gouvernement fédéral, 

membre d’un gouvernement de communauté ou de région, 

secrétaire d’Etat régional de la Région de Bruxelles-Capitale, 

membre de la Commission Européenne. 
 
Le  présent  paragraphe  ne  s’applique  pas  aux  membres  du  personnel  qui  exercent  un  mandat 
parlementaire au sein du Conseil de la Communauté germanophone. 
 
§2 – Le congé politique d'office prend cours à la date de la prestation de serment qui suit la première 
élection du membre du personnel concerné. 
 
 
§3 - L'agent est, durant son absence, en non-activité de service. Cette absence entraîne la perte de la 
rémunération mais donne droit à l'avancement de traitement dans les limites fixées à l'article 10, §1er, 
de  la  loi  du  18  septembre  1986  instituant  le  congé  politique  pour  les  membres  du  personnel  des 
services  publics  et  à  la  promotion  mais  ce  en  application  de  l’article  10  §.1  al.  2  de  la  loi  du  18 
septembre 1986 instituant le congé politique pour les membres du personnel des services publics. 
 
 
                                                                                                                                                                                        69/83 

§4 - S'il n'a pas été remplacé dans son emploi, il occupe cet emploi lorsqu'il reprend son activité. S'il a 
été remplacé, il est affecté à un autre emploi. 
 
A l’expiration du congé politique, l’agent recouvre ses droits statutaires ou contractuels. 
 
 
§5 –Les membres du personnel provincial, titulaires d’un grade légal, ne sont remplacés que pendant 
la durée du mandat pour l’exercice duquel ils sont mis en congé politique d’office. 
 
(modif  bull  1/2005)  Article  240  bis  –  L’agent  qui,  pour  l’exercice  d’un  mandat  de  bourgmestre, 
d’échevin ou de président d’un conseil de l’aide sociale, bénéficie d’un congé politique dont la durée 
n’excède pas la moitié d’un emploi à temps plein, peut à sa demande, obtenir un congé politique à mi-
temps ou à temps plein. 
 
L’agent qui, pour l’exercice d’un mandat visé à l’alinéa premier, bénéficie d’un congé politique à mi-
temps, peut, à sa demande, obtenir un congé politique à temps plein. 
 
Le congé politique qui peut être obtenu en application des alinéas précédents est assimilé à un congé 
politique d’office pour les effets qu’il produit sur la situation administrative et pécuniaire de l’agent. 
 
 
E. Congé pour mission pour l’exercice d’un mandat dans un service public belge (ajout au bull 
1/2010) 
 
Article 240 ter, § 1er - L’agent désigné pour exercer un mandat dans un service public belge est mis 
d’office  en  congé  pour  mission  et  pour  la  durée  de  son  mandat  par  le  Collège  provincial  pour  les 
agents  de  grades  inférieurs  aux  échelles  A5  et  A5sp  et  par  le  Conseil  provincial  pour  les  agents 
titulaires des échelles A5, A5sp et supérieures. 
 
§2 - Le congé pour mandat n’est pas rémunéré et est assimilé pour le surplus à une période d’activité 
de  service.  L’agent  désigné  obtient  toutefois  les  augmentations  dans  son  échelle  de  traitement  ainsi 
que les promotions auxquelles il peut prétendre au moment où il les obtiendrait ou les aurait obtenues 
s’il était resté effectivement en service. 
 
§3 – L’agent dont la mission vient à expiration, est interrompue par décision de l’institution au profit 
de laquelle la mission est exercée ou par décision propre moyennant un préavis de trois mois, se remet 
à disposition de l’Autorité provinciale. Si, sans motif valable, il refuse ou néglige de le faire, il est, 
après dix jours d’absence, considéré comme démissionnaire d’office. 
 
§4 -  Selon les nécessités de service, l’Autorité provinciale peut déclarer l’emploi vacant dont l’agent 
en mission est titulaire dès que l’agent est absent pendant au moins un an. (modif bull 5/2011) 
 
§ 5 – Dès que cesse sa mission pour mandat, l’agent qui n’a pas été remplacé dans son emploi occupe 
cet emploi lorsqu’il reprend son activité. Si l’agent a été remplacé, il est réaffecté. 
 
G. Congé pour mission pour l’exercice d’un mandat auprès d’un Gouvernement étranger, d’une 
administration  publique  étrangère,  d’une  institution  européenne  ou  d’une  institution 
internationale (ajout bull 5/2011) 
 
Article  240  quinquies  §  1er -  L’agent  désigné  pour  exercer  un  mandat  auprès  d’un  Gouvernement 
étranger,  d’une  administration  publique  étrangère,  d’une  institution  européenne  ou  d’une  institution 
internationale est mis d’office en congé pour mission et pour la durée de son mandat par le Collège 
provincial  pour  les  agents  de  grades  inférieurs  aux  échelles  A5  et  A5sp  et  par  le  Conseil  provincial 
pour les agents titulaires des échelles A5, A5sp et supérieures. 
 
                                                                                                                                                                                        70/83 

§2 - Le congé pour mandat n’est pas rémunéré et est assimilé pour le surplus à une période d’activité 
de  service.  L’agent  désigné  obtient  toutefois  les  augmentations  dans  son  échelle  de  traitement  ainsi 
que  les  évolutions  de  carrières  auxquelles  il  peut  prétendre  au  moment  où  il  les  obtiendrait  ou  les 
aurait obtenues s’il était resté effectivement en service. 
 
§3 - L’agent dont la mission vient à expiration, est interrompue par décision de l’institution au profit 
de laquelle la mission est exercée ou par décision propre moyennant un préavis de trois mois, se remet 
à disposition de l’Autorité provinciale. Si, sans motif valable, il refuse ou néglige de le faire, il est, 
après dix jours d’absence, considéré comme démissionnaire d’office. 
 
§4 - Selon les nécessités de service, l’Autorité provinciale peut déclarer l’emploi vacant dont l’agent 
en mission est titulaire dès que l’agent est absent pendant au moins 1 an. 
 
§ 5 - Dès que cesse sa mission pour mandat, l’agent qui n’a pas été remplacé dans son emploi occupe 
cet emploi lorsqu’il reprend son activité. Si l’agent a été remplacé, il est réaffecté.  
 
 
Section 21 - Dispenses de service 
 
 
Article  241  -  §1er  -  Des  dispenses  de  service  peuvent  être  accordées  à  l'occasion  des  événements 
suivants, et dans les limites du temps strictement nécessaire : 
 
a) événements de nature civique : 
1°  exercice d'une fonction dans un bureau principal ou dans un bureau de dépouillement; 
2°  convocation nominative de l'agent devant une autorité judiciaire; 
3°  participation à un jury d'assises; 
4°  convocation pour siéger dans un conseil de famille; 
5°  assistance aux cérémonies de remise de distinctions honorifiques en tant que décoré; 
6°  réquisition de membres actifs de la Croix-Rouge de Belgique ou de la protection civile pour 
prêter assistance en cas de catastrophe. 
 
b) événements de nature administrative : 
1°  participation à des examens organisés par une administration publique; 
2°  consultation  de  son  dossier  personnel  ou  de  sa  fiche  d'évaluation  ou  de  son  dossier 
disciplinaire; 
3°  convocation devant une chambre de recours en qualité d'assesseur, de défenseur, de témoin ou 
d'appelant ou consultation d'un dossier en cette qualité; 
4°  participation à des cours de formation, à des colloques ou à des séminaires à condition d'y être 
spécialement autorisé par le Directeur général ou le Collège provincial; 
5°  participation à une formation visant à l’évolution de carrière ou à la promotion à condition d’y 
être autorisé par le Collège provincial. 
 
     c) événements de nature médicale ou sociale : 
1°  traitement médical ou paramédical résultant d'un accident du travail, sur le chemin du travail 
ou d'une maladie professionnelle; 
2°  convocation devant une commission d'invalidité; 
3°  convocation par le service de santé administratif; 
4°  visite  médicale  ou  paramédicale  d'agents  handicapés  ou  des  enfants  handicapés  à  charge  de 
d'un  agent,  pour  autant  que  ces  visites  soient  en  rapport  avec  le  handicap.  Ces  agents  ou 
enfants handicapés doivent être reconnus par le ministère de la Santé publique ou par le fonds 
national de reclassement social des handicapés; 
5°  consultation médicale d'un agent chez un spécialiste qui ne reçoit pas en dehors des heures de 
service; 
                                                                                                                                                                                        71/83 

6°  convocation à l'école fréquentée par un enfant d'un agent, de son conjoint ou de la personne 
avec laquelle il vit maritalement. 
 
d) de nature traditionnelle : 
1°  le 24 et le 31 décembre; 
2°  réduction  des  prestations  à  raison  d'une  heure  la  veille  du  1er  mai.  Cette  réduction  de 
prestations porte uniquement sur la dernière heure de prestation d’un agent qui est en fonction 
l’après-midi de la veille du jour précité. 
 
§2 - La preuve de la réalisation de l'événement visé au §1er, a, b et c, est fournie par l'agent, au plus 
tard le lendemain. 
 
Ces périodes d'absence sont assimilées à une activité de service. 
 
§3 - Une dispense de service pour cas de force majeure peut être accordée par le Directeur général qui 
en informe le Collège provincial. 
 
Article 241bis §1er – L’agent féminin qui preste quatre heures par jour ou plus par journée de travail a 
le droit de recevoir une dispense de service afin, en dehors de son lieu de travail, de nourrir son ou ses 
enfants au lait maternel ou de tirer son lait jusqu’à neuf mois après la naissance. 
 
 
§2 – La pause d’allaitement peut durer une demi-heure maximum. Toutefois, lorsque l’agent preste à 
temps plein, il a droit à deux pauses à prendre pendant ce même jour. Ces deux pauses peuvent être 
cumulées en une seule pause d’une heure. 
 
Le moment de la pause est à convenir entre l’agent et le supérieur hiérarchique direct dont il relève. 
 
§3 – L’agent avertit le supérieur hiérarchique direct dont il relève deux mois avant de faire usage de ce 
droit à moins que celui-ci n’accepte de réduire ce délai à la demande de l’agent. (modif bull 4/2006) 
 
L’agent  doit  fournir  la  preuve  de  l’allaitement  par  une  attestation  d’un  centre  de  consultation  pour 
nourrissons ou par un certificat médical. Cette preuve doit être fournie chaque mois. 
 
 
 
 
 
 
 
Section 22 - Congé pour don de sang ou de plasma 
 
 
Article 242 - §1er – 
L’agent obtient une dispense de service pour don de sang, de plasma sanguin et de 
plaquettes à condition qu’il ait reçu l’autorisation de la ligne hiérarchique dont il relève. Cette dispense 
peut être refusée pour des raisons de service. 
 
L’agent obtient une dispense de service pour la durée nécessaire pour le don de sang, de plasma 
sanguin ou de plaquettes ainsi que pour un temps de déplacement maximum de deux heures. 
En toute hypothèse, il ne peut être accordé plus de 4 dispenses par an pour le don de sang, ni plus de 8 
dispenses par an pour le don de plasma. 
 
§2 – Ils doivent fournir la preuve de ce don de sang ou de plasma par la production d’une attestation, 
au plus tard le jour suivant la dispense de service. 
 
                                                                                                                                                                                        72/83 

§3 – A défaut de production d’une attestation, l’agent est considéré comme étant en position de non-
activité. 
 
 
Section 23 - Jours compensatoires 
 
 
Article 243 - Les agents qui fournissent des prestations en dehors de leurs heures habituelles de travail 
peuvent  bénéficier  d'un  congé  compensatoire,  sauf  s'ils  perçoivent  pour  les  mêmes  heures,  une 
allocation pour prestations exceptionnelles ou pour prestations dominicales ou nocturnes. 
 
La durée du congé compensatoire est égale au nombre d'heures supplémentaires prestées. 
 
Toutefois cette durée est soit doublée s’il s’agit de prestations effectuées un dimanche ou un jour férié, 
soit augmentée d’un quart s’il s’agit de prestations nocturnes. 
 
Le Collège provincial peut imposer que le congé soit pris endéans une période déterminée. 
En  tout  état  de  cause,  l’agent  affecté  à  la  direction  d'administration  des  affaires  sociales  dont  la 
résidence  administrative  est  celle  d'un  centre  d'inspection  médicale  scolaire,  ou  dans  une  institution 
d'enseignement,  ou  dans  un  centre  psycho-médico-social  provincial  ne  peut  prendre  ce  congé 
compensatoire qu’en période de congés scolaires. 
 
Le  cumul  des  congés  compensatoires  ne  peut  donner  lieu  à  une  absence  supérieure  à  deux  jours 
successifs. 
 
Ces congés sont subordonnés aux exigences du bon fonctionnement du service. 
 
Ces congés sont obligatoirement groupés par période minimale d'une heure et inscrits sur la feuille de 
congés  de  récupération  annexée  à  la  feuille  de  congés  annuels.  Les  durées  de  récupération  ou  de 
compensation y sont indiquées avec leur motif. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Section 24 - Interruption de carrière 
 
Article  244  –  Les  membres  du  personnel  non  stagiaires  peuvent  interrompre  leur  carrière 
professionnelle, complètement ou de manière réduite selon les modalités applicables définies ci-après. 
 
 
Article  244bis  -  Les  agents  visés  à  l’article  244  qui  interrompent  complètement  leur  carrière 
professionnelle peuvent prétendre aux allocations d’interruption à condition : 
1°  que la durée de la suspension convenue soit de trois mois minimum et d’un an maximum; la 
durée minimale de trois mois n’est pas exigée pour une prolongation, et 
2°  qu’ils introduisent une demande d’allocations d’interruption selon les conditions et modalités 
fixées par l’arrêté du 2 janvier 1991 relatif à l’octroi d’allocations d’interruption. 
 
Des prolongations peuvent être accordées à condition que l’ensemble des interruptions ne dépasse pas 
60 mois sur la durée de la carrière professionnelle. 
                                                                                                                                                                                        73/83 

 
 
Article 244ter - §1er - Les agents visés à l’article 244, occupés dans un régime de travail à temps plein 
qui réduisent leurs prestations d’un cinquième temps, d’un quart temps, d’un tiers temps ou d’un mi-
temps peuvent prétendre aux allocations d’interruption à condition : 
1°  que  la  durée  de  la  suspension  convenue  soit  de  trois  mois  minimum;  la  durée  minimale  de 
trois mois n’étant pas exigée pour une prolongation, et 
2°  qu’ils introduisent une demande d’allocations d’interruption selon les conditions et modalités 
fixées par l’arrêté du 2 janvier 1991 relatif à l’octroi d’allocations d’interruption. 
 
Des prolongations peuvent être accordées à condition que l’ensemble des interruptions ne dépasse pas 
60 mois sur la période de la carrière professionnelle antérieure à la date à laquelle l’agent atteint l’âge 
de 50 ou 55 ans.  
 
§2  -  Les  agents  qui  ont  été  occupés  à  raison  au  minimum  d’un  ¾  temps  autrement  qu’en  vertu  de 
l’article 102 de la loi du 22 janvier 1985, peuvent réduire leurs prestations aux mêmes conditions que 
les  agents  occupés  dans  un  régime  de  travail  à  temps  plein,  la  réduction  de  prestation  est  toutefois 
limitée à raison de la moitié d’une occupation à temps plein.  
 
Article  244quater  §1er  -  Les  agents  visés  à  l’article  244  qui  atteignent  l’âge  de  55  ans  peuvent 
demander  de  réduire  d’un  cinquième,  d’un  quart,  d’un  tiers  ou  de  moitié  leurs  prestations  à  temps 
plein pour une période de trois mois au minimum, et ce jusqu’à la prise de la pension.  
 
Les  agents  employés  dans  un  régime  à  temps  partiel  au  minimum  de  trois-quarts  temps,  autrement 
qu’en vertu de l’article 102 de la loi du 22 janvier 1985, peuvent réduire leurs prestations à un mi-
temps d’une occupation à temps plein. 
 
§ 2 - En dérogation au §1er, pour les agents qui sont occupés dans un régime de travail à temps plein et 
qui réduisent leurs prestations de travail de moitié, d'un tiers ou d'un quart, l'âge est porté à 50 ans pour 
les travailleurs qui, à la date de début de la réduction des prestations de travail, satisfont, de manière 
cumulative, aux conditions suivantes : 

antérieurement, le travailleur a effectué un métier lourd pendant au moins 5 ans pendant les 10 
années précédentes ou pendant au moins 7 ans durant les 15 années précédentes; 

ce métier lourd est un métier pour lequel il existe une pénurie significative de main d'œuvre.  
 
La définition de métier lourd est reprise à l’article 12 de l’arrêté royal du 25 août 2012 modifiant le 
système d’interruption de carrière pour ce qui concerne le secteur public. 
 
§3 - En dérogation au §1er, pour les agents qui sont occupés dans un régime de travail à temps plein et 
qui réduisent leurs prestations de travail d'un cinquième, l'âge est porté à 50 ans pour les travailleurs 
qui  à  la  date  de  début  de  la  réduction  des  prestations  de  travail,  satisfont  à  une  des  conditions 
suivantes: 
-  antérieurement,  le  travailleur  a  effectué  un  métier  lourd  pendant  au  moins  5  ans  pendant  les  10 
années précédentes ou pendant au moins 7 ans durant les 15 années précédentes; 
 
La définition de métier lourd est reprise à l’article 12 de l’arrêté royal du 25 août 2012 modifiant le 
système d’interruption de carrière pour ce qui concerne le secteur public. 
 
- antérieurement, le travailleur a eu une carrière de 28 ans au moins. 
 
Article 244quinquies - §1er - Les agents visés à l’article 244 ont droit soit à une interruption complète, 
soit  à  une  réduction  partielle  de  leurs  prestations  de  travail  en  cas  de  soins  palliatifs  portés  à  une 
personne.  
 
                                                                                                                                                                                        74/83 

Les agents occupés à temps plein ont droit à une réduction de leurs prestations de travail d’1/5 ou d’ 
1/2 du nombre normal d’heures de travail d’un emploi à temps plein. 
 
Les  agents  employés  dans  un  régime  à  temps  partiel  au  minimum  de  trois-quarts  temps,  autrement 
qu’en vertu de l’article 102 de la loi du 22 janvier 1985, peuvent réduire leurs prestations à un mi-
temps ou interrompre complètement leurs prestations. 
 
§2 -
 L’agent  introduit  auprès du Collège provincial une attestation délivrée par le médecin traitant de 
la personne qui nécessite des soins palliatifs d’où il ressort que l’agent a déclaré qu’il est disposé à 
donner des soins palliatifs, sans que l’identité du patient y soit mentionnée. 
 
Ce droit à l’interruption de carrière prend cours le premier jour de la semaine qui suit celle au cours de 
laquelle l’attestation a été délivrée par l’agent au Collège provincial. 
 
§3  -  La  durée  de  la  suspension  ou  de  la  réduction  des  prestations  est  de  un  mois  par  patient;  cette 
période  peut  être  prolongée  deux  fois  pour  une  durée  d’un  mois    si  l’agent  introduit  une  nouvelle 
attestation en ce qui concerne la même personne. 
 
§4  -  Pour  l’application  du  présent  article,  on  entend  par  soins  palliatifs,  toute  forme  d’assistance, 
notamment  médicale,  sociale,  administrative  et  psychologique  ainsi  que  les  soins  donnés  à  des 
personnes souffrant d’une maladie incurable et se trouvant en phase terminale. 
 
§5 - La période visée au §3 n’entre pas en considération pour le calcul de la période maximale prévue 
aux articles 244 bis et 244 ter du présent statut.  
 
Article 244 sexies  - §1er – Afin de prendre soin de son enfant, l’agent à temps plein ou à temps partiel 
visé à l’article 244 a le droit : 

soit  de  suspendre  complètement  ses  prestations  de  travail  durant  une  période  de  quatre  mois 
comme  prévu  à  l’article  100  de  la  loi  de  redressement  du  22  janvier  1985  contenant  des 
dispositions sociales; au choix de l’agent, cette période peut être fractionnée par mois; 

soit de réduire ses prestations de travail à un mi-temps durant une période de huit mois comme 
prévu à l’article 102 de la loi susmentionnée, lorsqu’il est occupé à temps plein; au choix du 
travailleur, cette période peut être fractionnée en périodes de deux mois ou un multiple de ce 
chiffre. 

soit  de  réduire  ses  prestations  de  travail  d’un  cinquième  durant  une  période  de  vingt  mois 
comme  prévu  à  l’article  102  de  la  loi  susmentionnée,  lorsqu’il  est  occupé  à  temps  plein;  au 
choix  du  travailleur,  cette  réduction  peut  être  fractionnée  en  périodes  de  cinq  mois  ou  un 
multiple de ce chiffre. Le travailleur a la possibilité dans le cadre de l’exercice de son droit au 
congé parental de faire usage des différentes modalités prévues au paragraphe 1er. Lors d’un 
changement de forme, il convient de tenir compte du principe qu’un mois de suspension de 
l’exécution du contrat de travail est équivalent à deux mois de réduction des prestations à mi-
temps et équivalent à cinq mois de réduction des prestations de travail d’un cinquième. 
 
§2 – Le congé parental est accordé :  

en  raison  de  la  naissance  d’un  enfant,  jusqu’à  ce  que  l’enfant  atteigne  son  douzième 
anniversaire; 

en raison de l’adoption d’un enfant, pendant une période de quatre ans qui court à partir de 
l’inscription de l’enfant comme faisant partie du ménage, au registre de la population ou au 
registre des étrangers de la commune où le travailleur a sa résidence, et au plus tard jusqu’à ce 
que l’enfant atteigne son huitième anniversaire. 
 
 
Lorsque l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66% au moins, le droit au congé 
parental est accordé au plus tard jusqu’à ce que l’enfant atteigne son vingt et unième anniversaire. 
 
                                                                                                                                                                                        75/83 

La condition du douzième ou du vingt et unième anniversaire doit être satisfaite au plus tard pendant 
la  période  de  congé  parental.  Le  douzième  anniversaire  peut  en  outre  être  dépassé  en  cas  de  report 
opéré  à  la  demande  du  Collège  provincial  et  pour  autant  que  l’avertissement  par  écrit  ait  été  opéré 
conformément au paragraphe 5. 
 
§3  -  Pour  obtenir  le  bénéfice  du  droit  au  congé  parental,  l’agent  doit  compter  au  moins  un  an  de 
service  à  l’administration  provinciale  au  cours  des  15  mois  qui  précèdent  l’avertissement  par  écrit 
conformément au paragraphe 5. 
 
§4  -  L’agent  fournit  au  plus  tard  au  moment  où  le  congé  parental  prend  cours  le  ou  les  documents 
attestant  de  la  naissance  ou  de  l’adoption  ou,  le  cas  échéant,  du  handicap  de  l’enfant  qui, 
conformément au paragraphe 2, ouvre le droit au congé parental. 
 
§5  -  L’agent  qui  souhaite  exercer  le  droit  au  congé  parental  en  fait  la  demande  conformément  aux 
dispositions suivantes : 
1°  il en avertit, par écrit au moins deux mois et au plu trois mois à l’avance, le Collège provincial 
en indiquant la date de prise de cours et de fin du congé parental; ce délai peut être réduit de 
commun accord entre le Collège provincial et l’agent; 
2°  la notification de l’avertissement se fait par lettre recommandée ou par la remise de l’écrit visé 
au point précédent, dont le double est signé par le Collège provincial ou son délégué au titre 
d’accusé de réception ; 
3°  l’écrit visé au 1° de ce paragraphe  indique le type de congé la date de prise en cours et de fin 
du congé parental. Par avertissement, une seule période ininterrompue de congé parental peut 
être demandée. 
4°  Sauf disposition contraire, il doit être satisfait à toutes les conditions prévues dans le présent 
règlement au moment de la prise de cours du congé parental. 
 
§6 - Dans le mois qui suit l’avertissement par écrit opéré conformément au §5,  le Collège provincial 
peut,  par  écrit,  reporter  l’exercice  du  droit  au  congé  parental  pour  des  raisons  justifiables  liées  au 
fonctionnement du service de l’agent. 
 
L’alinéa précédent s’applique sans préjudice du droit au congé parental qui prend cours au plus tard 6 
mois après le mois où a été opéré le report motivé. 
 
§7 – La période visée au §1 n’entre pas en considération pour le calcul de la période maximale prévue 
aux articles 244bis et 244ter du présent statut. 
 
Article 244septies - §1er Afin d’assister ou d’octroyer des soins à un membre de son ménage ou à un 
membre de sa famille jusqu’au deuxième degré qui souffre d’une maladie grave, l’agent visé à l’article 
244 a le droit de : 

suspendre complètement  ses prestations de travail comme prévu à l’article 100 de la loi de 
redressement du 22 janvier 1985 contenant des dispositions sociales; 

réduire ses prestations de travail d’1/5 ou d’1/2 du nombre normal d’heures de travail pour les 
agents occupés à temps plein; 

réduire ses  prestations à raison de la moitié d’une occupation à temps plein, pour les agents 
qui ont été occupés à raison au minimum d’un ¾ temps autrement qu’en vertu de l’article 102 
de la loi du 22 janvier 1985 ; 
 
§2 - La suspension complète ou la réduction des prestations de travail de l’agent est conditionnée par 
l’introduction  auprès  du  Collège  provincial  d’une  attestation  délivrée  par  le  médecin  traitant  du 
membre du ménage ou du membre de la famille jusqu’au deuxième degré, gravement malade, dont il 
ressort  que  l’agent  a  déclaré  être  disposé  à  assister  ou  donner  des  soins  à  la  personne  gravement 
malade. 
 
                                                                                                                                                                                        76/83 

L’agent  qui  souhaite  exercer  ce  droit  doit  en  avertir  par  écrit  l’employeur.  Cet  avertissement  est 
effectué au moins sept jours avant la date d’effet de la suspension ou de la réduction des prestations de 
travail, sauf si les parties conviennent par écrit d’un autre délai.  
Dans  cet  écrit,  l’agent  doit  mentionner  la  période  pour  laquelle  il  demande  la  suspension  ou  la 
réduction de ses prestations et doit y ajouter l’attestation susvisée délivrée par le médecin traitant. 
 
§3 - Pour l’application du §1er, est considérée comme maladie grave, chaque maladie ou intervention 
médicale qui est reconnue comme telle par le médecin traitant et pour laquelle le médecin est d’avis 
que toute forme d’assistance sociale, familiale ou mentale est nécessaire pour la convalescence. 
 
Est  considéré  comme  membre  du  ménage,  toute  personne  qui  cohabite  avec  le  travailleur  et  comme 
membre de la famille, aussi bien les parents que les alliés. 
 
§4  -  Le  droit  de  suspendre  complètement  les  prestations  de  travail  visé  au  §1er  est  limité  à  12  mois 
maximum  par  patient.  Les  périodes  d’interruption  peuvent  seulement  être  prises  par  périodes  de 
minimum 1 mois et maximum 3 mois, consécutives ou non, jusqu’au moment où le maximum de 12 
mois est atteint. 
 
Le droit à la réduction des prestations de travail visé au §1er est limité à 24 mois maximum par patient. 
Les périodes de réduction des prestations de travail peuvent seulement être prises par périodes d’un 
mois minimum et de trois mois maximum, consécutives ou non, jusqu’au moment où le maximum de 
24 mois est atteint. 
 
§5  -  Lorsque  le  travailleur  est  isolé,  la  période  maximale  de  suspension  est  portée  à  24  mois  et  la 
période maximale de réduction des prestations de travail est portée à 48 mois, en cas de maladie grave 
d’un enfant âgé de 16 ans au plus. Les périodes de suspension et de réduction des prestations de travail 
peuvent  seulement  être  prises  par  périodes  d’un  mois  minimum  et  de  trois  mois  maximum, 
consécutives  ou  non.  Est  isolé,  le  travailleur  qui  habite  exclusivement  et  effectivement  avec  un  ou 
plusieurs enfants.  
 
L’agent fournit la preuve de la composition de son ménage au moyen d’une attestation délivrée par 
l’autorité communale et dont il ressort qu’au moment de la demande, l’agent habite exclusivement et 
effectivement avec un ou plusieurs de ses enfants.  
 
§6  -  Endéans  les  deux  jours  ouvrables  qui  suivent  la  réception  de  l’avertissement  écrit  par  le 
travailleur, le Collège provincial peut informer le travailleur que la date d’effet est reportée pour des 
motifs liés au fonctionnement du service. La notification du report se fait par la remise d’un écrit au 
travailleur dans lequel les raisons et la durée du report sont indiquées. La durée du report sera de sept 
jours. 
 
§7 - Par dérogation au §1er, l’agent peut, pour l'assistance ou les soins à un enfant mineur pendant ou 
juste  après  l'hospitalisation  de  l'enfant  des  suites  d'une  maladie  grave,  interrompre  complètement  sa 
carrière  pour  une  durée  d'une  semaine,  renouvelable  dans  le  prolongement  pour  une  semaine 
supplémentaire. 
Pour  l'application  de  ce  paragraphe,  est  considérée  comme  maladie  grave  toute  maladie  ou 
intervention médicale qui est considérée ainsi par le médecin traitant de l'enfant gravement malade et 
pour  laquelle  le  médecin  est  d'avis  que  toute  forme  d'assistance  sociale,  familiale  ou  mentale  est 
nécessaire. 
 
Cette possibilité est offerte à : 
-  l’agent  qui  est  parent  au  premier  degré  de  l'enfant  gravement  malade  et  qui  cohabite  avec  lui; 
-  l’agent  qui  cohabite  avec  l'enfant  gravement  malade  et  est  chargé  de  son  éducation  quotidienne. 
 
Lorsque  les  agents  visés  à  l’alinéa  précédent  ne  peuvent  faire  usage  de  cette  possibilité,  les  agents 
suivants peuvent également utiliser cette possibilité : 
                                                                                                                                                                                        77/83 

- l’agent qui est parent au premier degré de l'enfant gravement malade et qui ne cohabite pas avec lui; 
-  ou,  lorsque ce dernier se trouve  dans  l'impossibilité de  prendre ce  congé,  un  membre  de la  famille 
jusqu'au deuxième degré de l'enfant. 
 
Par dérogation au §4, la durée de l’interruption de carrière peut être prise pour une période plus courte 
qu'un mois lorsque l’agent, après l’interruption visée par le §7, souhaite exercer le droit prévu au §1er 
pour le même enfant gravement malade. 
 
Lorsque  l'hospitalisation  de  l'enfant  est  imprévue,  il  peut  être  dérogé  au  délai  d'avertissement  prévu 
visé par le §2. Dans ce cas, l’agent fournit à l'employeur, aussi vite que possible, une attestation du 
médecin traitant de l'enfant gravement malade, dans laquelle il est attesté du caractère imprévisible de 
l'hospitalisation. Cette possibilité vaut également dans le cas où le congé est prolongé d'une semaine. 
 
Le §6 n'est pas d'application lorsque l’agent bénéficie d'une interruption complète dans le cadre du §7.  
 
Article  244octies  –  Pour  autant  que  les  conditions  d’octroi  fixées  par  l’arrêté  royal  du  02.01.1991 
soient  satisfaites,  les  agents  provinciaux  visés  aux  articles  244bis  à  244septies  peuvent  bénéficier 
d’allocations  d’interruption  pendant  la  période  au  cours  de  laquelle  ils  interrompent  leur  carrière 
professionnelle ou réduisent leur régime de travail à temps plein. L’examen de l’octroi et la fixation de 
ces montants sont de la compétence de l’ONEM
 
L’allocation  visée  à  l’alinéa  précédent  est,  pour  l’application  des  dispositions  fiscales,  considérée 
comme revenu de remplacement. 
 
 
Article 244nonies - La modification d’une interruption complète en une réduction des prestations et 
inversement, ainsi que le passage d’une forme de réduction des prestations à une autre sont possibles 
pour autant que les deux périodes considérées couvrent, ensemble, une durée minimale de trois mois
 
Article 244decies - §1er – Sauf s’il s’agit d’une demande de congé pour soins palliatifs visé à l’article 
244quinquies, de congé parental visé à l’article 244sexies ou de congé pour assistance médicale visé à 
l’article 244septies, les agents qui entendent bénéficier d’une allocation d’interruption, introduisent à 
cette  fin  une  demande  écrite  auprès  du  Collège  provincial,  au  moins  trois  mois  avant  le  début  de 
l’interruption,  sauf  si  le  Collège  provincial  marque  son  accord  pour  un  délai  plus  court.  En  cas  de 
prolongation,  la  demande  de  prolongation  est  adressée  par  écrit  au  Collège  provincial  au  moins  un 
mois avant la date d’expiration de la période en cours. 
 
§2 – Avant l’échéance de son interruption de carrière ou de sa réduction de prestations et moyennant 
un  préavis  d’un  mois,  l’agent  peut  reprendre  ses  fonctions  complètes,  avec  l’accord  du  Collège 
provincial. 
 
Article 244undecies - §1er - Pendant l’interruption de sa carrière professionnelle, l’agent est en congé 
sans traitement. Les maladies ou infirmités contractées au cours de cette interruption n’y mettent pas 
fin. Le nombre de jours de congés annuels de vacances que l’agent peut obtenir en vertu de son statut 
est réduit en proportion de la durée de son interruption de carrière. 
 
§2 - Les périodes d’interruption de carrière sont assimilées à des prestations de service. Elles sont dès 
lors prises en considération pour l’avancement de traitement, l’évolution de carrière et la promotion. 
 
§3 - Les agents revêtus d’un grade légal sont exclus du bénéfice de l’interruption de carrière complète 
et de la réduction des prestations de travail. 
 
 
 
TITRE XVII - STATUT SYNDICAL 
                                                                                                                                                                                        78/83 

 
 
Article  245  -  Les  relations  entre  la  province  et  les  organisations  syndicales  ainsi  que  le  statut  des 
personnes qui participent aux activités syndicales sont régis par la loi du 19 décembre 1974 organisant 
les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités. 
 
 
 
TITRE XVIII - CESSATION DES FONCTIONS 
 
 
Article 246 - 
Entraînent la cessation des fonctions des agents nommés à titre définitif : 
1°  la démission volontaire; 
2°  la démission d'office; 
3°  la mise à la retraite; 
4°  la révocation et la démission d'office prononcée à titre de sanction disciplinaire; 
5°  la démission d’office pour cause d’inaptitude professionnelle faisant  suite à deux évaluations 
consécutives portant la mention « insuffisante » établies conformément aux articles 77 à 81 du 
présent statut. 
 
 
Article 247 -
  L'agent  peut  demander  volontairement à  être  démis  de  ses fonctions,  en adressant une 
demande écrite au Collège provincial, avec un préavis de deux mois. Le Collège provincial prend acte 
de  cette  démission.  Le  préavis  peut  être  réduit  par  décision  du  Collège  provincial.  L'agent  ne  peut 
abandonner son service qu'à condition d'y avoir été dûment autorisé. 
 
 
Article 248 -
 §1er - Est démis d’office et sans préavis de ses fonctions : 
1°  l’agent  dont  la  nomination  est  constatée  irrégulière  dans  le  délai  de  recours  en  annulation 
devant le Conseil d’Etat; ce délai ne vaut pas en cas de dol ou de fraude de l’agent; 
2°  l’agent qui ne satisfait plus à la condition de nationalité visée à l'article 38; 
3°  l'agent qui ne jouit plus de ses droits civils et politiques; 
4°  l'agent qui, sans motif valable, abandonne son poste et reste absent pendant plus de dix jours; 
5°  l'agent qui ne satisfait pas à l'examen médical prévu à l'article 46 et qui a déjà été appelé en 
service; 
6°  l’agent dont l’inaptitude médicale a été dûment constatée par le service de santé administratif 
et pour lequel l’employeur provincial n’est pas, objectivement et techniquement, en mesure de 
proposer une réaffectation telle que prévue par les articles 126 2° et 127bis du présent statut ; 
7°  l'agent qui, sans motif valable, ne satisfait pas à l'article 155 ou ne reprend pas le service après 
une période de disponibilité pour convenance personnelle; 
8°  l’agent  qui  se  trouve  dans  un  cas  où  l’application  des  lois  civiles  et  pénales  entraîne  la 
cessation des fonctions. 
 
§2 - La démission d'office est prononcée par le conseil provincial. 
 
§3 - La démission d'office prononcée à titre de sanction disciplinaire est régie par le titre X. 
 
 
Article 249 - En cas d'application de l'article 248, §1er, 4° à 6°, l'agent doit être préalablement entendu 
par le conseil provincial. Il peut se faire assister du conseil de son choix. 
 
Le Collège communique da décision au membre du personnel par lettre recommandée à la poste, et ce 
même si le membre du personnel ou son représentant ne se sont pas présentés à l’audition.  
 

                                                                                                                                                                                        79/83 

Article  250  -  L'inaptitude  physique  définitive  est  constatée  par  le  service  de  santé  administratif  en 
application de l'article 117, §2, de la loi du 14 février 1961 d'expansion économique, de progrès social 
et de redressement financier. 
 
 
Article 251 §1er - Conformément à l’article 246 5°, après deux évaluations insuffisantes consécutives, 
le Directeur général peut mettre en œuvre une procédure d’inaptitude professionnelle définitive.  
 
Le  Directeur  général informe  le  Conseil provincial  de  la  recevabilité du  dossier  et rédige  un rapport 
sur base duquel il peut lui proposer une procédure d’inaptitude professionnelle.  
 
La  décision  de  démission  d’office  d’un  agent  pour  cause  d’inaptitude  professionnelle  définitive  est 
prononcée,  après  audition,  par  le  Conseil  provincial.  Sans  préjudice  du  versement  par  l’autorité 
provinciale à l’ONSS APL des cotisations prévues à l’article 253, l’agent a droit à une indemnité égale 
à trois mois de traitement majorée de trois mois par période entamée de cinq années de service.  
 
§2 - La décision de démission d’office pour inaptitude professionnelle définitive est notifiée à l’agent 
dans les dix jours ouvrables, soit par lettre recommandée à la poste, soit par la remise contre accusé de 
réception; à défaut elle est réputée rapportée. 
 
§3 - A peine de nullité, la notification indique à l’agent son droit d’adresser un recours. Elle précise 
que le recours doit être adressé dans un délai de trente jours prenant cours le premier jour ouvrable qui 
suit  la  notification  de  la  décision  de  le  démettre  d’office  pour  inaptitude  professionnelle,  par  pli 
recommandé à la poste avec accusé de réception, à la Chambre de recours régionale visée à l’article 
L1218 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation et dont l’adresse officielle figure dans 
la notification.  
 
La  Chambre  de  recours  émet  un  avis  motivé  à  l’attention  du  Gouvernement  sur  la  délibération  du 
Conseil  provincial  portant  décision  de  démission  d’office  pour  inaptitude  professionnelle  définitive. 
Cet avis est « favorable » ou « défavorable ». Il est rendu et notifié, accompagné du dossier complet, 
dans un délai de soixante jours à dater de la réception de la décision. 
 
La  saisine  de  la  Chambre  de  recours  est  suspensive  de  la  décision  du  Conseil  provincial  jusqu’à  la 
décision du Gouvernement ou jusqu’à l’expiration du délai imparti au Gouvernement pour statuer. 
 
§4 - En l’absence de saisine de la Chambre de recours dans le délai imparti, le Conseil provincial 
adresse sa délibération au Gouvernement. 
 
La décision de démission d’office pour inaptitude professionnelle est suspendue jusqu’à l’expiration 
du délai de trente jours visé au paragraphe 3.  
 
 
Article 252 - §1er - Les agents nommés à titre définitif ont droit à une retraite. 
 
La demande est introduite auprès du Collège provincial une année avant la date de prise de cours de la 
pension. 
 
Article  253  -  Lorsque  l'autorité  met  fin  unilatéralement aux fonctions  de  l'agent  ou lorsque  l'acte  de 
nomination  est  annulé,  retiré  ou  abrogé,  la  province  verse  à  l'O.N.S.S.-A.P.L.  les  cotisations 
permettant à l'agent d'être assujetti à la sécurité sociale des travailleurs salariés, secteurs du chômage et 
des  indemnités  d'assurance  contre  la  maladie  et  l'invalidité  aux  conditions  et  selon  les  modalités 
prévues par les articles 7 à 13 de la loi du 20 juillet 1991 portant des dispositions sociales et diverses. 
 
                                                                                                                                                                                        80/83 

L'alinéa  précédent  ne  s'applique  pas  aux  agents  qui  exercent  leurs  activités  uniquement  à  titre  de 
profession ou de fonction accessoire en cumul avec une autre activité pour laquelle ils sont assujettis 
aux  dispositions  de  la  loi  du  27  juin  1969,  en  ce  qu'elles  concernent  le  régime  de  l'emploi  et  du 
chômage et le secteur des indemnités de l'assurance obligatoire contre la maladie et l'invalidité, ni aux 
agents ayant atteint l'âge de la retraite ou démis d'office avec un droit immédiat à une pension. 
 
 
Article 254 - Le Collège provincial peut autoriser un agent ayant cessé ses fonctions à en porter le titre 
honorifique. 
 
 
 
TITRE XIX - DISPOSITIONS TRANSITOIRES  
 
 
Article  255  -
  Pour  l'application  de  l'article  5,  dernier  alinéa,  le  Collège  provincial  dresse  pour  la 
première  fois  la  liste  des  emplois  inoccupés  par  direction  d'administration  et  par  institution  dans  les 
trois mois de la publication du cadre de l'administration provinciale à savoir le 28 novembre 1997. 
 
 
Article  256  -  Pour  l'application  du  titre  IV  relatif  aux  incompatibilités,  les  agents  qui  exercent  une 
activité tombant sous l'application du titre IV au 28 novembre 1997, et qui souhaitent la poursuivre, 
doivent introduire une demande d'autorisation de cumul dans les six mois de cette entrée en vigueur. 
 
 
Article  257  -
  Par  dérogation  aux  articles  47  à  54  du  présent  statut,  la  période  déjà  prestée  dans  un 
statut  contractuel  ou  temporaire  par  des  agents  de  la  Province  du  Brabant  wallon,  dans  un  grade 
équivalent et dans des fonctions similaires, est prise en compte en qualité de stage. 
 
Les  agents  bénéficiant  de  la  disposition  prévue  au  premier  alinéa  restent  soumis  à  l’obligation  du 
rapport de stage. 
 
 
Article 258 - Pour l'application de l'article 80, la première évaluation est attribuée aux agents définitifs 
au 28 novembre 1997 dans l'année qui suit cette date. 
 
En  application  de  l'article  8  de  l'accord  de  coopération  du  30  mai  1994  entre  l'autorité  fédérale,  la 
Communauté  française,  la  Communauté  flamande,  la  Région  flamande,  la  Région  wallonne  et  la 
Région  de  Bruxelles-Capitale  pour  le  transfert  obligatoire,  sans  indemnisation,  du  personnel  et  des 
biens, droits et obligations de la Province de Brabant vers la Province du Brabant wallon, la Province 
du  Brabant  flamand,  la  Région  de  Bruxelles-Capitale,  les  commissions  communautaires  visées  à 
l'article 60 de la loi spéciale du 12 janvier 1989 relative aux institutions bruxelloises, et vers l'autorité 
fédérale, les agents provinciaux transférés de la Province de Brabant à la Province du Brabant wallon 
conservent  le  dernier  signalement  qui  leur  avait  été  attribué  jusqu'à  l'attribution  de  la  première 
évaluation telle que visée au précédent alinéa. 
 
 
Article 259 - Pendant les neuf premières années et un mois de l'entrée en vigueur du présent statut (28 
novembre 1997), par dérogation à l'article 86, il faut entendre par fonctions supérieures, toute fonction 
correspondant à l'emploi prévu au cadre d'un grade supérieur à celui dont l'agent est revêtu et auquel 
est attachée une échelle de traitement plus avantageuse. 
 
 
Article 260 - Pendant les neuf premières années et un mois de l'entrée en vigueur du présent statut (28 
novembre 1997), par dérogation à l'article 87, l'exercice d'une fonction supérieure est confié à l'agent 
                                                                                                                                                                                        81/83 

jugé  le  plus  apte  à  faire  face  aux  nécessités  immédiates  de  l'administration  provinciale  ou  dont  la 
désignation entraîne le moins d'inconvénients pour la bonne marche de l'administration provinciale, et 
qui l'accepte. 
 
 
Article 260bis - Pendant les neuf premières années et un mois de l'entrée en vigueur du présent statut 
(28  novembre  1997),  par  dérogation  à  l'article  88,  les  fonctions  supérieures  peuvent  s'accorder  pour 
tout emploi inoccupé
 
(Article 261 et 262 abrogés par bull 4/2008) 
Article  261  -
  En  application  des  dispositions  transitoires  du  règlement  fixant  les  conditions  particulières  de  recrutement,  de  promotion  et 
d’évolution  de  carrière,  la  première  désignation  aux  emplois  correspondant  aux  grades  de  A7  inscrits  dans  le  cadre  de  l'administration 
provinciale est conférée par recrutement. 
 
 
Article  262  -  Pour  la  première  nomination  à  un  emploi  prévu  au  cadre,  les  membres  du  personnel  de  la  Province  du  Brabant  wallon  en 
service  avant  le  28 novembre  1997, lauréats  d’un  examen  organisé  par  le  Secrétariat  Permanent de  Recrutement,  sont censés  remplir  les 
conditions particulières de recrutement prévues pour leur grade à l’article 3 du règlement fixant les conditions particulière de recrutement, de 
promotion et d’évolution de carrière.  
 
Toutefois, les candidats bénéficiant des dispositions prévues au premier alinéa restent soumis à l’obligation de présenter l’examen portant sur 
la matière provinciale.  
 
 
TITRE XX - DISPOSITION ABROGATOIRE 
 
 
Article  263  -  A  compter  du  28  novembre  1997,  toutes  les  résolutions  votées  antérieurement  par  le 
conseil  provincial  de  la  Province  de  Brabant  et  par  le  conseil  provincial    de  la  Province  du  Brabant 
wallon relatives directement ou indirectement au statut administratif des agents provinciaux, ainsi que 
celles  fixant  directement  ou  indirectement  le  règlement  organique  ou  le  règlement  d’ordre  intérieur 
d’institutions  ou  de  services  sont  abrogées  à  l’exception  des  résolutions  relatives  aux  régimes  de 
pension des agents provinciaux ainsi qu’à la médecine administrative et au contrôle des absences pour 
maladie. 
 
 
 
 
 
 
 
 
TITRE XXI - DELEGATION 
 
 
Article  264  -  En  application  de  l’article  L2212-32  du  Code  de  la  démocratie  locale  et  de  la 
décentralisation, le conseil provincial peut donner délégation au Collège provincial pour l’application 
des  dispositions  visées  au  titre  VI  -  Recrutement  et  carrière,  au  titre  IX  -  Exercice  de  fonctions 
supérieures, au titre XIV - Positions administratives et au titre XVIII - Cessation des fonctions.   
 
 
 
Annexe  aux  critères  d'évaluation  applicables  conformément  aux  chapitres  2  et  3  du  Titre  VII  – 
Evaluation des agents : 
 
 
Critères généraux 

Développements 
 
Pondération 
                                                                                                                                                                                        82/83 

Réalisation 
du  La gestion d'équipe 
Planification 
et  50 
métier de base 
La gestion des organes 
organisation 
Les missions légales 
Direction et stimulation 
La 
gestion 
économique 
et  Exécution  des  tâches  dans 
budgétaire 
les délais imposés 
Evaluation du personnel 
Pédagogie et encadrement 

Réalisation 
des  Etat d'avancement des objectifs 
 
30 
objectifs 
Initiatives,  réalisation,  méthodes 
mises  en  œuvre  afin  d'obtenir  les 
objectifs 

Réalisation 
des  Initiatives 
 
20 
objectifs individuels 
Investissement personnel 
 
Acquisition de compétences 
Aspects relationnels 
 

 
 
                                                                                                                                                                                        83/83